TW: ce rp se passe dans un strip-club, donc tous les sujets qui en découlent.
Ce soir, elle devait travailler une nouvelle fois à l’Urukaï. Autant dire que ce n’était pas pour lui plaire, mais ça lui permettait de payer une bonne partie des médicaments de sa mère. Et ce n’était pas négociable. Aussi, trainant un peu les pieds, le nez vissé à son téléphone, Inayah se rend à reculons sur son lieu de travail. Un léger sourire flotte sur ses lèvres maquillées de rouge, lorsqu’elle reçoit un message de Cassian. Elle est accro à son patron, c’est incroyable ! Pourtant, il est bien plus vieux qu’elle et elle ne devrait pas éprouver de telles choses à son égard. Lui envoyant un dernier message pour le prévenir qu’elle est arrivée à sa soit disant fête, elle range son téléphone dans son sac. Cela lui coute de devoir mentir, mais elle n’a pas le choix. Elle se souvient encore parfaitement du visage de son ex, lorsqu’il a appris ce qu’elle faisait réellement. Et bien qu’Inayah se moque de ce type maintenant, elle a tourné la page, elle n’a pas envie de décevoir Cassian. Poussant la porte du bâtiment, elle grimace en sentant déjà l’odeur du bâtiment. Ce lieu lui donne envie de vomir, si bien qu’elle n’a pas mangé de la journée, pour changer, à l’idée de travailler le soir-même. Allant directement dans les vestiaires, la brune remonte ses cheveux en un chignon rapide. Enfilant sa tenue qui est déjà installée sur sa chaise, elle grimace. Des dessous bleu nuit, avec une note comme quoi, elle devra tout enlever ce soir. Super …. Elle a horreur de ça. Elle enfile le masque blanc qui se trouve là, avant d’enfiler le peu de tissus qu’on lui a donné. Une fois prête, elle enfile ses escarpins dorés avant de sortir. De nombreux yeux se braquent immédiatement sur sa silhouette, mais Inayah ne réagit pas. Elle grimpe sur l’estrade qui est la sienne, avant de fermer les yeux pour se concentrer. Puis elle se laisse emporter par la musique, commençant à onduler doucement contre la barre. Puis elle fait quelques figures. Mais elle sait ce que ces hommes, pour la plupart, attendent : qu’elle enlève ses sous-vêtements. Aussi, doucement, délicatement alors qu’ils sortent des billets, elle retire une bretelle, puis une autre. Avant de le défaire, se retournant pour cacher sa nudité. Mais du coin de l’œil, elle repère un des hommes qui lui rappellent combien elle gagne. Aussi, Inayah se force à descendre ses bras et à continuer son show.
Descendant de l’estrade, elle file rapidement s’enfermer dans sa loge. Mais elle est à peine à l’intérieur qu’on vient frapper à sa porte. Se tournant vers le nouveau venu, elle sait que la suite ne va pas lui plaire. « Tu es attendue à l’étage dans cinq minutes. Un show privé. Tu mettras tes sous-vêtements rouges. Demande exclusive du client. » Elle grimace. Encore une fois, elle espère juste qu’elle tombera devant un papier, comme ces dernières fois. Hochant la tête, elle se passe rapidement un peu d’eau sur le visage, avant de se changer. Elle est prête. Son masque de nouveau sur les yeux, elle grimpe jusqu’à la fameuse pièce. Toujours la numéro 21. Inspirant pour se donner du courage, Inayah prend sur elle pour entrer. Il lui faut quelques secondes pour que ses yeux s’habituent à l’obscurité. Mais alors qu’elle pensait avoir un papier, elle se retrouve devant un homme, qui porte un masque. Fermant la porte, elle se force à avancer dans la pièce. Elle voit la barre qui est illuminée, sûrement qu’il veut un show privé. Dans cette pièce, tout est possible. Que les clients fortunés. « Que désirez-vous ? » Le client est roi. Et ça, Inayah ne l’oublie pas. La brune avance jusqu’à la barre et s’arrête à ses côtés. Elle attend les instructions du client, espérant qu’il n’aura pas de demandes trop exigeantes, comme elle en a déjà reçues.
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Inayah Petrova
Cassian D. Kristoff
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Ton cœur frappe au rythme de la musique. C’est une sensation que tu ne connais que trop bien. C’est cette espèce de déchéance qui a rythmé ton adolescence. Ta grand-mère te pensait bien au chaud sous ta couette alors que toi tu faisais le mur pour te rendre aux plus grosses fêtes. En plus, tu n’allais même pas là-bas pour picoler, t’allais là-bas juste pour chercher les embrouilles, te trouver une bonne gueule à fracasser. Aujourd’hui, ce n’est toujours pas une murge que tu es venu te prendre, mais voir cette femme qui se déhanche sur la scène. Tu ne fréquentes pas ce genre de lieu en temps normal. A vrai dire, tu n’oscilles qu’entre ton salon et la maison, ajoutant à cela quelques sorties occasionnelles pour ta fille, mais tu n’es pas le genre d’homme à fréquenter les bars, boîtes, ou toutes ces choses qui s’en suivent... Mais un jour tes collègues ont insisté, et t’as fini par céder. Laissant Amaya a la femme de ton collègue, tu t’étais laissé entraîner dans ce lieu que tu n’arriverais pas vraiment à décrire à quelqu’un qui ne l’aurait jamais vu. Etrange. C’est le seul mot qui te vient en tête. Tu l’as d’ailleurs direct détesté. Très peu pour toi. Et tu ne serais jamais revenu si tu n’avais pas croisé cette jeune femme la dernière fois. Inayah, la jeune femme que tu as engagée y’a plus de neuf mois pour garder ta fille en ton absence. Au premier abord, ça t’a révolté. Tu confiais ta fille a cette femme. Une femme qui se déhanchait pour la perversité des hommes... Ce n’était pas le genre d’exemple que tu voulais donner à Amaya. Puis, quand tu as été rentré chez toi, tu as réfléchi à la question. Pourquoi donc faisait-elle ça ? Cette femme si douce qui avait réussi à s’attirer la convoitise de ta fille pourtant si solitaire, si renfermée sur elle-même. Ce n’était pas son genre. Puis, petit à petit, ça a fait son chemin dans ton esprit, toutes ces petites choses, ces choix. Rentrer à pied, rechigner dès lors que de l’argent est en jeu, son air fatigué. Et tu as compris. Du moins, tu n’es sans doute pas conscient des enjeux, mais tu as compris que ce n’était pas par plaisir qu’elle faisait cela. Dès lors, tu n’as plus pu lui en vouloir. Et d’ailleurs, tu t’es aussitôt mis en tête de lui venir en aide. Tu ne voulais pas la prendre en pitié, pas plus que lui offrir de l’argent gratuitement. Alors t’as commencé à venir tous les soirs, dès que tu le pouvais. A t’arranger avec le patron, pour réserver ses créneaux, qu’elle ne se retrouve pas face à un pervers. Tu ne signais jamais, tu ne dévoilais pas qui tu étais. Tu sais déjà qu’elle n’aimerait pas que tu fasses ça. Alors tu t’es contenté de laisser des petits mots anonymes, lui laissant le plaisir de soirée libre, tous frais payés. Mais plus le temps passe, et moins tu supportes de la voir bouger ainsi, exposée au regard de ses vautours. Alors ce soir, le programme est différent. Ce soir, tu ne laisseras pas de mot. Ce soir, tu comptes bien te présenter à elle, et par la même occasion, peut-être essayer de la dissuader de continuer dans cette voix. Il se passe un truc, avec cette femme, et ça te retourne le bide. Parce que t’en as conscience. Tu n’aurais pas bougé le petit doigt pour une autre... mais pour elle.
