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Who let's the dog out ? (Anastasia + Sasha)
Sasha Kellerman
s’énerve très facilement
Sasha Kellerman
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Date d'inscription : 19/04/2022
Who let's the dog out ? (Anastasia + Sasha) 9ya4
Âge : 40
Situation amoureuse : marié à Eiza
Orientation : bi
Enfants : Alba (20) et Kyriann (15)
Logement : 221 hudson hill
Occupation : kinésithérapeute
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s’énerve très facilement
Mar 26 Avr - 12:02




Anastasia & Sasha

Oh sorrowful night ... Don't be afraid of the dark... .

Les draps dans un désordre sans nom, je m'agite aux premières heures de la nuit sans trouver le sommeil. Une fine pellicule de sueur couvre mon corps en proie aux affres de ce sommeil qui refuse de m'emporter. Étalé sur le ventre en travers du lit, je finis par dégager le drap en agitant les jambes et en basculant sur le côté, décidé à me lever pour aller faire un petit tour et profiter de l'air frais.
Il doit être aux alentours de minuit - une heure du matin quand je sors, incapable de trouver le sommeil et décidé à aller flâner à travers les rues jusqu'à un coin de nature tranquille où j'aime bien aller me poser certains soirs pour observer les étoiles.
Je n'ai revêtu qu'une chemise noire sans manches restée ouverte et un treillis camouflage au tissu léger. Je suis à pattes, me grillant tranquillement une clope en chemin jusqu'à une clairière proche. Longeant la rue, je bifurque dans une impasse à peine éclairée par un lampadaire sur deux. Il n'y a pas un chat. En passant devant certaines maisons, on peut entendre le ronflement des pales de ventilo par les fenêtres ouvertes et le murmure d'une télévision qui est restée allumée. Arrivé au bout de l'impasse, se présente un petit chemin de terre à demi dissimulé par des haies envahissantes qui auraient besoin d'être taillées. J'aime bien ce coin, il offre quelques pépites cachées comme celle située derrière ce lotissement bordé de bois.

Je bascule un instant la tête en arrière, orientant mon regard vers le ciel en tirant une bouffée sur ma clope.
Au fil de mes pas, la végétation remplace les dernières bâtisses à la façade en crépis crème et aux tuiles couleur chocolat. On se sent soudain comme coupé du monde. Un demi sourire se glisse sur mes lèvres puis quelque chose m'interpelle soudain et je m'immobilise un court instant. Des jappements accompagnés d'éclats de rires gras bientôt suivis d'un couinement plus vif. Je presse l'allure et me fie aux voix pour m'orienter dans leur direction. Néanmoins, ce à quoi j'assiste en arrivant sur les lieux a raison du calme qui m'habitait jusqu'alors. Une bande de petits merdeux à l'air méchamment revêche s'en prennent à un chien entravé en lui refilant des coups de pieds dans les flancs. Je vois rouge et ne réfléchis pas, prenant juste le temps de saisir qui est le meneur de la petite troupe de quatre ou cinq têtes pour lui bondir illico sur le dos. D'ordinaire, cela suffit à calmer les autres têtes de cons qui ont vite fait d'être déstabilisés dès qu'on s'en prend à leur tête pensante quand ils ne fuient pas tout simplement. Hors dans ce contexte-ci, il semble que la lâcheté ne fasse pas partie de leur vocabulaire et ils viennent aussitôt défendre leur chef sans s’embarrasser de parlote inutile.

- Ça y est, vous avez retrouvé vos couilles, les mecs ? lançais-je par rapport à leur lâcheté précédente de s'en prendre à un animal sans défense. Animal sans défense ou presque puisqu'il s'agit d'un Pittbull qui, s'il n'était pas entravé, leur en aurait sans doute déjà mangé des bouts.

Autant dire que j'en prends pour mon compte vu la façon dont tous se concertent autour de moi pour me bondir dessus et me faire chuter.  L'un de ces enfoirés lance sa jambe pour me filer un coup dans les côtes et je la choppe pour le déséquilibrer et le faire chuter. Les autres redoublent alors d'énergie et m'écrasent au sol alors que je tente de tendre le bras en direction du chien dans l'espoir de me trainer jusqu'à lui pour parvenir à le détacher et qu'il puisse se sauver. Mais j'ai le souffle coupé par le déluge de coups qu'on m'assène dans le ventre et les côtes. Ce qui m'achève néanmoins est le coup foudroyant que je me prends dans la gueule et qui me fait avaler une nouvelle gorgée de poussière tandis que mon visage heurte à nouveau le sol terreux.

Puis alors qu'un des mecs invite ses camarades à s'écarter pour se prêter à un petit spectacle sous leurs yeux, il me fait basculer sur le dos et s'accroupit juste au-dessus de mon visage en commençant à défaire la fermeture de son futal. L'enfoiré ! Je suis vidé et je fais mine de fermer les yeux. Je puise alors au fond de moi la dernière étincelle d'énergie malgré la douleur atroce qui vrille en particulier mes côtes et m'empêche de bouger librement. Je fais ainsi le vide un instant, me concentre tandis que l'autre semble moins prompt à s'attendre à tout élan de rébellion de ma part, puis choppe vivement son entrejambe avant de porter un dernier coup en parvenant à le faire basculer sur le côté tandis que dans le mouvement, je bascule à moitié sur lui.
Je ne sais au juste comment je parviens à porter mes derniers coups mais je fais mouche et la lame qui tombe de sa poche et dont je m'empare est une assurance de plus pour les inviter à cesser les hostilités et déguerpir.

