Il était 18h quand mon assistante vient me voir pour me demander si elle pouvait partir plus tôt aujourd'hui, elle avait un rendez vous médical important. Je lui dis qu'il n'y a pas de souci. Elle me fait un sourire et me remercie, puis voyant que j'avais encore du travail, elle me demande si je veux qu'elle revienne au bureau après son rendez vous, je lui dis que non, que je finirais certaines choses chez moi...elle se propose de venir chez moi...si j'ai besoin de quoi que ce soit...je la remercie pour son investissement, mais je décline sa proposition, lui disant de passer une bonne soirée. Elle s'en va et je me replonge dans le travail. C'est une heure plus tard que je monte sur ma moto et que je prends la direction du manoir...il n'était pas si tard que cela finalement. L'avantage de vivre sur une petit île est que on rentre vite chez soi, pas de bouchon, c'est très différent à New York.

Dyl' ne devait pas arriver tout de suite, donc, afin de me détendre de ma journée, je décide d'aller me baigner un peu, il ne faisait certes pas très chaud, mais la piscine était chauffé, un peu, cela dépendait de la température extérieure...le mieux c'était l'hivers, quand il faisait un froid de canard...être dans l'eau était tout simplement parfait ! Je fais plusieurs longueur, il n'y a pas à dire, faire un peu de sport permet une véritable détente. Je pense que je reste bien 45 minutes à faire des longueur, peut être même une heure, avant que Zuzanna vienne me voir pour me dire que "Monsieur Dylan" est arrivé.

Je sors de l'eau, je prends une serviette et je me sèche, avant d'aller prendre une douche, enfiler des vêtement et rejoindre mon ami qui été déjà dans le salon. Le salon était très grand...mon grand père et sa fascination pour les choses grandes ! Dylan est vers le billard, je souris et je m'approche de lui « Tu pense à la prochaine raclé que je vais te mettre...  » oui lors de notre dernière partis de billard, j'avais gagner et comme tout le temps, quand l'un ou l'autre gagnait...il chambrait l'autre...et nous faisions déjà quand nous avions trois ans.
 

Il y avait ces journées où le moral vacillait trop pour permettre à Dylan d’occuper le bureau de son défunt père sur les lieux de l’entreprise -sans compter le sentiment d’étouffement qui le saisissait lorsque trop d’heures s’enchaînaient sans qu’il en sorte-. Contrairement à la maison, il n’avait pas osé changer quoi que ce soit à l’espace de travail situé au dernier étage de l’immeuble portant le logo de la compagnie. Cet endroit dont il n’arrivait pas encore à apprivoiser, cet endroit qu’il a rejeté et fui depuis toujours.
La sonnerie du téléphone portable professionnel retentit. C’est après un grognement de la part de l’homme que ses yeux bruns quittèrent l’écran de son ordinateur pour finir le chemin sur l’appareil dont le bruit émane. Il décrocha et activa aussitôt l’option d’haut parleur avant de faire dévier son attention vers l’ordinateur à nouveau. La secrétaire lui mentionna qu’elle lui avait booké plusieurs réunions la semaine prochaine et elle voulait s’assurer que les heures lui convenaient -et accessoirement avoir la certitude qu’il serait sur place pour la plus importante d'entre elles-. Dans les faits, elle faisait bien de faire ces vérifications, Dylan ne pouvait pas la blâmer puisque les employés ignoraient les journées qu’il serait présent et surtout les heures. Il lui répondit qu’il n’y avait pas de problème, qu’il allait même être présent physiquement pour toutes, malgré le ton sec qu’il employa. Être dérangé pour quelque chose qui aurait pu lui être parvenu en courriel le désespérait.
Il avait encore les nerfs à vif et c’était pour l’une de ces raisons qu’il souhaitait accomplir un maximum de tâche à partir de chez lui -éviter de faire subir à ses employés ses sautes d’humeur-. Le décès encore récent de son géniteur continuait de le tirailler intérieurement, passant parfois d’une émotion à une autre en claquant des doigts puisqu’il rejetait toujours les sentiments qu’il refusait d’éprouver envers le défunt.

C’est avec soulagement que les derniers dossiers s’achevèrent enfin, le libérant de ses obligations de la journée. Il vint déposer chacune de ses mains sur ses tempes afin de se masser et détendre un peu cette migraine qui menaçait d’émerger. Après un long soupir, il rabattit l’ordinateur portable sur le bureau avant de se diriger vers sa chambre pour enfiler des vêtements plus adaptés à sa sortie de ce soir.
Impatient de se rendre jusqu’au manoir où devait l’attendre Nate, il fit tout de suite appel à son chauffeur pour que celui-ci soit déjà prêt pour quand il sortira de la maison. Le chemin était court, mais voir Nathaniel le plus rapidement que possible était la meilleure solution pour l’empêcher de plonger dans autre chose. Moins il s’attardera chez lui, mieux ça sera.

Habitant dans le même quartier, Dylan arriva un peu plus tôt que prévu chez son frère de coeur. Il n’annonça malgré tout et la domestique l’accueilla. Bien qu’il connaissait déjà le chemin, il laissa la jeune femme le guider jusqu’au salon avant de le quitter pour avertir l’hôte des lieux de sa présence.
Au lieu de prendre place sur l’un des fauteuils à sa disposition, il préféra rester sur ses jambes -ayant été assis toute la journée-. Il se dirigea vers la table de billard, un léger sourire sur son visage alors que les souvenirs de leur dernière partie lui reviennent en mémoire. De peu, son meilleur ami lui avait arraché la victoire. Il ne remarqua pas que celui-ci venait de faire son entrée. C’est sa voix qui le sortit de ses pensées, relevant sa tête en sa direction.

- Je pense plutôt à ma prochaine victoire! répliqua-t-il, le sourire s’élargissant sur ses lèvres au passage.

Il fit une accolade chaleureuse à Nate, heureux de le voir. D’un signe du coin de l'œil, il désigna la table de billard.