Quand elle quitte la scène, tu quittes ton recoin sombre, à l’abris des regards. Si tu viens la voir de manière récurrente, tu t’arranges pour être discret, qu’elle ne se rende jamais compte que tu es là. Tu prends la direction de locaux privé, fait un bref signe de la tête au patron lorsque tu passes. Tu glisses ton masque sur ton visage, recouvrant tous les trais qui pourraient permettre à quelqu’un de te reconnaître. Et tu traces jusqu’à la chambre qui vous ai réservé depuis des semaines, mais dans laquelle tu n’as jamais foutu les pieds. Tu t’installes pour l’attendre, mais elle ne tarde pas à débarquer.
Et qu’elle est belle. Magnifique. Malgré son propre masque qui recouvre la première partie de son visage, sa tenue ne cache pas grand-chose de son corps si attractif. D’ailleurs, à la bouffer des yeux, t’en oublies sa question. Merde, si tu ne réagis pas plus vite, tu vas te faire griller, et ce n’est pas le bon plan. « Et si vous veniez vous installer à côté de moi, pour l’instant ? On pourrait peut-être commencer par discuter ? » Tu tapes la place à côté de toi, mais interromps vite ton geste, te trouvant ridicule. C’est difficile, c’est la première fois que tu fais ça, et tu ne sais pas comment agir. Sans parler du fait que tu ne souhaites pas qu’elle te reconnaisse. « Vous pouvez aussi vous détendre, je ne vous demanderais pas de faire quelque chose que vous ne souhaitez pas faire... » Tu retiens de justesse son prénom qui allait s’échapper de tes lèvres. Tu ne dois pas te trahir de cette manière, il faut que tu fasses attention. Alors qu’elle prend place à tes côtés, tu ne peux empêcher tes doigts de glisser dans ses cheveux, premier geste vraiment intime que tu partages avec elle. « Vous êtes une très belle femme » Tu fermes les paupières, pour te concentrer. L’idée ce n’était pas de succomber à son charme. « Vous ne devriez pas fréquenter ce genre de lieux, vous savez » Tu te demandes si elle fera le lien entre toi, et les mots laissés ces derniers temps.
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Cassian D. Kristoff
Inayah Petrova
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Inayah n’apprécie pas ce rendez-vous imposé dans la chambre 21. Dans le fond, si elle y va malgré son cœur qui tambourine dans sa poitrine, c’est uniquement pour gagner un peu plus d’argent. Dans le fond, la brune espère qu’elle va tomber comme toujours, sur un papier qui lui indiquera qu’elle est libre pour la soirée, avec une somme d’argent. Cela lui permet de payer quelques médicaments supplémentaires à sa mère et de pouvoir remplir un peu plus le frigo. Par exemple, même acheter un peu de glace à sa sœur, en vue de combien cette dernière aime ce genre de dessert. Grimpant à l’étage, Inayah espère sincèrement qu’elle va réussir et que tout va bien se passer. Inspirant grandement pour se donner du courage, la brune se force à ouvrir la porte. Elle entre dans la pièce avant de refermer derrière elle. Après quelques minutes, son regard s’habitude à l’obscurité et c’est ainsi qu’elle se retrouve face à un homme. Merde ! Elle qui pensait avoir un papier pour seule compagnie. Ce n’est sûrement pas son protecteur, distributeur de papier. Soupirant discrètement, Inayah repère la barre qui est illuminée, signe qu’il a demandé un show. Mais reste à voir si ce n’est que ça, ou s’il a des exigences supplémentaires. Après tout, quand le client donne suffisamment, ce qui se passe dans ces chambres, restent dans ces pièces. Alors certes, Inayah pourrait refuser, mais elle a besoin de cet argent pour sa mère. Aussi, elle se contente de faire ce qu’on lui demande, même si certains hommes la répugnent au plus haut point.
S’arrêtant à côté de la barre, elle demande à l’inconnu ce qu’il désire. Après tout, elle est là pour le servir, alors qu’il a dû verser une sacrée somme pour avoir cette pièce. Pendant quelques secondes, elle patiente, ne sachant pas s’il l’a entendu ou non. Mais au même moment qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole, il réagit enfin. Inayah le regarde avec des yeux ronds, se demandant s’il est sincère ou non. Mais vu qu’il s’agit là de sa demande, elle n’a pas d’autres choix. Avançant, elle prend place à ses côtés. Mais elle reste droite, figée, comme si on allait la tuer. Inayah n’a qu’une envie : fuir. Se détendre ? Elle n’est pas sûre d’y arriver. Après tout, son cœur frappe rapidement dans sa cage thoracique, comme s’il allait exploser. Sans parler qu’elle est presque nue aux côtés d’un homme qu’elle ne connait pas. « Vous voulez parler de quoi ? » C’est lui qui décide, pas elle. Il a beau dire qu’elle ne peut faire que ce qu’elle veut, pourtant, si elle avait le choix, Inayah ne serait pas là. Non elle serait bien au chaud dans son lit, ou alors en train de dessiner avec Amaya qui se moquerait car elle est nulle en dessin. La brune frisonne en sentant la main de l’homme qui passe dans ses cheveux. Pourtant, alors qu’elle devrait avoir peur, elle ne ressent qu’un sentiment étrange dans son cœur. Comme si ce contact pouvait l’apaiser, alors, Inayah se détend doucement. Baissant son visage, elle se demande bien pourquoi il lui dit qu’elle est belle. « Je pense que vous faites erreur, sans vouloir vous offenser … » Elle n’est pas belle. Non loin de là même. La brune se déteste, alors que des mains inconnues se posent sur elle au quotidien. Qu’elle se retrouve nue devant des hommes pour de l’argent. Non, il est clair qu’elle n’est pas jolie. Redressant son visage, Inayah le fusille du regard. C’est plus fort qu’elle, même si la brune sait que ce n’est certainement pas dans les attentes que l’on a pour elle. « Parce que vous croyez que je fais ça avec plaisir peut-être ? » Elle serre les poings de colère. Finalement, elle a hâte que cette séance privée soit terminée. Mais surtout, elle ne peut s’empêcher d’avoir une haine profonde vers la personne qui lui envoyait des papiers, qui ne l’a pas fait ce soir. Se redressant vivement, l’esprit brouillé par la colère, elle le regarde froidement. « Vous voulez quoi ? Que je me déshabille ? Une danse sexy ? Une pipe peut-être ? Ou juste me baiser comme un forcené pour prendre votre pied au risque de me faire du mal ? » Elle est vulgaire, impulsive, bien trop franche. La réalité de tout ce qu’elle a pu déjà vivre entre ces murs. Mais c’est son meilleur moyen de défense, de se protéger. Surtout face à une telle situation. « Dites-moi rapidement, histoire qu’on en finisse. » Elle se referme sur elle-même. L’idée qu’il pense qu’elle est là par plaisir, la met hors d’elle. Le défiant, Inayah attend patiemment, malgré sa colère sourde, de savoir ce qu’il veut. Elle fera tout le plus rapidement, peu importe sa demande, histoire d’avoir son fric et de quitter cet endroit maudit. Avec de la chance peut-être que Cassian sera encore réveillé et elle pourra lui envoyer quelques messages histoire d’oublier tout de cet inconnu qui lui semble quelque peu familier.