- Hey toi ... ça va aller, je vais te libérer. Doucement ok ... ? m'adressais-je au chien maintenant que les autres ont pris la fuite en braillant qu'ils ne manqueraient pas de me remettre la main dessus. Ma voix se veut douce et rassurante mais elle est rendue rauque avec le souffle malmené par la douleur et l'effort. Approchant tout d'abord le dos de ma main pour qu'il ou elle la renifle, je m'autorise dans un premier temps à lui offrir une caresse et ainsi qu'il me laisse libre de détacher les Colson qui enserrent ses pattes avant et arrière. Il a une muselière que je vais éviter de retirer... . Même si ses grondements n'ont pas duré longtemps à mon encontre, on ne sait jamais. En tout cas, il semble comprendre que je lui suis venu en aide.
Ma première intention était de l'inciter à filer mais pour où au juste ? Entre deux éternuements, je cherche le courage de l'observer de plus près. Lui aussi est blessé. Il boitille et je me vois mal le laisser comme ça. Tiens étonnant, je n'ai pas les autres gênes habituelles au contact d'animaux, pas de gorge qui gratte entre autres, en même temps il est encore tôt pour le dire et le chien n'est pas collé à moi non plus. Ouais, parce que j'y suis allergique depuis toujours et dernièrement, enfin depuis ces dernières années, je me prête à une désensibilisation. Allez savoir si ça fonctionne. Ce serait cool mais j'y crois moyen. Pour moi, ça atténuera sans doute certains symptômes sans pour autant les apaiser au point de pouvoir un jour passer le pas d'avoir un animal à la maison et vivre H24 dans les poils pour dire vite. C’est également pour cette raison que je n’ai rien dit du programme de désensibilisation que je suis à ma famille, pour éviter de leur filer l'espoir d'adopter un jour un chien si ça se révèle peu efficace.
Quoi qu'il en soit, je me pose un instant dans l'herbe. Je ne sais trop comment m'y prendre avec le chien. Mais lui semble savoir au contraire comment s'y prendre puisqu'il me tourne autour.

- Je sais que t'aimerais que je te retire cette muselière mon pépère ou ma pépète mais j'ai pas trop envie d'approcher les mains de ta gueule... . Comprends-moi.

Je cogite à quelle option adopter quand je pense soudain à Anastasia. Une amie de ma femme qui est devenue la mienne aussi pour ainsi dire. Elle, saura m'aider. Je ne peux décidément pas appeler ma femme. Ramener le chien à la maison n'est pas une bonne idée et puis me suivrait-il jusque là ? Qui plus est, Eiza se lève très tôt demain matin, je ne peux pas lui gâcher sa nuit.
Je choppe alors mon téléphone et sans cogiter à l'heure qu'il est, je joins Anastasia. Je lui résume la situation après m'être excusé de la déranger aussi tard. Comme je suis à pattes, Anastasia vient me récupérer. Le chien en attendant, est toujours posé près de moi. Il se laisse désormais caresser. Pas de doute, il a bien senti que je n'étais pas une menace pour lui. Il sursaute néanmoins à chaque éternuement provoqué par sa proximité. Sommes toutes pas aussi fréquents qu'auparavant par le passé.
Quand tu arrives sur place, le chien marche à côté de moi alors que je me suis redressé pour venir à ta rencontre au bout du chemin en boitillant moi aussi.

- Hey... merci d'être venue.

C'est fou qu'il me suive ainsi même s'il a quelque appréhension en voyant quelqu'un descendre de voiture. Le chien s'en sort toutefois mieux que moi niveau état il me semble. Enfin je crois. On a ramassé tous les deux au final. Je viens déposer un bisou sur ta joue puis me cale contre le capot de la voiture tandis que tu tentes de laisser le chien approcher de toi sans trop l'y forcer.

- Je ne sais pas s'il a un proprio, et si il ou elle appartient à ces enfoirés qui s'en sont donnés à cœur joie avec, hors de question de risquer de leur donner l'occasion de la récupérer ou de recroiser leur chemin.


@Anastasia Lynch
(c) DΛNDELION

Sasha Kellerman
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Anastasia Lynch
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Anastasia Lynch
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Âge : 37 ans
Situation amoureuse : Elle a à présent le coeur dur comme la pierre, mais un homme réussit petit à petit à fissurer la forteresse qui le protège
Orientation : Hétérosexuelle
Enfants : Déclarée infertile, elle a cependant réussi à tomber enceinte par miracle. mais n'a pas eu la chance de le voir naître
Logement : Au #709 à Bayer Lake
Occupation : Serveuse au Chaudron Buveur ainsi que bénévole au Lovanimal. Elle était auparavant peintre en devenir mais elle dut arrêter soudainement sa carrière, ce qui ne l'empêche pas de continuer à peindre pour son plaisir
Autres comptes : Cassiopée Wilson (Emily Bador)
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Mar 3 Mai - 14:27
Who let's the dog out ?
Sasha & Anastasia


C’était une des rares nuits où elle avait réussi à s’endormir. Enfin, où elle s’était plutôt endormie d’épuisement à force de faire des insomnies. Anastasia avait travaillé de journée au Chaudron Buveur, et, depuis le retour des beaux jours avec le printemps, elle n’avait pas arrêté de la journée et cela lui avait permis de ne plus penser, ce qui en soit lui avait fait en quelque sorte du bien. Ses pensées noires étaient cependant réapparu aussi soudainement quand elle était allée se changer au vestiaire, troquant sa tenue de serveuse contre sa chemise en flanelle et son jean bleu marine. Ses fameuses pensées qui lui étaient anxiogènes et dont elle n’arrivait pas à se débarrasser suite au traumatisme trop fort qu’elle avait subi, lui faisant revivre ce cauchemar de façon perpétuel. Malgré sa nouvelle identité et sa nouvelle vie, ici, à Brindleton Bay, son passé ressurgissait chaque nuit, ce qui expliquait ses insomnies. Malheureusement, malgré le fait que le sommeil l’avait gagné vers vingt-trois heures cette nuit-là, elle se réveilla en sueur un peu plus d’une heure après, portant automatiquement ses mains sur son ventre.  Elle ne contrôla pas son corps et elle se sentit porter par ses jambes qui prirent la fuite en direction de l’extérieur de la maison, les mains toujours placés sur son ventre. L’air frais – presque froid sur son corps à cause de la sueur – lui permit de reprendre doucement ses esprits, et elle baissa enfin son regard vers ses mains, toujours agrippé au même endroit. Un sanglot sortit de sa gorge et elle se laissa tombée à terre, ses genoux heurtant la pelouse humide, tandis que son regard fut obstruer par ses larmes qui se déversaient sur ses joues.