- Tu veux ta raclée tout de suite? le nargua-t-il.
 

Cette soirée avec Dylan allait être vraiment sympa ! Nous faisions cela depuis...depuis toujours ! Aussi loin que je m'en souvienne, nous faisions des soirées de garçon. Dylan c'était plus que mon meilleur ami, plus qu'un frère...parfois je me disais même que jamais je serais aussi fusionnel avec une femme, que je le suis avec lui ! Nous étions...des inséparables, oui notre relation est ainsi. Nous étions très complice et heureusement que je m'avais dans ma vie, sans lui...je ne serais pas comment avancer. Nous nous étions toujours soutenu, nous n'avions jamais de jugement l'un envers l'autre et nous nous l'étions dis bien souvent, nous serions même prêt à cacher le crimes de l'un ou de l'autre...oui j'irais au taule pour lui...sans aucun souci !!

Avant l'arrivé de Dylan, je prends le temps de profiter de la piscine, de faire quelques longueur...c'est une détente total ! Cela fait tellement du bien !! D'ailleurs je pense que je serais même resté à faire quelques longueurs de plus si Zuzanna n'était pas venu m'avertir de l'arrivé de "Monsieur Dylan" oui elle était drôle, elle ajoutait toujours "Monsieur" ou "Madame" devant nos prénoms ! Je sors donc de la piscine, je me sèche et je prends une douche rapide avant d'enfilé des vêtements propre et décontract, pour aller rejoindre Dylan.

Je le retrouve dans le salon, vers le billard...je lui rappelle gentiment sa dernière défaite...oui nous sommes toujours très grand gamin en mode "Tralalalalère j'ai gagné" Je souris à Dylan...il avait l'air en forme et de ne rien avoir pris...oui il avait encore quelques soucis avec la drogue...nous avions commencer ensemble très jeune...moi j'avais décroché quand j'avais manqué de mourir d'une overdose...Dylan n'avait pas encore réussi à chasser ce démon. Le jour de l'enterrement de son père...il ne tenait même pas debout...mais qui sait dans quel état j'aurais été si j'avais été à sa place. Mais nous avions était là, là pour lui et assurer. « Ta prochaine victoire...il faudra me passer sur le corps...  » je ne comptais pas le laisser gagner, puis pouvoir jubilé d'une victoire...c'est tellement bon !

je m'approche alors de lui et nous nous saluons d'une accolade chaleureuse, oui nous étions tactile...nous avions déjà était plus tactile que cela. Tout les 5...nous nous étions tous au moins fait un smack...c'était pour rire...puis c'était un petit bisous, pas de quoi fouetter un chat" !! J'éclate de rire quand il me dit "Tu veux ta raclée tout de suite?" « Je t'accorde une revanche, mais quand j'aurais gagné, car je suis le plus fort...tu pourras m'appeler "Maitre"  » je rigole, je prends une queue de billard et je lui dit « Je t'accorderais même "Maitre suprême"  »
 

Il avait évité de traîner chez lui. Au vue de sa journée, la tentation se faisait sentir, mais l’homme ne souhaitait pas gâcher sa soirée avec Nate. Surtout que son ami ne prenait plus rien et c’était une chose qu’il respectait. Il tentait au mieux d’éviter de consommer lorsqu’ils devaient se voir -du moins lorsque c’était déjà prévu- par respect pour lui. Et aussi qu’il n’avait simplement pas envie d’aborder ce sujet… Cela ne voulait pas dire qu’ils n’en parleront pas durant la soirée, mais être clean à ce niveau permettait de réduire les chances que la conversation soit abordée. Tant et aussi longtemps que les envies ne se feront pas ressentir.
Et un des meilleurs moyens d’éviter que ça se produise était de se tenir occupé. Nathaniel prenait un peu de temps avant de le rejoindre, donc prendre appuie sur la table de billard pour se remémorer leur dernière partie accaparait maintenant ses pensées jusqu’à ce que celui-ci immerge dans la pièce et qu’il facilite le fait de vite penser à bien d’autres choses que les substances illégales.

Dylan se met à rire. Lui passer sur le corps, jamais il ne voudrait jamais abîmer le joli minois de son meilleur ami. Celui-ci aura plus de difficulté à se trouver des gentes dames avec qui partager son lit pour une nuit.
Mais ni l’un ni l’autre des deux hommes n’aimaient perdre -et de ce fait, dès qu’un sortait gagnant, il n’attendait même pas une seule seconde pour le faire valoir-. Mais qui sait, la chance pourrait bien tourner.

- J’arriverai à t’arracher la victoire au tout dernier coup, prononça-t-il en le fixant droit dans les yeux.

Faire monter la pression jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux au point de devoir jouer la boule noire. Rien de mieux pour rendre la partie des plus intéressante. Et surtout remporter une victoire trop facilement n’apportait qu’une infime satisfaction. Mais voir l’espoir de son adversaire se volatiliser alors qu’il serait si près du but, c’était un tout autre sentiment.
Il n’y avait rien de méchant dans ses intentions. Ils se provoquaient toujours l’un et l’autre et cette fois, c’était pour une simple partie de billard. Ils avaient fait bien plus pire dans leur jeunesse quand Anne n’étaient pas avec eux pour les résonner.

Nathaniel accepta l’invitation après l’accolade tout en la charriant à son tour. Dyl’ l’imita en saisissant à son tour une queue de billard, toujours avec un sourire provocateur sur ses lèvres.

- Tu veux que je fonde un culte pour te vénérer à ce rythme là? lança-t-il à la fois désespéré et amusé par l’ego de son ami. Quoi que j’aurai déjà facilement trois adeptes.

Il faisait référence aux trois autres membres du groupe et ça ne serait pas la première fois qu’ils rentrent dans leurs conneries.
Il haussa néanmoins les épaules.