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Inayah Petrova
Cassian D. Kristoff
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Assis en train d’attendre la jeune femme, tu grattes une tâche invisible sur ton pantalon. T’ignores de quelle manière te comporter avec elle. Déjà, quand tu la côtoies au quotidien pour la garde de ta fille, tu ne sais sur quel pied danser, mais là, de manière inconnue, alors que vous portez chacun un masque, que vous êtes censés ignorer l’identité l’un de l’autre, mais que toi tu n’as pour seule donnée anonyme que ce que tu comptes faire de toutes ces informations, c’est encore plus flou. Alors que la porte s’ouvre, tu calmes les tremblements qui agitent avec fébrilité ton genou, signe de grande tension. Tu prends une grande inspiration, tu souffles un bon coup, et t’essaie de te comporter comme si vous ne vous connaissiez pas, comme si cette pièce n’était pas censée être réservée pour que tu prennes ton pied avant de te tirer lâchement. Parce que tu n’es pas là pour ça, mais pour l’instant, tu es le seul à le savoir. Alors tu t’efforces de ne pas être trop maladroit, de te comporter de manière à peu près normale. « Je ne sais pas... Vous pourriez me dire ce que vous aimez faire dans la vie, par exemple ? » Parler, c’est bien beau, mais pour dire quoi ? Tu n’es qu’un crétin qui n’a pas su quoi dire, et qui a lâché la première chose qui lui est passé par la tête. N’importe quoi. Mais tu as à peu près réussi à rattraper les choses, et en plus ça te permettra de réellement en savoir plus sur elle, parce que vous n’avez jamais eu beaucoup de temps pour échanger sur des questions banales du genre. Votre principal sujet d’échange reste ta fille. « Non, je vous assure, vous êtes ravissante. » Tu te sens con à lui dire ça, mais tu ne supportes pas qu’elle reste dans cette idée de mauvaise image de soi. T’as besoin de la rassurer, de la réconforter là-dessus. T’essaies de briser ce silence comme tu peux, parce qu’il te gêne, parce qu’il est inconfortable. Tu aurais mieux fait de faire comme tous les autres soirs, juste laisser ce bout de papier à son intention. Cela aurait évité ce genre de confrontation délicate. « Non, je... » Mais qu’est-ce qui t’as pris de lancer un sujet comme celui-là... Tu ne voulais pas la blesser, insinuer quoi que ce soit... Mais c’est de toute façon trop tard pour remballer ta connerie, elle est déjà debout, en colère contre toi. Et chaque mot qu’elle te balance à la gueule plante une nouvelle épine dans ton cœur. Parce que tu te doutais qu’il se passait des choses pas très jolies ici. Mais t’étais loin d’imaginer de telles choses. Et si tu te rends compte que certaines choses te font très envie – tu n’aurais rien contre l’idée de voir à nouveau son corps se déhancher mais juste pour toi – d'autres te déchirent de l’intérieur. Tu n’as pas envie de la savoir entre ces murs, à faire ce genre de chose. Tu n’as pas envie de la savoir entre les mains de type aussi véreux que ça, qui ne sont même pas capable de s’inquiéter du corps de leur partenaire. Coucher pour le plaisir, oui, chacun fait ce qu’il veut de son corps, tu n’as jamais rien eu contre ça. Mais pas au détriment de l’autre.
Tu te redresses d’un coup, et brise la distance entre vous de quelques enjambées rapides. Tu aurais dû t’arrêter là, te contenter de ça, mais tu ne peux t’empêcher de d’entourer son visage de tes mains. « J'ai été maladroit, je vous prie de m’excuser... Je ne voulais pas vous blesser » Tu soupires. C’est tellement difficile de trouver les bons mots, de savoir de quelle manière agir avec elle. « Je vous l’ai dit, je ne vous ferais rien faire que vous ne désirez pas. » T’insistes là-dessus, parce que t’as envie qu’elle se détende, qu’elle soit elle-même, au moins pour ce soir. Qu’elle ne s’efforce pas d’être une personne qu’elle n’est pas, juste dans l’intention de récupérer cet argent qui lui semble si nécessaire pour une raison que tu ignores encore. « Je ne compte pas coucher avec vous, et vous n’avez pas besoin de vous déshabiller non plus. Il en va de même pour la danse, sauf si vous le désirez bien sûr... » Tu laisses planer le sous-entendu. Tu ne la forceras à rien, mais si jamais l’envie lui prends, tu ne refuseras pas non plus. « Vous êtes belle quand vous danser, c’est difficile de détourner les yeux de vous » Tu confesses cette vérité du bout des lèvres, pour éviter qu’elle ne se méprenne sur tes intentions. « Si vous le permettez, j’aimerais juste passer une soirée en votre compagnie, à discuter, à échanger... Rien de plus. Ça vous irait ? » Tu retiens ta respiration. Elle pourrait aussi bien te foutre à la porte. Tu ne t’en formaliserais pas, ce n’est sans doute pas une demande très habituelle.
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Situation amoureuse : Célibataire, mais son cœur bat pour son patron bien plus vieux.
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Inayah est surprise lorsqu’il lui annonce qu’il veut parler. Elle se demande bien de quoi ils vont pouvoir échanger, alors qu’elle ne le connaît même pas. D’ordinaire, les hommes lui demandent de faire son show, de danser, avant de se déshabiller pour la prendre avec force. Ce n’est jamais pour lui plaire, mais elle sait que de cette manière, bien qu’elle se force à déconnecter son cerveau, elle gagnera pas mal d’argent. Réfléchissant à la question, toujours figée, la brune n’ose pas faire un mouvement. Peut-être qu’il est en train de la manipuler ? « Je … J’aime faire de la photographie. » Ainsi, elle ne parle pas tellement d’informations personnelles. Après tout, Inayah se retrouve dans une pièce sombre, avec un homme qu’elle ne connaît même pas. Frissonnant en sentant la main de l’inconnu dans ses cheveux, la brune n’a pas autant peur de ce contact qu’elle le pensait. Chose bien étrange pour elle. Quand l’homme lui annonce qu’elle est belle, la brune ne peut s’empêcher de répliquer. Elle ne l’est pas. Tout son corps est sali par de nombreuses mains qui l’ont touché. Secouant négativement la tête, Inayah se retient de répliquer. Après tout, le client est Roi et elle ne peut pas le contredire au risque de voir son argent partir. Peut-être qu’il lui donnera même un peu plus, si elle fait ce qu’il attend. Mais la suite, la brune ne s’y attend pas. Elle sert les dents, avant de lui demander s’il pense sincèrement qu’elle est là avec plaisir. Si elle avait le choix, elle aurait sa propre galerie photos, sa propre boutique, et elle ne vivrait que de ça. Mais elle n’a pas le choix. Inayah doit travailler pour payer le loyer, aider sa mère et surtout, pour aider sa sœur a continué ses études. Se redressant vivement, Inayah voit rouge. Alors elle balance la vérité bien en face, lui demandant clairement ce qu’il veut. Après tout, il est comme les autres : il croit qu’elle n’est qu’une fille de joie. Aussi, il n’a qu’à se décider rapidement, histoire qu’elle puisse rentrer chez elle, parler peut-être avec Cassian, avant de s’endormir en larmes. Quand il se redresse, Inayah a un geste de recul, pensant qu’elle l’a blessé et qu’elle va recevoir un coup pour sa mauvaise conduite. Mais contre toute attente, elle sent ses mains sur ses joues. Plantant son regard