Anastasia se préparait un café, enroulée dans son peignoir, signifiant qu’elle venait de sortir de sa douche. Ce n’était pas spécialement l’heure pour prendre ce genre de boisson, mais elle savait qu’elle ne pourrait se rendormir, son traumatisme lui étant revenu en pleine figure tel un boomerang. Elle prit la tasse bouillante entre ses mains et vint se placer devant la baie vitrée dont la vue donnait sur les bois et l’océan. Ses yeux se posèrent sur l’océan, mais son regard était vide. Machinalement, ses mains portèrent la tasse vers sa bouche, et elle but lentement son contenu. Le vibrement continu de son téléphone, posé sur la table basse du salon, la fit sortir de son état de flottement. Qui pouvait bien l’appeler à cette heure de la nuit ? Elle s’approcha de celui-ci et y vit le prénom de Sasha dessus. Sans réfléchir, elle décrocha. « J’arrive. » Elle ne prononça que ces mots avant de raccrocher. Il lui avait rapidement expliquer la situation dans laquelle il se trouvait ainsi que l’endroit, et elle n’avait pas besoin de plus pour s’activer. Elle but d’une traite le reste de son café, se brûlant le palais au passage, posa négligemment la tasse qu’elle tenait entre ses mains sur le bar séparant la cuisine de la salle à manger et partit vêtir un pantalon et un pull. Sasha était le mari d’Eiza, qui a été la première personne qu’elle avait rencontré ici et, de part son métier d’agent immobilier, lui avait permis de trouver cette belle maison proche de la mer. Depuis, une amitié s’étaient tissés entre les deux femmes, et s’est ainsi qu’Anastasia fit la connaissance de son mari, avec qui, étonnamment, elle se lia d’amitié également. Etonnamment, car Anastasia était à présent armée d’une méfiance gargantuesque, plus particulièrement envers les hommes, suite à la trahison qu’elle avait connu auparavant. Mais elle avait senti chez Sasha quelque chose qui lui avait permis de baisser légèrement ses armes face à lui. Il avait le sang chaud, et il lui avait effectivement confié qu’il était du genre impulsif voir colérique avant de rencontrer Eiza, mais il était mature et pied-à-terre. Evidemment, elle n’était pas aussi proche de lui qu’elle pouvait l’être avec sa femme, mais elle savait qu’elle pouvait lui accorder sa confiance, même si elle n’arrivait pas à la donner totalement.

Ce fut au bout de quinze minutes de voiture qu’elle arriva à l’endroit indiqué par Sasha, un endroit légèrement enfoncé dans la forêt mais qui était proche des abords de celle-ci. Elle aperçu la silhouette attendue, ainsi que celle d’un animal, sûrement celle du chien qu’il avait évoquer lors de son appel. Elle arrêta sa voiture à quelques mètres d’eux histoire de ne pas effrayer le canidé et sortit de celle-ci après avoir coupé le contact mais laissant ses phares allumés pour plus de visibilité. Sasha et le chien se rapprochèrent d’elle tandis qu’elle vint également à leur rencontre.  « Hey… merci d’être venue. » Elle lui esquissa un petit sourire, sous-entendant que ce n’était rien. « Tu es salement amoché.. Et toi aussi d’ailleurs. » Lança-t-elle au chien qui faisant des allers retours, reniflant son odeur avant de se placer derrière Sasha et ainsi de suite. Elle plaça une main réconfortante sur son épaule tandis qu’il l'embrassa sur la joue avant de se poser sur le capot de la voiture. « Si besoin, j’ai un nécessaire de pharmacie dans la bagnole, tu n’as qu’à te servir, il y a un peu de tout. » Au pire, s’il ne souhaitait pas désinfecter ses plaies, elle s’en occuperait mais elle devait d’abord observer ce chien qui lui faisait face. Elle s’accroupit devant lui, et se rendit compte qu’il s’agissait d’un Pitbull et que celui-ci portait une muselière. Il devait déjà l’avoir quand Sasha l’avait découvert, et c’était une bonne chose qu’il ne lui avait pas enlevé, c’était même la meilleure chose à faire quand on ne connaissait pas un animal. Elle essaya d’avoir la confiance de la bête en la laissant s’approcher d’elle, tandis qu’elle avait la main tendue vers lui pour qu’il puisse mieux la sentir. « Je ne sais pas s'il a un proprio, et si il ou elle appartient à ces enfoirés qui s'en sont donnés à cœur joie avec, hors de question de risquer de leur donner l'occasion de la récupérer ou de recroiser leur chemin. » Anastasia se releva après quelques minutes, sentant que le Pitbull commençait à être un peu plus à l’aise avec sa présence. « Tu lui a évité de terribles souffrances avec ton intervention en tout cas, peut-être même la mort. Même si effectivement elle en a bavé mais ça a l’air d’être de plaies superficielles, à part une ou deux qui sont un peu plus profondes. Ça m’étonnerait pas qu’elle ait une côte ou plus de fêlés voir cassées, mais même si elle boite, sa patte s’en sortira avec une simple attelle. Je pense que tu l’as compris mais je pense qu’il s’agit d’une femelle de moins de cinq ans. » Elle n’était pas experte et ne se prétendait surtout pas l’être, mais être bénévole et côtoyer des animaux lui avait permis d’avoir quelques automatismes qui pouvait se révéler utile. L’ancienne peintre se détourna du Pitbull pour observer Sasha. « Merci à toi. Tu lui a été d’une grande aide. Et d'ailleurs tu en as besoin aussi. » Elle savait d’avance qu’il refuserait – peut-être par son ego ou sa fierté. Elle ouvrit le coffre de sa voiture, y sortit une couverture qu’elle plaça sur les sièges arrières. Anastasia tapota doucement sur la couverture, appelant la chienne pour qu’elle puisse s’y reposer. Celle-ci resta d’abord près de son sauveur avant de décider d’y grimper difficilement au point qu’Anastasia dut la soulever, ce qui lui fit lâcher un petit aboiement. « Désolée. Tu me permets de t’observer de plus près ? » Quelques minutes plus tard, elle revient auprès de Sasha qui s’auto-analysait à priori les dégâts qu’il avait lui-même subit suite à son altercation avec ce groupe de gens. « Bon, c’est moins pire que je le pensais, mais elle va avoir besoin de repos. Je l’amènerais demain au refuge pour une meilleure observation et on devra rechercher ses propriétaires.. Si ce sont ces jeunes gens, nous pourrons quoiqu’il en soit déposer une plainte pour leur retirer la garde suite aux mauvais traitements. » Elle aperçut la boite de secours  sur son capot qu’il avait dû aller récupérer pendant qu’elle lui tournait le dos, mais elle se rendit compte qu’elle n’avait finalement plus grand-chose dedans.  « Merde, il y a plus rien là-dedans au final.. J’ai de quoi pouvoir te soigner chez moi, et au pire je dois avoir une bonne bouteille de whisky qui traîne quelque part. Sinon je te raccompagne chez toi directement, mais il est hors de question que je te laisse seul rentrer à pied dans cet état.» Après avoir fermé la portière arrière doucement pour ne pas effrayer la chienne, elle ouvrit celle de devant, côté passager. « Allez, dépêche-toi de grimper là-dedans. » Lui lança-t-elle en voyant qu’il était toujours devant la voiture. « Me dis pas qu’il faut que je te porte comme pour elle ! » Anastasia lâcha un petit rire taquin avant de monter côté conducteur et de démarre la voiture.