- Bien que je ne pense pas que ce soit ce soir que je commence à t’appeler “Maître”, la partie n’est pas encore commencée, dit-il avec un petit teint d’arrogance dans sa voix. Je te laisse l’honneur de commencer!

Quand j'avais dit à Suzanna que Dylan passait la soirée à deux et que du coup nous serions deux à manger, j'avais bien vu son regard...elle connaissait nos démons...c'est ainsi pour n'importe quel personnel de maison, ils connaissent nos plus grands démons. Suzanna avait travaillé pour mes grand parents, il y a des années, elle était très jeune à l'époque, tout juste 18 ans et elle avait quitté les pays de l'est. Elle avait trouvé un travail auprès de mes grands parents et un travail bien payé. Quand mes grand parents faisait des fêtes ou donnaient des réceptions, c'était un rituel pour Dylan et moi de nous rendre au poolhouse, avec les autres jeunes de notre âge et que nous faisions la fête aussi...et la drogue et l'alcool étaient aussi invité. Nous 14 ans la première fois. Si au début c'était juste pour essayer, nous avions rapidement eu une dépendance...et c'était régulier d'aller fumé un shit pendant la pause déjeuner quand nous étions au lycée. Si seulement il n'y avait eu que cela...nous avions pris des subventions... toutes sortes ! L'été avant la mort de mon grand-père mon père était tombé sur...des petites pilule...et du coup, comme punition, mes grand parents avaient dit à mes parents qu'ils me prennaient avec eux deux mois en Europe...et là bas, j'avais fais une overdose...j'étais passé très prêt de la mort...du coup j'avais eu le droit à un sevrage...č avait été horrible ! Ma grand mère avait essayé de me trouver une autre occupation...un autre "passé temps" comme elle le disais...mais se ne sont pas ses idées qui m'avait aidé...mais les miennes...sexe et sport...c'est pas mal aussi comme passe temps.

Enfin, j'avais bien l'intention de faire en sorte que Dyl' arrête la drogue...il était hors de question qu'il en meurt...il était hors de question qu'il me laisse seul ! Bien sûr que j'allais y aller en douceur, mais je m'étais fait la promesse qu'il arrêterait. Je retrouve Dyl' dans le salon, prêt du billard et comme toujours entre nous on se charrie...mais toujours de façon amical, nous en rions ! En mode "qui fait pipi le plus loin" oui de vrai gamins ! Bien entendu il réplique, je rigole et je lui dis « Tu as l'air bien sûr de toi mon amour... » oui des mots doux...mais ne vous faîtes pas des idées...nous nous disions toujours des mots doux tous les cinq. Je m'étais approché de lui et nous nous étions pris dans les bras l'un de l'autre, rien d'anormal la dedans non plus. Puis nous continuons à nous taquiner... rassuré vous, nous savons aussi avoir des conversations très sérieuse et bien élevé pour notre âge...mais ça c'était depuis toujours, au vu de notre milieu social, nous avions appris à pouvoir tenir de grande conversation, que ce soit en politique ou autre. « Je n'aurais rien contre...et même avec statut géante de ma personne...mais bon enfreindre un des 10 commandement...pas super ... » oui "tu n'auras pas d'autres dieux que moi" je rigole...nous en avons enfreint pas mal, donc bien sûr que c'est de l'humour.

« Qui sait... » je lui fais un grand sourire, oui être appelé "Maître" n'était pas pour le déplaire. Puis il me dit de commencer...je lui fais un petit sourire et je commence la partie.

Sûr de soi? Dylan lui fit un clin d'œil et mima un bisou au passage en guise de réponse. Certes, l’homme avait toujours eu cette assurance. Dès son jeune âge, son père l’éleva dans cette optique puisque pour lui, c’était un trait de caractère essentiel pour être en mesure de mener une entreprise. Ne pas avoir peur de foncer et de courir certains risques. Ne pas laisser paraître ses craintes pour éviter que l’adversaire n’en saisisse l’opportunité et fasse pencher la balance de son côté. Toujours garder le contrôle. Être impitoyable avec la concurrence.
Chose que le défunt géniteur a dû regretter plus d’une fois au courant de ses années de vie, puisque ça s’était retourné quelque peu contre lui. L’arrogance et l’estime de soi de son fils de s’être présenté dans son bureau pour lui faire valoir indirectement qu’il lui tenait toujours tête, allant à l’encontre de sa volonté -bien qu’au final, le tout était d’une ironie sans nom-.
Ça et le fait que l’argent pouvait gagner bien de gens. Simplement sortir quelques billets et le jugement de l’autrui en vacillait aussitôt. Ce n’était une surprise pour personne et c’est une tactique employée depuis des centaines d’années. La nature humaine ne changeait pas sur certains points. Mais avec Nate, cet aspect était des plus inutiles. Ni l’un ni l’autre ne manquait d’argent. Leur relation était des plus sincères entre les deux hommes et jamais il n’y avait eu de réel sentiment de dominer l’autre. Ils le faisaient bien dans le but de taquiner l’autre, mais c’était plutôt par marque d’affection. Dylan s’en voudrait à mort si jamais il ferait quelque chose qui blesserait Nate. Il était tout pour lui et c’était encore plus vrai depuis que son père avait rendu l’âme.

- La liste s’allonge! Tu en demandes beaucoup!

Même s’il souhaitait paraître sérieux dans ses propos, le sourire était toujours présent sur ses lèvres. Même s’il n’avait aucune difficulté à jouer la comédie devant de parfait inconnus, lorsqu’il se trouvait avec Nathaniel, impossible de lui cacher quoi que ce soit. Et pour les quelques tentatives qu’il avait déjà essayé, il ne fallut jamais bien longtemps à son meilleur ami pour se rendre compte qu’il y avait quelque chose et Dyl’ finissait par cracher le morceau.
Mais cette statue, il pourra le mettre chez lui, dans sa demeure bien trop grande pour lui. Il avait beaucoup de pièces inutilisées que Dylan ne s’y aventurait même pas, mais il n’allait pas laisser une telle œuvre d’art cachée, oubliée dans une pièce. Il l’exposerai plutôt dans l’entrée pour dès qu’on met un pied à l’intérieur, qu’on puisse la contempler. Nate le méritait bien.