dans celui de l’homme, elle y trouve de la sincérité. Il s’excuse de son comportement. Mais Inayah ne répond rien. Encore bien trop énervée, elle ne pèse pas le poids de ses mots. « Trop tard pour ça. Vous me forcez à être ici. » S’il n’avait pas payé pour cette soirée, la brune serait peut-être déjà chez elle depuis longtemps. Mais bon, elle doit relativiser : cela lui permettra d’avoir un peu plus d’argent pour acheter les médicaments de sa mère. Serrant et desserrant les poings pour se calmer, Inayah inspire profondément pour effacer sa colère. L’homme reprend la parole, et la brune comprend qu’il aimerait bien qu’elle danse. Son compliment n’est pas là pour la rassurer, mais dans le fond, c’est la première fois qu’on lui dit une chose gentille sans vouloir coucher avec elle après. Elle n’a pas tellement le choix que d’accepter. Hochant la tête doucement, Inayah se détache de l’inconnu. « Très bien. Vous avez intérêt à ce que je touche mon argent ce soir. » Ce n’est pas toujours le cas, mais elle espère que cette fois-ci, elle aura au moins un ou deux billets. Détournant les talons, la brune va chercher la petite télécommande qui se trouve un peu plus loin. Elle l’attrape avant de la tendre à l’inconnu. « Tenez, choisissez votre musique. » Après tout, s’il veut qu’elle danse, il faut un rythme. S’asseyant, la brune enlève ses chaussures. Les lanières lui font un mal de chien, son épiderme étant encore marqué par tous ces soirs à les porter. Allant vers la barre, la jeune-femme s’étire avant de se mettre en mouvement. Doucement, tranquillement, puis elle se laisse emporter par la musique. Contrairement à d’habitude, elle chercher régulièrement du regard l’homme. Elle espère qu’il aime. Tout en ondulant en rythme, Inayah reprend la parole. « Vous voulez échanger sur quel sujet ? » Attrapant la barre, elle se hisse dessus avant de se laisser glisser. Quelques figures, avant de reposer les pieds sur le sol. Elle joue un rôle, comme toujours. Avançant dans la pièce vers l’homme, la brune fait ce que bien d’autres hommes lui ont demandé avant. Dans le fond, ils sont tous les mêmes non ? Sauf Cassian, c’est ce qu’elle se répète. Elle est persuadée qu’il tente de la manipuler. S’arrêtant devant lui, elle ondule un peu, toujours en rythme, avant de s’asseoir sur ses genoux. Glissant les mains sur son torse, bougeant les hanches au son des vibrations musicales, elle penche la tête pour poser ses lèvres sur son cou. Pendant quelques secondes, Inayah le mordille avant de murmure doucement à ses lèvres. « C’est bien ça que vous vouliez n’est-ce pas ? » Elle est sûre que c’est ce qu’il veut, bien qu’il ne veuille pas l’avouer.
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Crédits : curious
Mer 22 Juin - 13:16
Jouer avec l'interdit.
@Inayah Petrova & Cassian.
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Tu trembles. Pas de peur, mais d'appréhension. Parce qu'elle pourrait te reconnaître en un clin d'œil. Parce que tu ne sais pas de quelle manière te comporter avec elle. Parce que c'est nouveau pour toi. A une époque, lorsque tu étais encore jeune et con, que tu aimais les femmes et que tu en profitais, tu aurais adoré finir dans une chambre comme celle-ci, mais tu n'avais pas l'argent nécessaire pour te payer ce luxe. Aujourd'hui, tu as l'argent, mais ça ne t'intéresse plus. Tu as grandi, tu veux offrir une stabilité à Amaya, et la jeune femme qui entre dans la pièce envahi chacune de tes pensées alors que tu t'efforces de ne pas penser à elle. C'est comme une décharge électrique, elle est toujours là, présente, dans chaque parcelle de ta tête, pour te donner une décharge quand tu en as besoin. La première chose qui t'a plus chez elle, c'est sa manière de se comporter avec ta fille, elle ne l'a jamais brusqué, l'a jamais traité comme une idiote ou une espèce d'alien juste parce que la communication n'est pas facile pour elle. Elle s'est adaptée, et Amaya est de suite tombée sous son charme, propulsant ton cœur dans des contrées qu'il n'avait plus exploré depuis longtemps. Très vite, tu es tombé sous le charme de sa fragilité. Malgré le roc qu'elle semble être, et qu'elle s'efforce à montrer au quotidien, tu n'as pas manqué de remarquer la tristesse et la fragilité sous jacente de la demoiselle. Et quand tu l'as découverte ici pour la première fois, son corps t'a envouté, et malgré la colère, lorsque tu as pris conscience du véritable enjeu qui se déroule ici, elle a fini de capturer ton cœur. T'es complétement à sa merci, tu t'en rends compte maintenant. Tu ne serais pas là, sinon. Tu n'aurais pas jouer à ça ces derniers jours, sinon. Tu n'aurais pas laissé des petits mots. Tu ne serais pas, un masque sur le nez, en train de lui faire face pour éviter qu'un autre ne lui fasse du mal. Tu as beau essayé de lutter, parce qu'elle est jeune, qu'il s'agit de la nounou de Amaya. Tu dois bien reconnaître que t'es fou de cette femme. Ton comportement le révèle bien assez pour que tu ne sois d'ailleurs pas obliger de l'admettre à voix haute.
« La photographie ? C'est un domaine qui me fascine, je trouve ça exceptionnel comme certaines personnes reussissent à capturer des moments uniques » Tu n'as jamais été très doué pour ça toi, mais tu n'es jamais contre l'idée de voir de joli cliché. « Vous pratiquez depuis longtemps ? » T'es curieux, tu en profites, tu sais qu'elle ne répondrait pas forcément à tes questions si vous étiez chez toi, ou si elle savait qui tu étais...
Tu te rends compte trop tard, que tu l'as blessé. Ce n'était pas le but, tu voulais juste en savoir un peu plus, comprendre pour quelle raison elle s'est retrouvé à faire cela. Tu ne la juges pas, tu veux juste l'aider, t'aimerais tellement la sortir de ça. Pour elle, parce que tu te doutes que ce n'est pas par plaisir qu'elle agit, parce qu'elle mérite tellement mieux, et que tu aimerais lui offrir une vie différente. Mais aussi un peu pour toi, parce que plus tu imagines ces soirées, plus ça te rend dingue. Tu n'as pas envie que des enfoirés posent la main sur elle. Tu n'as pas envie que quelqu'un puisse mettre la main sur elle, tout court, en fait. « J'en suis désolé.. Et si je double le prix de cette soirée, est-ce que ca participerait a me faire pardonner ? » Tu lui lances un sourire. T'as envie de lui avouer que si t'es là, c'est juste pour ne pas risquer qu'un autre prenne ta place. Mais cela n'aurait pas de sens pour elle. Elle ne te prendrait que pour un de ces gros pervers, alors que c'est tout l'inverse.
A quelques pas d'elle, à peine, t'essaie de la réconforter, de mieux te faire comprendre. Tu ne la traiterais jamais comme eux. Tu ne supportais déjà pas l'idée qu'il pose le regard sur elle, encore moins leurs mains, mais rien qu'à l'idée qu'ils puissent la brutaliser, ça te met hors de toi. Tu attrapes la télécommande qu'elle te tend, un peu dubitatif. Merde, qu'est-ce que t'es censé faire maintenant ? Elle va vraiment danser juste pour toi ? Apparement ! Tu reprends ta place sur le canapé, et tu defiles sur plusieurs chansons. Rien ne t'attire. Jusqu'à ce qu'une fasse son apparition, une sur laquelle tu la déjà vu se déhancher avec ta fille un soir en rentrant. Alors tu portes ton choix sur celle-ci.