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Anastasia Lynch
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Mer 4 Mai - 17:25





Anastasia & Sasha

Oh sorrowful night ... Don't be afraid of the dark... .

- Hey… merci d’être venue.

« Tu es salement amoché.. Et toi aussi d’ailleurs. » déclares-tu également au chien, ta main posée sur mon épaule.

Appuyé contre le capot de ta voiture, je te laisse appréhender le chien.

« Si besoin, j’ai un nécessaire de pharmacie dans la bagnole, tu n’as qu’à te servir, il y a un peu de tout. »

Je ne réponds rien et vais voir ça. Revenant avec la dite boite de premiers secours, je retire en partie mon t-shirt pour voir s'il y fleurit des ecchymoses puis je ne tarde pas à me poser sur le siège conducteur pour regarder un instant mon visage dans le retro. J'imagine la tronche de ma femme quand elle va me voir rentrer dans cet état et ce qu'elle dira de mon épopée nocturne. Je la vois déjà me railler au sujet du chien... "quel courage d'avoir bravé tes allergies pour sauver cette bête coûte que coûte !" ou un truc dans ce goût-là pour me charrier alors que je ferais sans doute le kéké en gonflant le récit.

- Bon, y'a plus rien dans ton machin là ... lançais-je à Anastasia qui ne m'entend pas. Normal, t'es agenouillée à quelques mètres près du chien qui se fait timide. Je ressors alors et me tiens non loin dans ton dos.

- Je ne sais pas s'il a un proprio, et si il ou elle appartient à ces enfoirés qui s'en sont donnés à cœur joie avec, hors de question de risquer de leur donner l'occasion de la récupérer ou de recroiser leur chemin.


« Tu lui a évité de terribles souffrances avec ton intervention en tout cas, peut-être même la mort. Même si effectivement elle en a bavé mais ça a l’air d’être de plaies superficielles, à part une ou deux qui sont un peu plus profondes. Ça m’étonnerait pas qu’elle ait une côte ou plus de fêlés voir cassées, mais même si elle boite, sa patte s’en sortira avec une simple attelle. Je pense que tu l’as compris mais je pense qu’il s’agit d’une femelle de moins de cinq ans. »

- Si seulement on savait ton nom ma toute belle, lançais-je d'une voix douce au chien qui s'est calé contre ma jambe et à qui j'offre une légère caresse maintenant que je me suis rapproché.

« Merci à toi. Tu lui a été d’une grande aide. Et d'ailleurs tu en as besoin aussi. »

Je fais une moue incertaine puis t'observe alors que tu te diriges vers le coffre pour récupérer une couverture. La chienne reste calée contre moi avant de bien vouloir se décider alors que je l'y incite moi aussi, à monter à bord.

- Allez, vas-y pépète, on est là pour t'aider ma belle.

Elle semble tourner vers moi un regard interrogateur et je lui offre une nouvelle caresse rassurante en lui susurrant :

- Tu veux que je grimpe à tes côtés ? Ça te rassurerait ? Allez viens... dis-je tandis que je monte derrière pour qu'elle m'y suive. Elle pose alors ses pattes avant mais a du mal à soulever l'arrière train. Moi même ait accusé quelques soupirs de douleur en m'installant et en m'installant au fond à droite pour lui laisser la place. Quant à mes allergies, j'éternue quelques fois mais plus en série comme d'ordinaire.

« Désolée. Tu me permets de t’observer de plus près ? »

Ceci fait, je redescends un instant pour voir si je n'ai rien paumé avant que nous partions et pour ranger la boite que j'ai laissée sur le capot. Tu ne tardes pas à me rejoindre. En me baissant pour voir ce qui semblait briller au sol, je me suis fait mal et je soulève à nouveau mon t-shirt pour remarquer qu’une belle ecchymose se forme. Dans la lueur des phares, il semble même se présenter une légère coupure mais ça date de l'autre jour pour le coup. Quand je me suis ouvert sur une barre de métal qui pointait derrière moi en rangeant le bois pour l'hiver prochain. Elle s'est sans doute rouverte sous les coups reçus ce soir.