La partie commença. Nathaniel fut celui qui brisa le jeu, éparpillant les boules sur la table, empochant même l’une d'entre elles. Voilà que leur destin était déjà scellé. Dylan devait donc se concentrer sur les petites. Au fur et à mesure, le terrain de jeu se vidait, Nate avec un légère avance.

- Ça fait du bien que tu sois revenu ici, lança-t-il au moment où son ami s’apprêtait à jouer. Ce n’est pas la même effervescence que New York, mais il est plus facile de te voir.

Inutile de spécifier qu’il était sincère dans ses propos -bien qu’il aimait se rendre dans l’une des grandes villes du pays-, mais le fait que l’autre homme soit de retour au bercail facilitait grandement leur rendez-vous improvisé. Plus besoin de prévoir des déplacements -même si Dylan le faisait, incapable de refuser quoi que ce soit à Nate-.
Mais après cette année de l’autre côté de l’eau, son ami avait changé. Pour le mieux, cela va de soi, mais Dylan ne pouvait s’empêcher de lui faire la remarque. Et c’était aussi une occasion de prendre un peu le pouls sur la journée de son frère de coeur.

- Sinon le boulot n’est pas trop dur? Toi qui n’a jamais été très avare de travail.

La confiance en soi...ne pas douté...nous étions comme cela depuis toujours, puisque nous avions était éduqué ainsi. Dylan par son père et moi par grand mère. Nous avions tous les deux des avenirs tout tracés et des personnes derrière nous, afin de s'assuré que l'on soit à la hauteur ! Cela n'avait pas été toujours facile à partout, la plupart du temps c'était un fardeau...mais heureusement que nous avions été là l'un pour l'autre, nous nous étions toujours soutenu face à ce que l'on attendait de nous. Certes cela pouvait parfois être un fardeau, mais c'était aussi la promesse de vivre tranquillement...oui avec l'argent qui coule à flot et ça...ça vaut se sacrifice. Entre Dylan et moi il y avait toujours eu une amitié sincère, c'était une certitude, aucun de nous profitait de l'autre, nous étions du même milieu, nous étions aussi riche l'un que l'autre...donc ce qu'il y avait entre nous été vrai, nous ne nous étions jamais posé la question.

La soirée commence bien, elle commence à notre image, cette soirée va faire du bien, une véritable soirée détente. « Tu me connais...je suis quelqu'un de gourmand... » je ris...bien qu'une statut à mon image, pourrait être pas mal...mais ça serait une statut trop pleine de perfection...moi arrogant? Pas du tout...bon un peu, puis j'en rajoute toujours de cette arrogance...mieux vaut en rire.

Nous commençons alors la partie et c'est moi qui lance le départ. Dylan et moi sommes tous les deux très doué au billard, nous y jouons depuis des années ! J'avais apprès avec mon grand père, alors que ma tête ne dépassait même pas la table. Tout en jouant, nous parlons...je suis tellement content de le retrouver...bon retrouver est un bien grand mot, nous ne nous étions pas perdu, vu qu'il avait passé son temps à New York avec moi, mais c'était différent. « Plus que du bien...bien que je sois un fan de Manhattan...la bay...c'est chez moi... » oui j'ai grandis ici, nous avions fait les 400 coups ici...quoi qu'a New York aussi. « Il n'y a plus détendu d'eau qui nous sépare...nous vivons le même quartier... »

Je rigole à la remarque de Dylan...le boulot...j'avais été celui qui avait eu le plus de mal à s'y mettre. Je le regarde et je lui dis « Apprendre que le boulot ne tue pas...chouette découverte...qui l'eu cru...tout se passe bien, je viens d'acheter une maison d'édition...je ne sais pas encore quoi en faire...elle n'est pas au top...mais elle peut être du potentiel, donc pour le moment je la garde, je vois ce que cela donne et je verrais ce que j'en fais... » si cela me rapporte rien ou pas grand chose, je la démonte et je la place en bourse...je suis doué pour les chiffres, elle me rapportera ! Mais si je vois qu'elle a du potentiel, je peux la faire fleurir...elle me rapportera encore plus...l'avenir me le dira.

- Cette gourmandise finira par t’avoir un jour! plaisanta-t-il.

Mais Dylan était tout de même prêt à rendre repus son ami. Les moyens n’étaient pas ce qui manquait et ils avaient toujours voulu rendre l’autre heureux, peu importe les méthodes employées qui fallaient pour que ça soit le cas. Nate avait toujours été celui qui comptait le plus pour lui. Son meilleur ami occupait bien la première place dans sa vie, surpassant son propre père -et ce n’était même pas une compétition-.
Jeune, il s’était souvent demandé comment sa vie aurait été s’il était né dans la famille Abagnale. Chose qu’il n’aura certainement jamais la réponse puisqu’il porte bien le nom Fowler. Après, il n’aurait probablement pas ce niveau d’attachement avec Nate -et dans un sens, jamais il ne voudra que ça soit autrement-. Seulement sur le plan familial, il se disait que ça devait être bien mieux de son côté… lui ayant seulement son père -qui n’est plus-.
Mais son frère de cœur était toujours bien vivant, en chair et en os! Et de retour ici à Brindleton Bay.

- L’eau qui nous séparait ne nous a jamais empêcher de se voir! dit-il avec le sourire. Et oui, maintenant je peux venir te déranger à n’importe quelle heure!