Mais quand elle commence a danser, là, juste sous tes yeux, tu te rends compte de ton erreur. Il aurait sans doute mieux valu qu'elle continue à te hurler dessus, là au moins ça ne te faisait pas d'effet. Parce que là, la voir se déhancher, avec des vêtements aussi minimaliste sur le dos... Tu ne peux plus nié, elle te fait un effet de dingue. Et s'il n'y avait pas toute cette merde entre vous, toutes ses raisons qui te retiennent, tu l'aurais déjà arraché à cette barre pour la plaquer contre le canapé sur lequel tu es assis. Mais tu ne peux pas. Tu l'effraierais. Sans compter que cette femme est bien trop jeune pour toi.
Pourtant, elle réveille des choses que tu ne t'expliques pas, et tu n'arrives pas à emmerger dans la réalité, si bien que sa question reste sans réponse. Ton regard est juste braqué sur elle, tu ne peux pas t'en détacher. Encore moins lorsqu'elle prend le parti de s'approcher de toi. De venir s'asseoir sur tes genoux. Là, tu crois devenir dingue. Tu t'efforces d'être impassible, de rester tellement une statut. Mais c'est impossible, tes mains décident pour toi, de venir se refermer autour de sa taille, de remonter en une longue caresse le long de sa colonne vertébrale. Le pire, c'est ce baiser. Un simple baiser, tout contre ta gorge. Mais ça te rend fou. Ses lèvres te rendent fou depuis déjà bien longtemps, alors les sentir contre ta peau, dans cette zone si délicate... « Arrêtez... Vous ne devriez pas faire ca.. » Tu avales difficilement ta salive, parce que c'est dur pour toi de laisser la vérité sortir. « Je meurs d'envie de vous embrasser... Et je vous ai promis de ne rien faire que vous ne voudriez pas vous même. Mais là, c'est vous qui tentez le diable. »
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Cassian D. Kristoff
Inayah Petrova
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La photographie est son domaine de prédilection, sa passion. C’est ainsi depuis toujours, malheureusement, Inayah n’a jamais eu les moyens de s’acheter un vrai appareil photo. Celui qu’elle possède est vieux, l’ayant récupéré sur une brocante. Dans le fond, la brune n’est même pas certaine qu’un jour, elle pourra se payer un appareil digne de ce nom. Et pour cause, il y aura toujours les frais médicaux de sa mère puis, les études de sa jumelle. Inayah lui payera tout, pour que sa meilleure moitié soit heureuse. Cette réponse semble convenir à l’inconnu, puis qu’il lui répond rapidement. « Plusieurs années. » Pour ne pas dire toujours. Mais elle n’a jamais pris de cours, ni eu un appareil correct. Mais ça, il n’a pas besoin de le savoir. La brune n’est pas là pour lui raconter sa vie, après tout. Mais la suite, la fait sortir de ses gongs. Elle s’énerve, bien trop impulsive pour son propre bien. L’inconnu se rend compte bien trop tard ce qu’il en est et il finit par s’excuser. L’homme reprend et soudain, il lui explique qu’il ne veut rien qu’elle ne veuille pas faire. Se détournant de lui, de ses mains, elle lui annonce qu’elle fera ce qu’il demande, à la condition qu’elle touche son argent ce soir. C’est déjà arrivé qu’elle n’ait rien, mais ce soir, elle en a besoin. Sa mère et sa sœur comptent sur elle. « Le double serait pour moi ou pour mon patron ? Si c’est pour moi, ça sera un premier pas pour vous pardonner. » Elle est sûrement un peu trop honnête. Mais dans le fond, vu comment se passe la soirée, Inayah n’a que ça en main pour gagner un maximum cette soirée. Se détournant, la brune va dans la salle qu’elle connaît que trop bien. Attrapant la télécommande, elle va lui donner pour qu’il puisse choisir le rythme de la soirée. Une musique de lancer. La brune tente de cacher son trouble, alors qu’un sourire idiot se fait sur ses lèvres. Inayah se souvient parfaitement de ce moment. Elle avait dansé avec Amaya comme une folle, avant que Cassian n’arrive. Il l’avait trouvé comme ça dans le salon, et elle avait rougi à l’idée qu’il l’ait vu comme une gamine. Faisant mine de rien, Inayah va rejoindre la barre au milieu de la pièce. Inspirant profondément comme à chaque représentation, elle se laisse emporter par la musique. D’abord doucement, puis avec plus de rythme. Contrairement à son habitude, la brune plante son regard dans celui de l’inconnu, malgré leur masque respectif qui cache leur visage. Pourtant, contre toute attente, Inayah n’a jamais eu autant confiance que ce soir, alors qu’elle se trouve aux côtés d’un homme qu’elle ne connait pas. Grimpant sur la barre, la brune se laisse retomber doucement, sachant que cette figure est appréciée car elle fait ressortir sa poitrine. Descendant de la barre, la jeune-femme avance en rythme, ondulant à chaque pas. Puis elle s’arrête à la hauteur de l’inconnu. S’installant sur ses genoux, elle continue ce mouvement sur lui alors qu’elle vient embrasser sa gorge. Les mains de l’inconnu viennent se poser sur ses hanches. Inayah avale difficilement sa salive, alors qu’un frisson remonte le long de sa colonne vertébrale, en même temps que la main chaude de l’homme. Sa poitrine frôle le torse de l’inconnu, alors qu’elle continue à mordiller la jugulaire de son client. La brune l’entend qu’il lui dit d’arrêter, mais pourtant, elle ne le fait pas. Pour une fois, elle prend légèrement du plaisir à le faire. Se redressant, un sourire aux lèvres, Inayah ne sait pas ce qui lui arrive. « Peut-être que j’en ai envie moi aussi ? » Elle continue de bouger son bassin contre celui de l’homme. Se rapprochant un peu plus de lui, elle se demande s’il va finalement l’embrasser. « Pourquoi vouloir embrasser une femme comme moi ? » Qu’a-t-elle de plus ? Elle est sale, alors que de nombreux hommes ont posé ses mains sur son corps. Retournant picorer la gorge de l’inconnu, elle caresse doucement son torse du bout de ses doigts manucurés. « Montrez-moi que vous êtes différents de tous ces hommes … » Elle murmure doucement, le mettant au défi. Peut-être qu’elle joue à un jeu dangereux, mais c’est elle qui décide de le faire, pour une fois.
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Inayah Petrova
Cassian D. Kristoff
s’inquiète d’un rien
Cassian D. Kristoff
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Âge : trente huit ans
Situation amoureuse : compliqué, il en pince pour sa nounou qui bien trop jeune
Orientation : hétérosexuel
Enfants : une petite fille de huit ans, adorable au possible du nom de Amaya
Logement : Greendale
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Mer 22 Juin - 16:01
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La photographie. Voilà donc l'une de des passions... Elle qui se montre si secrète, si renfermer sur elle-même.. Voilà une information qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, et tu comptes bien t'en servir contre elle. Il faudra juste que tu te montres malins pour pas qu'elle fasse le lien entre toi le patron, et toi son client. « J'espère que j'aurais un jour l'occasion de découvrir certaines de vos photos. Il parait que celle-ci révèle beaucoup la personnalité du photographe, c'est vrai ?. » Tu l'interroges, parce que maintenant que tu as cette information, tu es curieux de découvrir ce qu'elle prend, ce qu'elle enregistre derrière son objectif. D'ailleurs tu adorerais la voir faire. Peut-être que tu pourras aborder le sujet un soir, avant qu'elle ne parte. Tu le gardes dans un coin de ta tête.
