« J’en ai marre ! » Le poing de son époux s’abat violemment sur la table de cuisine, faisant trembler la vaisselle qui se trouve dessus. Rowena a un mouvement de recul, alors qu’elle ne comprend pas ce qu’il a. Elle n’a rien dit. Rien fait. Elle s’est contenté de faire la cuisine avant son retour, de ranger la maison. Aussi, la brune ne comprend pas pourquoi son mari s’emporte de la sorte, alors que tout est calme. L’homme se redresse violemment, faisant tomber sa chaise au passage. S’avançant, il l’attrape par le col de son chemisier. Un glapissement s’échappe des lèvres de Rowena, alors qu’il lui colle son poing devant le visage. « Tu le veux celui-là ?! » Il hurle, son visage déformé par la colère. Elle tremble de tout son corps, alors qu’elle secoue doucement la tête négativement. Quand il lève sa main, elle ferme les yeux, s’apprêtant à recevoir le coup. Mais il ne vient pas. Ouvrant les yeux après de longues secondes, Rowena le voit qui part à rire. Il la relâche et s’éloigne, riant toujours comme un fou. « Comme si j’étais le méchant dans l’histoire. » Il appuie ses deux mains contre la table de la cuisine, avant d’envoyer tout valser. Cela fait sursauter Row une nouvelle fois, alors qu’elle le voit lancer tout ce qui lui passe sous la main. Il est dans une colère sombre. Elle ne peut rien faire pour l’arrêter. Aussi, quand elle le voit ouvrir le tiroir où se trouvent les couverts, dont les couteaux, la brune prend peur. Tournant rapidement les talons, la quinquagénaire part en courant. Elle ne veut pas reprendre des coups, pas après sa visite à l’hôpital par sa faute. Son genou est encore douloureux, tout comme ses côtes. Elle risque de mettre un petit moment avant de se remettre complètement. Une fois dehors, elle l’entend qui hurle son prénom à travers de la maison. Elle ne peut pas rentrer. Elle en payera les conséquences plus tard. Ralentissant la cadence, elle tente de coller un sourire sur son visage. Avançant dans l’aller de ses voisins, Rowena espère qu’elle ne les dérangera pas. Elle sait qu’August lui a dit qu’elle pouvait passer dès qu’elle en ressentait le besoin, mais ce n’est pas une raison. Inspirant devant la porte, alors qu’on est un samedi, elle grimace en sentant son estomac faire du bruit. Elle n’a pas eu le temps de déjeuner avec toute cette histoire. Regardant autour d’elle, la brune aimerait avoir une maison aussi calme que celle d’August et son époux. Frappant à la porte, elle joue nerveusement avec ses doigts. Elle ne doit pas flancher. Mais quand son super voisin ouvre la porte, les larmes lui montent aux yeux. « Désolée de te déranger un samedi matin, August … » L’homme sait que c’est compliqué avec son époux, qu’ils ont des grosses disputes. Mais il n’est pas au courant des coups. Pourtant, vu son état, il doit avoir des doutes, en vue de son regard qu’il pose sur elle. « Ce n’est rien j’suis juste … tombée dans l’escalier. » L’excuse qu’elle a sortie aux urgences.
(c) Dandelion
Rowena Smys
August Jäger
s’énerve très facilement
August Jäger
Messages : 22
Date d'inscription : 27/06/2022
Âge : 41 ans
Situation amoureuse : Marié depuis bientôt 4 ans
Orientation : Proudly gay
Enfants : Ma filleule Hestia (17 ans) et Achilles (3 ans)
Logement : Une maison avec jardin à Greendale
Occupation : Propriétaire du Pride - Intervenant à temps partiel à la Clairière
Je suis rentré tard hier. Encore. Pas à cause des cobmats pour une fois. Deux serveurs du Pride étaient en arrêt, je suis passé derrière le bar pour la soirée pour compenser. Et une fois lancé, j'ai tendance à oublier le temps qui passe et à ne plus m'arrêter. Gabriel était déjà couché quand j'ai rejoint notre chambre, et il s'est levé bien avant moi. Je crois avoir senti ses lèvres sur ma joue, mais j'étais encore dans un demi-sommeil et ait rapidement replongé après son départ. C'est un poids soudain sur ma poitrine qui me tire définitivement des bras de Morphée, ainsi qu'une petite main tapotant ma joue pour attirer mon attention. Je grogne pour la forme mais serre tendrement mon petit monstre préféré dans les bras. - Salut bonhomme, dis-je en entrouvrant les yeux pour voir sa frimousse. Son sourire s'élargit quand il remarque que je suis bien réveillé et signe "Debout papa !" - Ca va, j'arrive, j'arrive. Je me redresse avec un bâillement et sors du lit en veillant à garder Achilles dans mes bras, à son grand plaisir, puis descends jusqu'à la cuisine. Après avoir posé mon fils sur son rehausseur, je m'attelle à préparer notre petit-déjeuner. Alors que je dépose devant lui un bol rempli de yaourt et de fruits, il tapote sur mon bras pour attirer mon attention. "Porte" Je tourne la tête vers l'entrée, surpris que le signal lumineux relié à notre sonnette ne se soit pas allumé. Je me dirige néanmoins vers la porte et l'ouvre pour vérifier. Je me retrouve face à ma voisine, Rowena, semblant au bord des larmes et pas au meilleur de sa forme. Je fronce les sourcils, peu convaincu de son explication à propos de son escalier mais sans poser plus de questions. J'en ai croisé des femmes, des enfants, pour qui c'était compliqué chez eux, je reconnais les comportements, les fausses excuses. Mais il n'y a rien de plus que je puisse faire actuellement que lui offrir ma maison comme refuge quand elle en ressent l'envie ou le besoin. M'impliquer plus sans son autorisation pourrait envenimer les choses pour elle, et c'est bien la dernière chose que je souhaite, pas tant qu'elle ne m'en a pas parlé directement. Je lui adresse un sourire en la rassurant : - Tu ne déranges absolument pas. Entre donc. Je m'écarte pour lui laisser le passage et referme derrière nous avant de retourner dans le séjour. Achilles, tourné sur son rehausseur pour essayer de comprendre ce qu'il se passait dans l'entrée s'exclame, ravi, en voyant Rowena : - Ma'am Fleurs !! Il m'a accompagné plus d'une fois dans sa boutique, qu'il trouve "trop extra" d'après ses mots. Reportant mon attention sur ma voisine, je lui désigne les placards : - Tu veux un café ? Je viens de le faire couler. Les tasses sont dans le placard au-dessus de l'évier. Fais comme chez toi, Kili adore avoir de la compagnie. Excuse-moi, je reviens dans un instant. Le temps de remonter dans ma chambre, enfiler une tenue un peu plus approprié que mon jogging court et le vieux t-shirt d'université de Gabriel qui me servent de pyjama, coiffer un peu mes cheveux, et surtout mettre mes appareils auditifs, plus simple pour tenir une conversation avec Rowena. Je m'en passe assez souvent à la maison, mes proches sachant signer, je limite généralement leur utilisation à l'extérieur de la maison et quand mes amis viennent me rendre visite. Je redescends bien vite, me sers un café et attrape une petite brioche avant de m'asseoir à table en face de ma voisine, gardant un oeil sur Achilles. - Ca va, il a été sage ?
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