« Bon, c’est moins pire que je le pensais, mais elle va avoir besoin de repos. Je l’amènerais demain au refuge pour une meilleure observation et on devra rechercher ses propriétaires.. Si ce sont ces jeunes gens, nous pourrons quoiqu’il en soit déposer une plainte pour leur retirer la garde suite aux mauvais traitements. »

- Ouais, tout pour qu'ils ne puissent jamais remettre la main sur elle ou quelconque autre animal si c'est le sort qu'ils subissent tous... .

« Merde, il y a plus rien là-dedans au final.. J’ai de quoi pouvoir te soigner chez moi, et au pire je dois avoir une bonne bouteille de whisky qui traîne quelque part. Sinon je te raccompagne chez toi directement, mais il est hors de question que je te laisse seul rentrer à pied dans cet état.»

- Si tu me prends par les sentiments, j'accepte l'invitation, confirmais-je.

Puis bon, je n'ai pas envie que la chienne soit perturbée par ma soudaine absence alors qu'elle semble me faire un tantinet confiance. Aussi, après avoir fermé la portière arrière doucement pour ne pas effrayer la chienne, tu m'ouvres celle à l'avant et j'hésite un instant à monter.

« Allez, dépêche-toi de grimper là-dedans. Me dis pas qu’il faut que je te porte comme pour elle ! »

- Mmmhhh plutôt tentant, j'aimerais bien te voir à l'exercice, plaisantais-je avant de t'indiquer. Mais je me dois de refuser pour plutôt m'installer à côté de mademoiselle... dis-je en refermant la portière passager et en m'installant alors doucement derrière.

- Prend pas cet air déçu Anastasia, c'est comme ça, parfois dans la vie, le coup de foudre est là où on l'attend le moins... .

Sur ce, tu prends la route pour chez toi et j'ai le droit à un coup de museau timide de la chienne qui finit par s'installer la tête sur mes genoux.

- Regarde-moi ça... te montrais-je lorsque tu t'arrêtes à un feu tricolore. Si je dois passer la nuit chez toi, ce sera à cause d'elle. D'ailleurs, en parlant de chez toi, nous ne tardons pas à y arriver et je m'extirpe de la voiture non sans mal. Je crains que la toutoute ne nous suive pas, sait-on jamais et qu'elle se carapate en voyant qu'on veut l'inviter à entrer dans un endroit inconnu.

- Tu as quelque chose à bouffer pour la rassurer et qu'elle craigne moins de rentrer ? Si t'as un os à me refiler à moi aussi, je suis preneur.

Non je n'ai pas bu pour sortir des âneries pareilles. J'aime beaucoup Anastasia, aussi, je suis à l'aise avec elle. C'est une femme qui est pleine de mystères et qui semble plus forte qu'elle ne le laisse présager de visu. Elle fait désormais partie des gens qui comptent pour moi. Et ce n'est pas juste sur le principe que ça a été tout d'abord l'amie de ma femme, je n'aime pas toutes les fréquentations d'Eiza, loin de là. Mais quand on fait partie de ceux que je considère comme de la famille, on n'y touche pas. Anastasia c'est de plus en plus au fil du temps même si ça ne fait que quelques mois, de la famille.
Une fois entrés, installés pour soigner les bobos, je te lance :

- Tu éviteras de parler de mes infidélités à Eiza, tu veux bien ?

Je parle bien évidemment de la chienne mais Anastasia semble tiquer et être mal à l'aise un instant. Enfin je crois.


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Lun 9 Mai - 11:53
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Si Sasha avait l’air plutôt calme, on pouvait ressentir du mépris dans sa voix lorsqu’il parlait de l’altercation qu’il y avait eut à peine quelques dizaines de minutes auparavant. Ce qui était totalement vu ce qu’il avait subi ainsi que la chienne. Anastasia n’osait pas s’imaginer la scène, Sasha face à des lâches aussi répugnants soient-ils, s’en prendre à plusieurs sur une seule personne et pire, sur un animal n’avait rien de glorieux. Surtout que son ami avait du répondant, mais se retrouver seul face à plusieurs autres hommes n’étaient pas égal, même pour le plus fort des hommes. Grosse déception surtout quand on se réfère aux films où les héros s’en sortent à cent contre un et malgré les coups et les pirouettes et cascades variés, celui-ci s’en sort juste avec une égratignure. Mais les films ne sont pas la réalité, celle-ci est bien plus cruelle qu’elle ne le laisse paraître. Sasha lui répondit en la taquinant avant de lui indiquer qu’il monte plutôt à l’arrière de la voiture histoire de tenir compagnie à la chienne, ce qui était louable. « Prend pas cet air déçu Anastasia, c'est comme ça, parfois dans la vie, le coup de foudre est là où on l'attend le moins... » Alors qu’ils étaient à présent tous à bord, Anastasia leva les yeux au ciel d’un air faussement exaspéré avant de rire, Sasha l’observant grâce au rétroviseur intérieur. Elle démarra, essayant tant bien que mal de faire demi-tour avant de faire le chemin inverse, ramenant avec elle les deux rescapés de cette fichue nuit. Le fait qu’il fasse appel directement à elle était rare, cela arrivait généralement quand Eiza était trop occupée ou qu’elle ne répondait pas. Peut-être que dans cette situation-là, il ne voulait pas la réveiller. C’était la seule raison qu’elle avait en tête, mais ce n’était pas un frein à la base. « Regarde-moi ça... Si je dois passer la nuit chez toi, ce sera à cause d'elle. » Anastasia se retourna légèrement, étant arrêté à un feu. La scène était effectivement adorable, on sentait que la chienne avait donné toute sa confiance à l’homme qui l’avait sauvé de cet enfer. Des liens pouvaient se créer tout comme se défaire en un claquement de doigt, et il fallait bien se résigner qu’un coup de foudre était à priori réciproque entre l’homme et l’animal. Les rues étaient désertes à cette heure-ci, ce qui apportait un côté apaisant. Arrivant devant chez elle, elle se gara enfin et sortit de la voiture, claquant doucement sa portière pour ne pas brusquer la chienne et réveiller tout le voisinage. « Tu as quelque chose à bouffer pour la rassurer et qu'elle craigne moins de rentrer ? Si t'as un os à me refiler à moi aussi, je suis preneur. » « Tu ne veux pas tenter de la prendre dans tes bras ? Ca se voit qu’elle te fait amplement confiance. Je vais quand même voir si je trouve quelque chose pour la rassurer d’avantage. Et pour toi, j’y réfléchis encore. » Il fallait bien qu’elle le taquine également en retour non ? Elle abandonna Sasha près de la voiture tandis qu’il adressait quelques mots à la chienne pour l’apaiser, et revient quelques minutes après avec des restes de viandes froides dans un grand plat. « Merci de lui avoir détaché sa muselière. Comment a-t-elle l’air d’aller ? » La Pittbull leva ses yeux d’un air triste vers elle alors qu’elle se plaça à côté de Saha. Il avait réussi à la sortir de la voiture mais elle semblait légèrement craintive, regardant tout autour d’elle. « Tu veux bien lui donner un morceau ? Tu es la personne à qui elle a l’air de faire le plus confiance. » Sasha se mit à la tâche, prenant l’un des morceaux restant du barbecue qu’elle s’était permise de faire il y a deux jours.