« Je crois qu'une règle m'oblige à passer par le patron. Mais pour vous, je pourrais faire une exception. » Tu lui souris, toujours dans l'intention de te faire pardonner. Tu ne sais pas si ça fonctionne mais très vite, elle t'offre l'une de ces danses que tu aimes tant. Mais cette fois ci, tu es le seul à pouvoir en profiter. D'ailleurs, tu serais près à parrier que celle-ci est plus sensuelle que toutes celles que tu lui as vu effectuer sur scène. Et c'est pas pour te déplaire. Son corps qui bouge en rythme avec la musique t'attire, t'appelle. Un peu plus, et tu serais prêt à la rejoindre, à coller ton corps au sien. Mais tu as promis de respecter ses propres envies, et tu te doutes que c'est pas le genre de chose qu'elle souhaite avec le premier inconnu. Alors tu te contentes de l'observer, son regard captant le tien. Entre hésitation et désir de braise. Tu devrais partir, avant de faire une connerie, avant que la tentation de son corps se fasse plus forte que ta conscience. Mais impossible. Impossible de détacher les yeux de son corps de déesse. Impossible de ne pas vouloir d'elle. Impossible de partir. Tu ne peux pas cacher l'envie qui grimpe en toi, qui te dechire le ventre tellement c'est puissant. Des semaines que tu l'observes en douces, que tu contiens ces sentiments. Des semaines que tu refuses la vérité. Parce qu'elle est jeune, qu'elle est la nounou d'Amaya. Parce que tu ne peux pas imposer n'importe qui à ta fille. Mais si tu arrêtes de te poser des questions, tu te rends compte que cette femme tu la désires comme tu n'as jamais désiré une autre femme. Et tu ne peux plus le cacher. Tu peux juste te cacher derrière ce masque qui l'empêche elle, de connaître la vérité.
Et quand elle s'approche de toi, tu sais que s'en est fini de ta résistance. Tu ne feras pas le poids face à son corps qui te cherche. Contre toi, tu résistes tant bien que mal. Faibli, et glisse une main le long de son dos, pour la rapprocher de toi, qu'elle s'emboîte contre ton corps. Tu luttes, mais qu'est-ce que tu peux contre ses hanches qui ondulent contre toi ? Face à ses dents qui mordillent ta peau. Tu sais que tu auras une trace le lendemain. Une trace qu'il te faudra caché pour ne pas qu'elle se rende compte de la vérité. Mais bordel, sur le moment ce simple geste te fait un effet de dingue. Tu la supplies presque de s'arrêter. Tu ne souhaites pas perdre le contrôle. Tu ne veux pas l'obliger à faire quelque chose qu'elle ne désire pas. Mais pourtant, si tu t'écoutais, tu collerais tes lèvres aux siennes. Et, sa réponse, c'est presque comme si elle t'enjoignait à le faire. Tu croises son regard. Juste pour être sûr. Juste pour entrevoir son envie au fond de ses prunelles, qu'elle ne fait pas ça juste pour l'argent. Et tu cédes. Tu es faibles. Faible face à elle. Tu combles cette dernière distance qui menaçait de ton consumer. Et tu l'embrasses. Tu t'empares de sa bouche comme si elle était tienne. Tu la conqueres. T'es en territoire inconnu. Mais tu sais, à cet instant, que tu ne pourras jamais la laisser à un autre. Que tu veux qu'elle soit à toi.
« Vous êtes la plus belle femme que j'ai jamais vu » Tu retiens encore une fois son prénom qui menace de s'échapper de tes lèvres. Tes mains glissent sur ses hanches, et tu ne sais pas si tu cherches à la repousser, pour te contrôler, ne pas lui demander plus, ou si tu veux la rapprocher encore plus de toi, jusqu'à ce que vos corps se fondent l'un dans l'autre. Alors tu la laisses prendre la décision pour vous. Tu la laisses se rapprocher. Te torturer encore un peu plus. Te déchirer les entrailles avec cette envie de la posséder. T'attrapes une nouvelle fois ses lèvres, juste pour la faire taire, juste parce que tu veux retrouver cette douceur, ce goût exquis. Ce sentiment de voler lorsqu'elle est si proche de toi. « Je ne peux pas. Ne me demandez pas ça. Vous me detesteriez d'abuser de la situation. » Tu la veux. Oui. Comme tu n'as jamais désiré une autre femme. Pas même ton ex, la mère de ta fille. L'impatience se mêle à l'envie, te bloque la respiration. Mais ne vaudrais tu pas mieux que les hommes qui l'ont serré entre deux rendez-vous, comme des sauvages. Tu ne veux pas qu'elle te prenne pour un de ces porcs. « Pas comme ça. » Non, tu ne veux pas faire les choses de cette manière. C'est pas assez bien pour elle. Pas assez digne. Tu veux pouvoir aduler son corps, le chérir. En prendre soin. Pas le lui voler dans une chambre dans laquelle tu mets les pieds pour la première fois. Une chambre qui l'a vu avec d'autre homme. Tes lèvres glissent le long de sa mâchoire, de sa gorge que tu viens embrasser. D'une poigne ferme, tu bloques ces hanches l'empêchant de continuer à bouger contre toi. « Arrêtez. Je ne sais pas ce que vous cherchez. Mais je ne suis pas comme eux. Je ne vous baiserais pas sans une honce de remorts.. » Une de tes mains glisse le long de son visage, le redresse pour croiser son regard. « Je ne compte pas te baiser. Jamais. Je compte bien te faire l'amour, un jour. Prendre soin de ce corps. »
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Inayah Petrova
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La photographie a toujours été sa passion. Malgré son fort caractère, Inayah n’est pas le genre de personne à aimer être sur le devant de la scène. Chose qu’on pourrait avoir du mal à croire, lorsqu’on la voit tous les soirs ou presque, danser à l’Urukaï. Mais pourtant, c’est bien là la réalité des choses. Et protéger derrière son appareil photo, la brune peut immortaliser divers moments sans qu’on sache que c’est elle. C’est ce qui lui plait en premier lieu. Et en second lieu, c’est de pouvoir embellir une chose quotidienne, alors que si on la regarde au premiers abords, on n’y trouverait rien d’intéressant. Elle pourrait se lancer dans toute cette explication, mais à quoi bon ? L’inconnu en a strictement rien à faire. Haussant les épaules, Inayah n’a pas réellement de réponse à lui apporter. « Peut-être. Je n’en fais pas assez pour le savoir. » Surtout qu’elle n’a pas le temps ni les moyens de s’attacher un appareil correct. Mais il y a des priorités dans la vie et ça, la brune le sait depuis toujours. Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’elle doit prendre soin de sa mère, et elle a fait plusieurs petites choses illégales pour l’aider. Fort heureusement, elle ne s’est jamais fait prendre, mais dans le fond, cela reste ancrer dans sa mémoire malgré tout. Il continue et la suite fait vriller Inayah. Elle sait qu’elle devrait rester calme, qu’elle n’a pas le droit de réagir de la sorte avec un client. Mais c’est plus fort qu’elle, alors qu’il croit qu’elle se trouve à bosser ici, par envie. Ce n’est pas le cas et ça ne le sera jamais. Qui voudrait réellement faire ça, sans un besoin cuisant d’argent derrière ? Se détachant de lui, elle veut bien finalement se plier à ses exigences, à la condition qu’elle touche quelques billets. S’il veut se faire pardonner de sa maladresse, l’inconnu a tout intérêt à accepter cette part de conditions. « Va pour l’exception alors. » Et qu’il ne pense pas à revenir dessus, même si dans le fond, Inayah doute qu’elle pourra y faire grand-chose s’il venait finalement à ne rien lui donner. La laissant choisir la musique, la brune va finalement danser. C’est différent des autres fois, alors qu’elle le fait avec un peu plus d’envie. Ce n’est pas un souhait total, mais c’est déjà mieux que rien. Ondulant au rythme de la musique, elle sait qu’elle est callée parfaitement sur le tempo. Une sorte de don, comme dirait certaines de ses collègues. Pourtant, ce n’est nullement voulu, elle suit juste les notes qui traversent son corps. Puis finalement, captivée par son regard, Inayah avance vers lui au son de la musique. C’est tellement plaisant pour elle. Ondulant devant lui pendant quelques secondes, elle finit pourtant par s’asseoir sur ses genoux. Les hanches bougeant toujours au rythme des notes, alors qu’elle vient mordiller son cou délicatement. Il lui demande d’arrêter mais elle ne le fait pas. Non bien au contraire, elle continue. Cet inconnu a quelque chose de rassurant pour elle, ce qui lui permet d’être plus dans une envie que dans un côté forcé. Dans le fond, il lui fait penser à son patron. Un homme qu’elle ne pourra jamais avoir, alors autant se rapprocher d’un potentiel sosie non ? Le mettant au défi, Inayah se demande bien pourquoi il voudrait embrasser une femme comme elle. La brune n’a rien de charmant. Mais finalement, il cède. Et il l’embrasse. Elle lui rend son baiser avec ardeur, alors que dans son esprit, elle s’imagine que c’est Cassian. C’est plus facile pour elle de profiter ainsi de cet échange. Immédiatement, la brune glisse les mains autour de son cou, alors qu’elle ne peut voir le visage de l’homme à cause du masque qu’il porte. Un nouveau compliment, mais Inayah ne répond rien. A quoi bon, alors qu’elle n’est pas d’accord avec lui ? Continuant d’onduler les hanches sur lui, elle frisonne à la présence de ses mains chaudes et grandes sur ces dernières. Se rapprochant de lui, la brune le met une nouvelle fois au défi en lui demandant de lui prouver qu’il est différent des autres. Mais l’inconnu ne lui répond pas et l’embrasse une nouvelle fois. Elle frisonne à chaque baiser, à chaque caresse. Mais finalement, il recule dans cette histoire. Il ne veut pas. Pas comme ça. Mais la brune n’a pas le temps de répondre, qu’elle sent ses lèvres contre sa mâchoire. Rejetant la tête en arrière pour lui donner un meilleur accès à sa peau, Inayah sent ses mains qui serrent ses hanches, alors que son esprit se prend à imaginer Cassian dans cette pièce. Il l’arrête en plein mouvement. Fin de la partie. Fin du rêve. Baissant les yeux, elle se demande ce qui va maintenant se passer. Il est cru dans ses propos et pourtant, cela rassure le cœur de la brune. Elle sent sa main sur son visage et elle redresse son regard glacial sur lui. « Vous ne me connaissez pas, aussi, comment pouvez-vous tenir de tels propos ? » Comment un homme pourrait-il vouloir chérir un corps qui se donne à d’autre pour de l’argent ? Surtout un corps qui lui est totalement inconnu. Sans parler qu’elle est déjà amoureuse … Soupirant discrètement, Inayah détache ses bras de son cou. « Que voulez-vous de moi dans ce cas, si vous ne voulez pas baiser ? » La brune crache un peu trop sèchement ce dernier mot. Mais tout ce qu’elle a vu et dû faire dans cette chambre, ça lui retourne l’estomac. La musique s’arrête au même moment, pour quelque chose de plus doux. Cela donne envie à Inayah de se blottir dans les bras de son patron, pour se reposer. Mais rien que l’idée de dormir dans un tel lieu, fait battre son cœur beaucoup plus rapidement. Elle frissonne, ayant soudain froid. Et elle décide de poser la question qui lui brûle les lèvres. « Pourquoi payer une telle somme, pour finalement, ne pas me baiser ? Je ne suis pas à votre goût malgré les différents compliments que vous m’avez fait ? Ou alors je ne suis peut-être pas assez soumise et vous voudriez me coller un collier, une paire de menottes et un bâillon pour ne plus m’entendre ? » On lui a déjà fait toutes ces choses, pour ça qu’elle les lance comme ça. Mais dans le fond, Inayah cherche juste à comprendre pourquoi il a payé autant, alors qu’il n’en profite pas.
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Inayah Petrova
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Jeu 23 Juin - 7:33
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A califourchon sur tes cuisses, tu sens son corps contre le tien, cette bouffée de chaleur qui envahi ton corps. Tu la désires comme tu n'as jamais désiré une femme. Et tu l'embrasses comme si c'était à la fois la premiere, et la dernière fois que tu pourrais te permettre un tel écart. Parce que dans le fond, une fois que tu seras sortie de cette chambre, que tu auras retrouver ta véritable identité, tu sais que ça ne pourra pas se reproduire. Elle est jeune, elle se fiche bien de son patron. Tu n'es clairement pas dans la tranche d'âge des hommes qu'elle regarde. Tu l'embrasses, encore et encore. Tu n'arrives pas à quitter ses lèvres. Tu n'arrives pas à t'en éloigner. Mais tu finis par te résoudre. Parce que tu ne veux pas déraper. Tu ne veux pas faire une connerie que tu regretterais. Tes pensées sont déjà amer de t'être comporté ainsi. Parce que tu as pris ce que tu souhaitais d'elle. Tu ne vaux sans doute pas mieux que les autres. Alors tu arrêtes tout, pendant que tu en es encore capable. Tu bloques ses hanches, l'empêche de remuer, de s'approcher encore plus. « Quand peut-on prétendre connaître quelqu'un ? Je suis là tous les soirs. Je vous offre une soirée de tranquillité depuis des semaines, chaque soir. Je ne vous connais peut-être pas intimement, mais est-ce que j'en ai besoin pour vouloir vous traiter de manière convenable ? » Ca te paraît l'évidence même. C'est normal. C'est plutôt l'inverse qui ne l'ai pas, qui mériterait qu'on s'insurge.
Tu te rends compte que tu aurais mieux fait de continuer avec les petits mots. C'était une erreur de venir ici. Déjà parce qu'elle aurait pu découvrir qui tu es. Mais aussi parce que cette discussion est en train de prendre un tournant que tu n'imaginais pas. Tu ne sais plus quoi lui répondre. Tu ne sais plus quoi lui dire. Ce que tu peux lui avouer. « Prendre soin de vous. Et bien plus encore. Mais vous avez raison sur une chose. Nous ne nous connaissons pas. Et si vous el permettez, j'aimerai revenir. Pouvoir vous revoir. Discuter. Apprendre à vous connaître. Je ne souhaite rien de plus que partager quelques heures avec vous. Je continuerais à payer. » Tu préfères rajouter ce détail, quelle comprenne bien que tu n'es pas là pour profiter d'elle.