La distance n’était plus du tout comparable. Et comme Nate l’avait si bien mentionné, ils habitaient le même quartier! Ce quartier qui les a vu grandir et qui leur a toujours collé l’étiquette de riche, car si les moyens n’étaient pas au rendez-vous, impossible de s’établir dans ce coin de l’île. Bien que la vie fasse étrangement les choses. Autant les deux jeunes hommes avaient fini par élire domicile dans la baraque qui appartenait à un membre de leur famille décédé. Un point en commun qui vient s’ajouter à la liste déjà longue aux deux inséparables. C’est quasi à se demander pourquoi ils ne vivaient pas sous le même toit à toujours être ensemble.
La partie continua. L’avance qu’avait Nathaniel, Dylan tenta de la raccourcir pour que les deux joueurs se retrouvent avec le même nombre de boules restantes à empocher. Il n’en restait que très peu sur la table. Tout allait se jouer très bientôt.

- Et tu as bien intérêt à ne jamais te tuer à la tâche. Je te maudirai sur ta tombe à chaque jour si tu me laisses seul!

Même si son ton se voulait blagueur, Dyl’ pensait réellement chaque paroles qui traversèrent ses lèvres. Il était tout pour lui. Et même s’il savait que la mort n’était pas contrôlable et qu’elle pouvait bien frapper à n’importe quel moment, il ne pensait pas être en mesure de pouvoir surmonter ce scénario. Déjà qu’avec son géniteur ce fut une véritable catastrophe.

- Une maison d’édition? s’étonna-t-il face à l’annonce. Tu veux ouvrir tes horizons?

Après, ce n’était pas non plus chose si peu courante passer d’un domaine à un autre. Dylan l’avait bien fait, bien qu’à contre-coeur, mais il restait tout de même actionnaire de sa première entreprise. Mais il n’avait jamais soupçonné son ami de se plonger dans le domaine de l’édition. Une salle de gym, il aurait plus compris.

Je rigole avec Dylan...je suis tellement content de le voir ici, de le voir avec moi, de savoir que maintenant nous vivons de nouveau l'un à côté de l'autre ! Nous allions pouvoir nous en refaire des soirées ! J'adore New York...mais je n'avais pas tout ce que j'ai ici. En revenant ici...j'allais pouvoir faire comme avant...passer des supers soirées avec...les personnes les plus importants de ma vie ! Mais Dylan...était mon top un ! Mon âme soeur au masculin, oui Dylan était sans aucun doute la personne que je préférais au monde...et je savais que c'était réciproque.

En tout des cas je dis à Dylan que je suis ravis de vivre de nouveau le même quartier et qu'il n'y a plus détendu d'eau entre nous. Je regarde Dylan et en riant je lui dis « Finalement l'étendu d'eau...ce n'était pas si mal pour ma tranquillité personnel... » bien sûr que je rigole !! Dylan pouvait venir quand il voulait et il le savait ! Parfois le matin j'ouvrais les yeux et il était là, allongé à côté de moi, il dormait...et cela il le faisait depuis qu'il était tout petit...je le faisais aussi, quand je me prenais la tête avec mon père, je me glissais chez lui et il me retrouvait au petit matin dans sa chambre...nos parents n'avait jamais été étonné de voir l'un ou l'autre au petit déjeuné.

Notre partis de billard continue et j'ai une petit avance...j'adore gagner et dans tous les domaines. Nous continuons de parler, je lui parle de mon boulot...je me suis pris de passion pour mon travail et je m'y rends tous les jours, en costume ! Je ris à ce que me dit Dylan et je lui dis alors « Oh mon amour, je ne te laisserais jamais seul...au pire du pire...je viendrais te hanter... » je lui fais un petit sourire avant d'ajouter « ...mais je ne compte pas partir de çi tôt...tu vas encore devoir me supporter très longtemps... »

Je lui parle de ma branche acquisition...et de mon dernier achat. « Oui...je suis curieux, j'ai toujours aimé la littérature...et cette maison d'édition travail avec des auteurs très compétant...pour le moment je ne sais pas encore si je la garde tel quelle ou si je la met en bourse en pièce détacher...mais...je pense que c'est une bonne affaire...très bonne affaire même... »    

Les yeux écarquillés, Dylan dévisagea son ami, incrédule. Il savait que celui-ci ne faisait que plaisanter, mais tout de même quel culot de sa part! Lui qui était toujours le premier à l’inviter pour une soirée ou pour n’importe quoi en fait. Et Dyl’ répondait toujours présent, peu importe la raison que son meilleur ami lui donnait et même si cela voulait dire qu’il devait passer également la nuit à New York. Ça avait toujours été comme ça et au grand jamais ça changera.
Et ce même avec ce genre de provocation lancé par Nate! Ce chenapan qui sous-entendait qu’avoir plus de distance entre eux lui convenait bien, voire même qu’il regrettait d'avoir traversé l’étendu d’eau à nouveau.

- Très bien, la prochaine fois que tu requiers ma présence, tu sécheras! Tu devras me supplier pour me voir. avait-il répliqué avec un large sourire sur le visage tout en roulant ses yeux.

Alors que même si sa conviction allait dans ce sens, il en sera bien incapable de ne pas répondre présent dès que Nate lui en ferait la demande. Ces deux hommes étaient bien trop fusionnels pour oser ignorer l’autre, même si ce n’était qu’en blague. Toutes ses années passées à se côtoyer du matin au soir, ils se connaissaient par cœur. Parfois, ils n’avaient même pas besoin d’ouvrir la bouche pour y prononcer la moindre parole pour qu’ils se comprennent. Un simple échange rapide de regard était amplement suffisant pour lire les pensées de l’autre.
Mais la partie de billard se poursuivait. Toujours avec de moins en moins de boules dispersées sur la table, laissant une plus grande marge de manœuvre aux deux adversaires.

- Si tu viens me hanter, ça n’en sera qu’encore plus frustrant! Je ne pourrai plus te toucher, on ne pourra plus se faire ces soirées! dit-il tout en chassant au final ses pensées de la tête. Jamais je n’ai eu à te supporter.