Ils se retrouvèrent enfin à l’intérieur de sa maison, la chienne ayant à présent un air un peu plus joyeux, dévorant et jouant avec le reste des os sur lesquels ils restaient de la viande, près de la cuisine où s’étaient mis les deux amis. Une gamelle d’eau – enfin, plutôt un grand bol d’eau – se trouvait à côté d’elle pour qu’elle puisse s’hydrater également. Anastasia rouspétait contre Sasha qui faisait la grimace avec des mots pas très jolis alors qu’elle désinfectait ses plaies ouvertes. « Mais tu vas arrêter de râler, tu es pire qu’un enfant de cinq ans ! C’est bon, c’est fini maintenant. » Elle jeta les cotons et autres ustensiles à usage unique dans la poubelle et mit de côté la boîte qui lui servait de pharmacie, qu’elle irait ranger plus tard. Elle invita donc Sasha à la suivre dans le salon où la lumière était plus douce et moins agressive que celle de la cuisine et il se posa sur le canapé, l’air éreinté. « Tiens, comme promis » Elle lui tendit un verre rempli à un tiers de whisky pur, posant la bouteille sur la table basse après s’en être servi un également. « Tu éviteras de parler de mes infidélités à Eiza, tu veux bien ? » Cette phrase eut le malheur d’être dite alors qu’elle buvait une gorgée, et Anastasia s’étouffa presque, ne comprenant pas de suite. De quoi parlait-il ? Ou était-ce plutôt un sous-entendu par rapport au comportement d’Eiza qu’il avait remarqué être plus distante ? Elle le vit alors regarder la chienne qui posa ses deux pattes avant sur ses jambes, et elle fit alors le rapprochement. « Ca, ça ne dépend pas que de moi.. » Comme si la chienne pouvait le dire elle-même. Elle vient s’asseoir près de lui dans le canapé. « D’ailleurs, que comptes-tu faire ? Tu es assez en forme pour rentrer à pied ? » Il pouvait aussi prendre un taxi, mais elle réfléchit deux secondes avant de se contredire. « En fait, il est préférable que tu dorme ici, ça me rassurerait puis la chienne va avoir du mal à te lâcher je pense.. Envoie juste un message à Eiza pour qu’elle ne s’inquiète pas à son réveil, tu veux bien ? » Anastasia posa sa main sur son bras pour le réconforter, voyant le regard vide de Sasha, ce qui eut pour effet de le faire grimacer. Elle s’excusa immédiatement et enleva sa main de suite. « Je te laisse ma chambre si besoin, tu as l’air épuisé après tout ça, tu as vraiment besoin de repos. » Elle ne s’était pas encore occupé de la chambre d’amis. Il faut dire qu’en temps normal, depuis qu’elle était installée ici, elle n’avait invité personne ne serait-ce que pour dîner. Du coup elle retardait à chaque fois l’aménagement de cette pièce, mais il allait falloir qu’elle s’en occupe à un moment donné. Puis, n’ayant pas prévu de se recoucher après ce cauchemar qui la fit frissonner rien que d’y penser, elle avait toute la nuit devant elle pour s’occuper de Sasha et de sa nouvelle amie. Elle rebut une gorgée alors que la chienne grimpa sur le canapé et reprit la même posture qu’elle avait dans la voiture, la tête posée sur les jambes de Sasha. « J’allais te dire que si tu souhaitais prendre une douche, tu pouvais y aller, mais je crois qu’elle en a décidé autrement. » Anastasia eut le coin de ses lèvres qui s’étirèrent. « En tout cas, fais comme chez toi. » Dit-elle en se levant, s’apercevant qu’elle n’avait rien donné à manger à Sasha alors qu’il lui avait demandé en arrivant sur place. « Qu’est-ce que tu veux manger ? Je te fais un truc rapide ou tu veux jeter un œil au frigo voir ce qu’il s’y trouve ? » Il devait bien lui rester du poulet ou de la viande rouge, histoire de bien le requinquer. Elle jeta un œil à son téléphone qui affichait presque deux heures du matin à présent.


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Sasha Kellerman
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Mar 10 Mai - 12:25




Anastasia & Sasha

Oh sorrowful night ... Don't be afraid of the dark... .


- Tu as quelque chose à bouffer pour la rassurer et qu'elle craigne moins de rentrer ? Si t'as un os à me refiler à moi aussi, je suis preneur.