« Pour vous protéger. Parce que je ne supporte pas qu'un autre vienne à ma place et vous fasse du mal. » Tu te sens un peu minable de confesser cela comme ça. Parce que pour toi, ça a du sens, mais pour elle, tu n'es qu'un étranger. Tu crains qu'elle finisse par crier au fou, qu'elle ne souhaite plus te voir. Et si c'est le cas, comment feras-tu pour empêcher quelqu'un d'autre de l'approcher ? Tu as un compromis avec le patron, mais si Inayah fait la demande pour ne plus te voir, aucun doute que c'est elle qui aura le dernier mot.. « Je ne supporte pas l'idée qu'un autre pose sa main sur vous.. Vous me rendez fous, tous les soirs, à vous offrir en spectacle à tous ses regards pervers. » Merde. Tu n'arrives pas a t'exprimer. Et tu crains qu'elle le prenne mal a nouveau, alors que ce n’est pas l'idée. « Je ne vous veux que pour moi » Ca y'est, tu la lachais cette bombe qui menaicait d'exploser. Tu l'as dans la peau cette femme. Et tu as beau essayer de te raisonner, de penser a la stabilité que tu souhaites offrir a ta fille. En fin de compte, tu arrives toujoirs à la meme conclusion : c'est elle que tu veux. C'est aussi elle que souhaite ta fille. Tu te fiches de l'âge, des quand dira-t-on. Tu veux juste qu'elle fasse parti de votre vie. Mais tu sais que le souhait n'est sans doute pas le meme de son coté. Sinon, elle ne te laisserait pas l'embrasser comme ca, ici, alors que tu n’as rien demandé, alors qu'elle ignore qui tu es. Tu la repousses delicatement, la fait glisser de tes cuisses pour la deposer sur la banquette a côté de toi. T'as besoin d'un peu de recul. Ca fait beaucoup de revelation, autant dans ce que tu lui as confié, que dans ces propres revelations sur ce qu'il se passe ici. Tu passes une main dans tes cheveux, te les arrache presque. Tu te retiens de retirer ce masque debile. C’était une mauvaise idée. Tu fais les sens pas. Tu t'agites, jusqu'a ce que ton coeur finisse par reprendre les commandes. Tu t'approches d'elle a grand pas, la saisie par la nuque pour la pousser a se relever, a te faire face. C'est peut-être un poil trop violent, mais tu as un peu perdu le contrôle de toi-même. Et tes lèvres percutent a nouveau les siennes. Violentes, virulentes, quemandeuses. Tu la revendiques a travers se baiser.. « Ca me rend fou.. » Non, tu ne peux pas imaginer que quelqu'un lui fasse subir ca. L'attache, la soumette a ses plus pervers envies. L'humilie de la sorte. Ca te rend dingue. Tu sors ton porte monnaie de ta poche arrière, fouille a l'intérieur, et en retire tout l'argent que tu trouves. C'est bien au delà du double que tu as promis de lui donner. Bien bien au dela. « Prennez cet argent. Et profitez-en pour rester quelques jours loin d'ici. S'il vous plaît, prenez soin de vous. »
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Comment peut-il affirmer qu’elle est la plus belle femme qu’il n’ait jamais vue ? C’est tout simplement impossible, et pour cause, Inayah n’a rien de beau. Elle se hait d’avoir eu de nombreuses mains inconnues sur son corps, alors que ce n’est jamais par plaisir. Plantant son regard froid dans le sien, la brune lui pose la fameuse question. Après tout, le mensonge est quelque chose de facile. Et il reste un être humain qui peut très bien mentir pour arriver au but qu’il s’est fixé. Ses mains toujours sur ses hanches Inayah se demande bien pourquoi elle ne peut pas continuer. Peut-être que finalement, cette danse ne lui convient pas ? Mais quand l’inconnu annonce la suite, la brune reste surprise. C’est étrange pour elle d’apprendre ça. Finalement, cet homme est celui qu’elle voit comme une sorte de sauveur, depuis de nombreuses semaines. C’est grâce à lui qu’elle a pu rentrer le soir chez elle de bonne heure, au lieu de travailler. Qu’elle a pu acheter des médicaments à sa mère. Qu’elle n’a pas été obligée de coucher avec des hommes qui ne prenaient que leur plaisir. « Vous … Merci. » Il peut lire dans son regard combien elle est sincère de cette nouvelle. Combien elle le remercie. Détachant ses bras du coup de l’homme, Inayah se demande bien ce qu’il veut d’elle dans ce cas. Après tout, les hommes qui viennent ici sont là dans l’unique but de prendre leur pied. Alors si ce n’est pas ce qu’il veut, qu’a-t-elle à lui offrir ? Ecoutant avec grande attention la suite, la brune se demande si elle doit accepter. Il y a peut-être anguille sous roche ? Fronçant les sourcils, la jeune-femme se dit que c’est un moyen facile d’avoir de l’argent. Et pourtant, elle se méfie pour une raison inconnue. « Si vous payez, je ne peux pas refuser. » C’est une semi-réponse pour accord, mais Inayah a clairement besoin de cet argent. Et s’il lui en offre, en échange de quelques mots, la brune peut bien le faire. Inayah se demande bien ce qu’il veut. Rien n’est encore sûr … Aussi, pour comprendre un tel comportement, la brune lance ses questions. Peut-être qu’elle n’est pas assez à son goût ? Peut-être qu’il la désire plus soumise, comme des hommes ont pu le faire bien avant ? Lançant tout ça froidement, la brune se demande s’il va se montrer honnête. Mais sa réponse, remplie de sincérité, la fait douter. Est-il vraiment sincère ? En vue de son regard, il semblerait que oui. « Oh … » Inayah ne sait pas quoi répondre à une telle confession. Après tout, la brune se trouve face à un inconnu. Et elle ne le connaît pas. Sans parler que dans le fond, s’il espère plus, il se trompe. La brune est déjà amoureuse depuis bien des semaines de son patron, et il n’y a que lui qui hante ses pensées. Sauf que l’inconnu n’en a pas fini. Le regardant avec des yeux ronds, elle comprend. Peut-être est-ce un pervers ou alors, est-il vraiment sincère ? « Que pour … vous ? » Elle répète bêtement les mots qu’il vient de prononcer. Cela lui semble improbable, puisqu’elle n’est qu’une danseuse de charme. Comment un homme aussi riche, en vue des sommes versées pour cette pièce, pourrait-elle s’intéresser à la catin qu’elle est ? Il repousse Inayah et elle le regarde s’éloigner. Il va partir, elle n’aura pas la somme promise. Cela lui coûte, car sa mère a vraiment besoin de cet argent. Sans parler qu’elle se souvient de la facture d’électricité qui est arrivée il y a peu. Puis soudain, après avoir eu l’air de perdre patience, il revient vers elle. La brune sursaute en sentant sa main sur sa nuque, alors qu’il la relève brusquement. Il va la frapper, elle a un moment de recul. Mais contre toute attente, ses lèvres rentrent en contact avec celles d’Inayah. Ce baiser … La brune ferme les yeux et imagine que c’est Cassian qui l’embrasse ainsi. La brune rêve éveiller. Mais soudain il s’écarte et elle retrouve la réalité. Ce n’est pas son patron qui se trouve là mais un inconnu. Il lui file de nombreux billets. Elle peut bien faire ça pour lui. « Je … D’accord. Merci. » Elle s’éloigne. La soirée est finie. Elle veut parler à Cassian et dormir. Mais pourtant, la main sur la porte, Inayah se tourne vers lui. « Vous êtes le plus sympa des clients que j’ai eu, Monsieur …. J'accepte de vous revoir pour discuter, si mon patron accepte. Bonne soirée. » Et elle file. Une fois dans sa loge, elle range ses billets, se change et s’en va sans un regard en arrière. Attrapant son téléphone, elle voit que Cassian s’inquiète. La brune lui répond immédiatement, voulant oublier toute cette soirée.
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