Il loupa son coup, signe que sa concentration défaillait sur le moment. Il devait continuer de discuter avec son meilleur ami. Continuer à détourner l’attention de son esprit pour éviter de pencher vers la mauvaise tentation. Laissant la place à Nate, il écouta ses futurs plans concernant cette acquisition tout de même surprenante. Son ami hésitait encore sur la démarche qu’il prendra avec cette maison d’édition. Dylan voudrait bien lui refiler quelques conseils, mais c’était une un champ d’expertise qu’il ignorait, la littérature.
Il haussa simplement les épaules. Si Nate disait avoir une bonne intuition, il était bien rare qu’il faisait fausse route.

- Rien t’empêche de voir comment les choses évoluent. Tu t’ajusteras en mesure des chiffres d'affaires des prochains mois. Si ton flair te dit que t’es sur la bonne voie, tu n’as pas à t'inquiéter.

La tête de Dylan, me fais exploser de rire, il savait que je rigolais j'espère ! Je suis comme cela, je suis super taquin et un peu sarcastique. Dylan savait, qu'il aura toujours la priorité à mes yeux, aucune autre personne pourra faire, que Dylan ne passera pas en priorité. Je lâcherais tout pour lui, je serais même prêt à traverser le monde si il avait besoin de moi à l'autre bout du monde, je lâcherais tout pour lui. Oui notre relation était très forte et très fusionnel. Il me dit alors "Très bien, la prochaine fois que tu requiers ma présence, tu sécheras! Tu devras me supplier pour me voir." je le regarde et je ris...j'adore quand il joue à la personne fâcher, surtout que je sais très que ce n'est pas vrai. Il affiche un grand sourire, je dis alors « J'ignorais que vieillir allait te rendre susceptible mon amour... » je rigole de bon coeur.

Nous continuons le partie de billard, dans la joie et la bonne humeur, nous adorons nous taquiner, nous le faisions depuis toujours ! Les boules disparaissaient rapidement dans les trous, nous étions fort à ce "jeu" mais en même temps nous y jouons depuis tout petit, oui mon grand mère m'avait rapidement appris à jouer...d'ailleurs c'était son billard sur lequel nous étions en train de jouer...j'avais garder pas mal de chose de mes grands parents, en même temps ils étaient des meubles sublime, d'une grande valeur ! Tout en jouant, nous rions sur le faite que si il m'arrive quelque chose, je vienne le hanter, mais je le rassure, je ne compta pas partir de si tôt ! je lui dis alors « Nous finirons dans la même maison de retraite ou nous allons pouvoir faire les 400 coups...les papis rebelle... »

Dylan rate son coup, une chance pour moi...cela m'approchait de la victoire ! J'adore gagner. Puis nous parlons un peu boulot, je lui parle de ma dernière acquisition. Je lui des plans que j'ai en tête pour cette maison d'édition, mais je savais que c'était une bonne affaire, j'avais le flaire pour cela, un très bon flaire ! « C'est ce que j'avais en tête...et surtout je vais pouvoir faire de la pub, peut être rendre cette petit maison d'édition un peu plus populaire...je t'avoue que...c'est le meilleur scénario...car...c'est un domaine qui me plait... »       

Susceptible? Peut-être qu’il finira comme ça avec les années qui s’enchaîneraient. Aucune personne n’y échappait au final. Les caractères se forgeaient au gré des grains de sable qui s'écoulaient dans un sablier. Entre l’adolescence et maintenant qu’ils approchaient dangereusement de la trentaine, ils avaient bien vu certains traits de caractères changer en eux. Définissant davantage leur personnalité.
Mais en ce moment même, c’était pour le beau jeu.

- Oh, tu sais mon chéri… Tu es capable de faire sortir autant le meilleur de moi que le pire, blagua-t-il avant de joindre ses rires à celui de Nate. Bien plus souvent le meilleur, il faut le dire.

Il pouvait facilement compter sur une seule main le nombre de fois que les deux hommes poussaient l’autre trop loin au point de le faire exploser de rage. Ils s’aimaient beaucoup trop pour se rendre à ce stade, ils avaient plutôt un effet de calmant l’un sur l’autre -lorsqu’ils n’étaient pas en train de faire une connerie ou la fête-. Le soutien qu’ils s’apportaient mutuellement. Vraiment, Dylan chérissait leur relation. Il n’osait même pas penser dans quelle situation il serait à présent sans Nathaniel, sans les autres du groupe.
Ses pensées s’assombrirent momentanément, mais les prochaines paroles de son meilleur ami vinrent lui retamper le sourire à ses lèvres. Même en chaise roulante, ils seront toujours l’un à côté de l’autre. Resterait à savoir si les autres résidents arriveraient à les endurer!

- Tu crois qu’ils finiront par nous expulser si on n’arrive pas à se calmer d’ici notre âge d’or? Tu auras encore des cheveux sur le crâne d'ailleurs?

Cela lui paraissait si loin… Et en effet, ils n’avaient que vingt-huit ans tous les deux. L’étape de la maison de retraité n’était pas pour bientôt. Mais Dylan devait l’admettre que malheureusement pour les futurs employés et colocataires de ce lieu, ils allaient en voir de toutes les couleurs!
La partie tourna plus tôt que prévu en l’avantage pour l’hôte de la soirée. Tout ce que l’invité pouvait espérer, c'était que son ami rate également son action, mais il ne lui donnera pas cette chance. Trop fier de remporter une victoire de plus. Après, Dylan pouvait-il réellement lui en vouloir de saisir cette opportunité? Il aurait bien fait de profiter de l’occasion si les rôles avaient été inversés. Il sera bien dur de rattraper le fossé qui se creusait à présent. Scellant quasiment la victoire pour Nathaniel.

- Pourquoi ne pas demander un coup de main à Anne? lança-t-il tout bêtement. Elle baigne dans la culture, c’est plus que parfait. Je suis certain qu’elle pourra mettre en avant cette maison d’édition. Organiser un salon du livre ou un événement de ce style. Et te refiler le meilleur positionnement!