« Tu ne veux pas tenter de la prendre dans tes bras ? Ça se voit qu’elle te fait amplement confiance. Je vais quand même voir si je trouve quelque chose pour la rassurer d’avantage. Et pour toi, j’y réfléchis encore. »

Sourire en coin. Je te regarde t'éloigner en acquiesçant sur le fait que je vais tâcher de la porter en espérant qu'elle ne se vrille pas en tout sens. Je descends alors doucement puis invite la chienne à descendre à son tour tout en m'apprêtant à l'accompagner dans sa descente. Elle ne semble pas vouloir bouger, avec cette façon de me regarder qui semble dire "reviens par là que je me recouche comme j'étais".

- Allez pépète, on va dans un endroit confortable, pas de traquenard là-dedans, promis.

J'avance une main vers elle, elle semble vouloir me lécher, et sur un coup de confiance, je décide de lui retirer la muselière en m'accroupissant près d'elle, dans l'ouverture de la portière. Mauvaise idée... . Ça réveille la douleur. Tant pis.

- Ça te gêne, pas vrai ? dis-je ne la lui retirant.

J'éternue soudain pile devant sa truffe au moment où je la libère de la sangle. Et elle se met à me lécher timidement.

« Merci de lui avoir détaché sa muselière. Comment a-t-elle l’air d’aller ? »

Je pivote légèrement et tente de me redresser en m'appuyant sur la portière.

- Ça semble aller. J'ai eu droit à une léchouille. Non mais sérieux, t'as pas fait les choses à moitié là, dis-je en louchant sur le plat. <-- façon de parler.  Who let's the dog out ? (Anastasia + Sasha) 1711609616  Who let's the dog out ? (Anastasia + Sasha) 3635859547  (quoi, je cherche un smiley qui louche Who let's the dog out ? (Anastasia + Sasha) 1410732263)  J'incite une nouvelle fois la chienne à descendre et accompagne son mouvement en l'apaisant. Mission accomplie. Toutefois, elle semble prompt à se carapater tant elle se montre craintive dans ce lieu inconnu bien que calme.

« Tu veux bien lui donner un morceau ? Tu es la personne à qui elle a l’air de faire le plus confiance. »

- Jolie excuse pour t'éviter de te faire bouffer les doigts. C’est toi l'experte normalement... .

Ce n'est pas un reproche, je dis ça pour chahuter et après un raclement de gorge, je tend un morceau de viande à la Piti Boule (ouais c'est mignon dit comme ça  Who let's the dog out ? (Anastasia + Sasha) 1022064638 m'en fous, je mets des smileys partout si je veux !), que je présente paume ouverte pour éviter de me faire chopper le bout des doigts par inadvertance. Elle se méfie puis se laisse mener par son flair et se saisit plus ou moins délicatement du morceau présenté.

- Ça piaffe sec ! Y'a pas que la chienne qui est alléchée ? Woh, ça fait bizarre balancé comme ça, me mis-je à rire d'un ton léger.
Une fois à l'intérieur, nous nous occupons de la chienne pour voir à la pleine lumière ses blessures. Je la caresse et retient son attention pendant que tu fais le tour de la bête, rythmé par mes éternuements.

- En intérieur, c'est pas la même... relevais-je par rapport à mes allergies. Si ça en reste là ça va, si ça s'amplifie au fil des heures via sa proximité, ça me fera bien chier. On verra bien. La gorge ne gratte pas trop pour l'heure.
Puis voilà mon tour. Tu commences à nettoyer et désinfecter les plaies. Je ne suis pas forcément douillet mais avec la fatigue, je suis plus sensible et ....

- PUTAIN DE SA MÈRE !!! Ça brûle sa race cette merde ! Tu me désinfectes au vitriol ou quoi ?!

« Mais tu vas arrêter de râler, tu es pire qu’un enfant de cinq ans ! C’est bon, c’est fini maintenant. »

- Refile-moi ça, j'suis sûr qu'il est périmé ton truc ... .

Tu ne te laisses pas mener par ma petite comédie puis nous allons nous poser dans le salon. Je me laisse tomber lourdement dans le canapé.

« Tiens, comme promis »

Tu me tends un verre rempli à un tiers de whisky pur, posant la bouteille sur la table basse après t’en être servi un également.  Je lève le verre vers toi en signe de remerciement et en bois une gorgée. Les glaçons teintent dans le verre et je les fais tourner un instant.

« Tu éviteras de parler de mes infidélités à Eiza, tu veux bien ? »

Tu manques de t'étouffer en avalant et je t'adresse un regard aussi amusé que dans l'incompréhension.

- Quoi ? C'est si drôle que ça ?

La chienne s'approche et vient poser ses pattes avant sur mes genoux, ce qui la met pile à ma hauteur, et c'est foutument impressionnant, je dois dire.

- Oh.. tout doux, me bouffe pas le nez.

« Ca, ça ne dépend pas que de moi.. » dis-tu par rapport à plus tôt, en te déplacant pour finalement venir te poser à côté de moi.
« D’ailleurs, que comptes-tu faire ? Tu es assez en forme pour rentrer à pied ? »

- En taxi, dis-je en étouffant difficilement un bâillement.

« En fait, il est préférable que tu dormes ici, ça me rassurerait puis la chienne va avoir du mal à te lâcher je pense.. Envoie juste un message à Eiza pour qu’elle ne s’inquiète pas à son réveil, tu veux bien ? »