Ma complicité avec Dylan...je pense que jamais je ne pourrais aimer quelqu'un, autant que j'aime Dylan ! C'est bizarre de dire cela ! Je me suis toujours dis que Dylan était...mon âme soeur, mon grand amour, un grand amour platonique, mais...c'est une évidence entre nous ! Nous étions très liée et dans bien des domaines ! Nos surnoms, la façons d'être tactiles parfois...les gens c'était posé bien des questions et bien sûr avec Dylan nous en avions beaucoup joué ! C'était très drôle. J'adore le taquiner, il sait que c'est juste pour rire. Je suis tellement content qu'il soit là ! Il me fait bien rire à ce qu'il me dit « Oui le pire...je laisse cela à Bee... » Bee...elle réveillait toujours le démon en moi...bon en même temps, elle n'avait pas besoin de faire grand chose...je crois que j'avais le même effet sur elle...parfois...nous avions poussé un peu loin...le pire... mais je ne regrettais aucune des choses que nous avions fait, je les assumaient.

Dylan...c'était à la vie à la mort, je ne pourrais pas vivre sans lui et vice versa, je lui dis alors que même en maison de retraite, nous serons toujours ensemble ! Nous allions faire des folies là bas...je souhaite déjà bon courage au personnel ! J'ai envie de me dire que l'on fera toujours les 400 coups, c'est bien plus drôle de ce dire cela.

« Non... nous avons toujours su évité nous faire expulser... » je lui fais un petit sourire. Au lycée nous en avions fait des conneries ! Nous avions eu des avertissement, mais rien de plus ! C'est ça les école d'élite ! Et nous serions dans une maison de retraite d'élite. « J'espère bien ! J'adore mes cheveux et pas sûr que la coupe à la "Lex Luthor" me convienne...mais je crois que j'y mettrais plus d'ordre... » dans mes cheveux. Il était très propre mes cheveux, mais bien souvent en bataille. Mais nous avions le temps pour cela !

Tout en parlant, nous avions continué dans partis de billard et je menais de plus en plus la danse ! J'adorais gagner ! Je lui parle aussi de ma nouvelle acquisition, une maison d'édition. Je ne sais pas encore ce que je vais en faire, mais j'aimeras pouvoir la rebooster. « C'est une très bonne idée ! Où lui demande d'organiser des "scène ouverte" à des auteurs inconnu...afin de dénicher les futurs grands talents... »          

À la mention de Bee, Dylan leva un sourcil. Ça avait toujours été une relation des plus spéciale avec son meilleur ami et celle que l’on surnommait Bee. Le dirigeant de la compagnie d’assurance ne s’en était jamais mêlé, les laissant même faire ce que bon leur semblait. Après tout, chacun faisait ce qu’il voulait. Personne n’était un ange au sein du groupe -sauf Anne qui avait toujours su éviter les problèmes contrairement à eux-. Mais il fallait bien avouer que Bee et Nate étaient quelque chose à eux deux. Autant que Dylan avait bien pu faire des conneries en compagnie du second homme, ce n’était certes pas de la même nature. Mais peu importe ce qu’ils fricotent dans leur coin, Dyl’ n’était point là pour les juger. Chacun pouvait compter les uns sur les autres. C’est ce qui faisait leur force dans ce groupe. Ce qui en était encore plus vrai pour Nathaniel.
Le sourire lui revint en parlant de cette fameuse maison de retraite qui les attendait. Dylan hocha la tête, son ami mentionna un point bien important; ils ont toujours su quand s’arrêter avant de traverser la frontière du non retour. Et ce bien souvent au malheur des autres qui n’attendaient qu’ils ne fassent le faux pas pour justement appliquer les conséquences. Mais ils s’étaient toujours montrés plus rusés et avaient conscience -et la prudence parfois- de savoir se stopper à temps pour éviter les mauvaises représailles. Du moins, jusqu’à ce qu’ils recommencent à être à nouveau des troubles fêtes. Comme à leur éternel habitude.

- Toujours su s’arrêter avant, en effet, se remémora-t-il. Le coco rasé, n’est-ce pas ce qui nous attend tous au final? Sinon tu auras toujours l’option de perruque si Lex Luthor t’intimide trop!

Il ignorait bien ce que l’avenir leur réservait, mais celui de leur capillaire était certainement hors de leur contrôle. Autant ils pourraient toujours garder quelques bouts de cheveux du haut de leur crâne, autant ils n’en n’auront plus d’ici quelques années -même si pour le moment, ils s’en sortaient plutôt bien.
Puis la maison d’édition… Dylan lui proposait de faire appel à Anne. Elle était à coup sûr la mieux placée pour l’aider à propulser cet achat vers le droit chemin. Son métier allait dans ce sens et Dyl’ doutait fortement qu’elle refuse de lui refiler un coup de main. Même Nate émettait une idée pour l'agrandir, le rendre encore plus profitable.

- Anne pourra vraiment bien te guider là-dedans. En plus d’avoir certainement d’autres contacts.

Et cette partie de billard qui s’achevait maintenant que les boules avaient quasi toutes disparues de la table. À ce stade, l’invité se doutait bien de la finalité de la partie. Ses chances de gagner étaient bien trop minime. Son ami pouvait à tout moment remporter la victoire.

- Tu la veux où ta statue?

Je dois bien reconnaitre que tous les 5 nous formons une belle petite brochette ! Heureusement que nous sommes pas tous pareil...sinon...aie aie aie ! Au moins...certains d'entre - pas moi - nous avait sans aucun doute évité de gros ennuie en freinant certaines de nos idées. Avec Dylan nous discutons et il finit par me dire que je vais ressortir le pire en lui...je pose mon regard sur lui et je souris...bon je dois reconnaitre que c'est bien vrai ! Mais il ajoute que bien souvent je fais ressortir le meilleure...es ce que c'est vrai? Lui çà le même effet sur moi ! Avec lui je suis bien plus sage que je le suis avec Bee ! Avec Bee, nous étions...machiavélique ! D'ailleurs je l'évoque avec Dylan.

Puis nous parlons de notre potentiel maison de retraire, hors de question que j'y sois sans lui ! Bon après nous avions le temps pour nous retrouver là bas ! Nous allons faire les 400 coups là bas ! Bee critiquera les repas, les services et les tenue ! Dylan et moi serions du genre à nous lancer des défis toutes la journées et faire des parties de billard ou de carte ! Je ne vois déjà...mais je chasse cela de ma tête...nous avions bien le temps d'y être...ce n'étai vraiment pas pour tout de suite ! Quand Dylan parle de nous faire expulsé, je lui dis que nous l'avions toujours évité...nous étions rusé...et un brin manipulateur. « Nous n'étions pas si con que cela... » je lui fais un grand sourire. Quand au faite de ne plus avoir de cheveux...j'adore mes cheveux !! Bon oui je reconnais qu'ils sont toujours un peu en bataille, donc tous les sens, mais c'est un style !! Je ne me vois pas sans mes cheveux...une coupe à la Lex Luthor ! « Une perruque...je me demande si ce n'est pas pire...non je compte garder mes cheveux...j'ai de l'espoir...au vu des mes parents et arrière parent...aucun homme n'a finit chauve... » oui c'est rassurant.

Nous parlons alors boulot, je lui parle de mon acquisition, j'avais ouvert une branche acquisition afin d'ouvrir mes horizons. Dyl' me parle de Anne, qui pourrait m'aider, c'est une très bonne idée ! Si je ne veux pas vendre cette maison d'édition en pièce détacher. « Je lui en toucherais deux mots... » oui je le ferais, étonnamment, je tenais à cette maison d'édition.

La partie de billard continue et bien qu'il nous reste quelques coups...je vais gagner...je suis le meilleur !! Non, j'ai eu de la chance Dyl' est tout aussi doué que moi ! Je suis déjà en train de faire des signes de victoire à la Rocky !! Puis quand il me parle de la statut, je ris et je lui dis « Dans ton entrée...mais je la veux super grande...et je serais complétement nu... » j'éclate de rire avant de lui dire « ...bon comme je t'aime bien...j'accepte de porter un boxer... » je souris à Dylan et la partis se termine. « Je ne sais pas toi, mais moi j'ai une faim de loup... »             

Les cinq membres du groupe… Cela faisait bien un temps qu’ils n’avaient pas eu la chance de pouvoir faire quelque chose tous ensemble. Malheureusement bien souvent trop occupés par les responsabilités de chacun. Une vague nostalgique traversa Dylan à cette pensée. La vie d’adulte changeait beaucoup de choses -et parfois bien plus de ce qu’on s’attend réellement-. Alors que lorsqu’ils étaient au lycée, ils n’avaient que ça du temps libre et pouvoir faire les petits cons. Mais ce groupe d’amis n'était pas si vieux encore, le sablier toujours bien rempli, rien ne les empêchait de profiter encore de la vie et de s’organiser maintes activités, même si c’est moindre que lorsqu’ils arboraient l’âge de l’adolescence.
Et même si le cap de la trentaine point commencé, voilà que le duo eut une réflexion quant à leur âge d’or. Maison de retraite… retrouvant ainsi tout le temps libre dont ils disposaient auparavant. Comme de quoi on revient toujours à l’origine des choses. Et à cette idée, Dylan sourit. Passer à nouveau ses journées complètes en compagnie de Nate’, il ne pouvait demander mieux! Il étouffa même un petit rire lorsque ce dernier mentionna qu’ils n’étaient pas si cons que cela.

- Vraiment? ne put-il s’empêcher d’émettre comme commentaire, toujours avec un rictus sur le bout de ses lèvres. On a bien failli y passer parfois.

Ils s’en étaient toujours sortis, ces deux gamins bien souvent trop arrogants -mais connaissant les limites à ne pas franchir pour s’éviter les foudres des adultes-. Et surtout pour conserver une image propre de leur famille. Mais deux morveux comme eux, à toujours s’encourager à faire des conneries, il était inévitable qu’ils attirent l’attention des plus âgés. Mais peu importe ce qu’ils ont bien pu manigancer et mettre en action, Dyl’ ne regrettait absolument rien et serait toujours prêt à recommencer s’il le fallait.

- Sait-on jamais, peut-être que la génétique jouera contre toi! taquina-t-il. Mais ne t’inquiète pas, même en Lex Luthor, je t’aimerais à jamais!

Ils avaient bien beau être issu de famille où les billets colorés coulaient à flot et dont les apparences jouaient pour quasi la totalité du jeu -avec l’argent-. Jamais le reflet de l’autre était remis en question. Et ce fait, le dirigeant de la compagnie d’assurance a pu en avoir la preuve lors du décès de son paternel. Donc ce n’était certainement pas le fait de se retrouver avec plus aucun cheveux sur le crâne qui allait changer ça.
Toujours là pour chacun. Une fois de plus, les doigts de la main pourront toujours hisser chacun d’entre eux vers le sommet. Anne répondra positivement à la situation de Nate, cela ne faisait aucun doute pour Dylan.

- Donc tu souhaites que je contemple ton corps sous chacun de ses angles à chaque fois que je franchirai le seuil de ma porte? Ainsi que mes invités? rigola-t-il, même si son meilleur ami s’empressa qu’il serait prêt à vêtir un sous-vêtement. Je préfère quand même ta première idée! Il faudra par contre que tu poses pendant le temps de la conception de la statue!

Bien que connaissant Nathaniel, ça ne lui causerait aucun problème assurément.
Puis la proposition de se mettre quelque chose sous la dent réveilla l’estomac de l’invité qui ne tarda guère à émettre son avis sur la question -réclamant déjà de la nourriture-.

- Bonne idée!