Tu accompagnes tes paroles d'un geste en posant ta main sur mon bras. J'arque légèrement un sourcil.. pas que je ne sois pas tactile moi-même avec mes amis mais l'invitation à rester dormir ici accompagné du geste m'a fait un instant pensé à ce qui se passe parfois entre deux adultes.. enfin bref, vous voyez ce que je veux dire, certains passent le geste pour souligner une invitation qui tend à plus, et j'avoue, j'ai eu un doute un instant. En soi, ça ne me dérange pas, je suis même touché qu'elle se permette ce genre de geste car je sais qu'il est purement amical, ça témoigne d'une certaine complicité ainsi que d'une once de confiance dirons-nous. Tant que ça ne dépasse pas cela, tout va bien. J'avoue qu'Anastasia est d'une beauté qu'on croise rarement. Ce charme qui se différencie des autres, qui a du chien en quelque sorte. Il n'y a toutefois pas de risques que je puisse dévier. Je peux trouver une femme très belle sans pour autant voir quoi que ce soit d'autre. Pas mal d'hommes ont vite fait d'êtres attirés par la première jolie femme croisée. Moi je ne vois que par ma femme. Bien sûr, je reste un mec, l'attirance peut survenir à n'importe quel moment pour une autre mais le physique ne suffira jamais chez moi pour me faire déraper ou me donner envie de le faire. Enfin je crois. Je me raconte peut-être des histoires ? Je ne pense pas.
J'aime ma femme. Quoi qu'il arrive, même quand elle me fait tourner en bourrique ou qu'elle se montre distante comme en ce moment. Je fais tout pour préserver mon couple car mes sentiments n'ont pas diminué au fil du temps.
Je me rends compte que je n’ai pas répondu, perdu dans mes pensées, le regard rivé sur le contenu de mon verre.

- Okay... glissais-je pour l'invit' à rester dormir.  Et t'excuses pas pour ton geste. On est amis, il n'avait rien de déplacé, je te connais. Pas de soucis.

« Je te laisse ma chambre si besoin, tu as l’air épuisé après tout ça, tu as vraiment besoin de repos. »

- Nope, le canapé ça le fera, pis ça me permettra d'être à proximité de la chienne. Hein la pépète !  La Piti Bull en profite pour monter sur le canapé.

- Ça, non

Voix ferme et posée. Sauf que ça ne marche pas. Pis comment voulez-vous résister à cet air attendrissant et puis face à cet élan de confiance ?

« J’allais te dire que si tu souhaitais prendre une douche, tu pouvais y aller, mais je crois qu’elle en a décidé autrement. »

- Humpf.. ouais. Ça te dérange pas qu'elle monte ? sur le canapé, j'entends, tandis que tu m'invites quoi qu'il en soit à faire comme chez moi, ce pour quoi je te remercie.

- Où se carapate-t-elle à ton avis ? demandais-je à la chienne en lui caressant doucement la tête pendant que tu t'éloignes en direction de la cuisine.

« Qu’est-ce que tu veux manger ? Je te fais un truc rapide ou tu veux jeter un œil au frigo voir ce qu’il s’y trouve ? »

- AH ! Elle sait parler à mon estomac ! Non mais c'est super gentil de ta part mais tu vas pas te mettre à cuisiner à cette heure. Laisse, au pire je piocherais dans ton frigo comme tu dis. T'as faim toi ? Bon sang, je t'ai même pas demandé, tu dormais quand je t'ai appelé ?

Je me redresse pour venir te rejoindre et te trouve le nez dans le frigo.

- Tu sais que si tu me colles là devant, demain il est vide ... rectification, dans quinze minutes, il est vide.

Je pose un bras en travers de tes épaules et me penche à l'intérieur.

- Je mange un morceau si tu manges. Sauf si t'es trop fatiguée et que tu veux rejoindre ton plumard, peinarde. Sinon, tu sais ce qu'on faisait avec ma mère autrefois quand on veillait tard, on se faisaient des œufs durs ou à la coque avec des mouillettes et on se matait un film.

Je tilte soudain.

- Merde, le message à Eiza ! Bon elle l'aura demain matin au réveil, elle le coupe la nuit quand on est tous à la maison.

En retirant mon bras de tes épaules, je laisse échapper une grimace sonore de douleur. Le mouvement me tire jusque dans le bas du dos. Je t'invite à te poser en te disant que je me charge de tout. Facile de trouver généralement dans les placards ce qu'il faut même si tu me guides.

- Tu sais quoi, dis-je en posant la casserole remplie d'eau sur le feu, ne tardant pas à reprendre une gorgée de whisky. Je suis franchement comblé qu'on ait rencontré quelqu'un comme toi. J'adhère pas toujours aux fréquentations de ma femme. La plupart sont bien sympa mais elles ont parfois ce côté superficielle ou cette distance disons. Alors qu'avec toi, j'ai trouvé une véritable pote. On s’entend super bien sur pas mal de choses et ça fait du bien de pouvoir parler de tout. Change pas Anastasia. D'où que tu viennes, toi et tes mystères, te taquinais-je.

- Au fait, enfin rien à voir mais, t'as vu cette histoire d'ovnis repérés à l'autre bout de l'île par des civils ? te demandais-je en me calant de dos contre l'évier après avoir regardé un instant le ciel étoilé au dehors.


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Jeu 12 Mai - 14:11
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Sasha & Anastasia


Sasha était du genre à toujours dire ce qu’il pensait, sans filtre et sans forcément y réfléchir avant, se fichant bien de comment les autres le percevaient. Mais Anastasia appréciait ce trait de sa personnalité, faisant de lui quelqu’un d’authentique. C’est pour cela qu’elle ignora royalement ses insultes et plaintes quand elle s’occupa de nettoyer ses plaies. Même la chienne était bien plus calme quand tous deux l’avaient examiné juste avant. Eiza était un peu plus attentive à ses propos et à sa gestuelle, mais l’expression les contraires s’attirent devait être faite pour eux. Malgré la distance qu’Eiza imposait de plus en plus à Sasha et dont la brune connaissait la cause.. Elle espérait donc que son ami ne lui poserait aucune question car il lui était difficile de mentir, déjà qu’elle avait du mal rien que par le fait de cacher son passé même si c’était pour sa propre sécurité. « Quoi ? C'est si drôle que ça ? » Elle hocha négativement la tête mais ne releva pas, préférant ignorer cette question en tant que mauvaise menteuse qu’elle était. Tous deux se posèrent enfin de façon un peu plus confortable sur le canapé, se qui fit lâcher un soupir de soulagement à Anastasia. Alors qu’elle retira précipitamment sa main du bras de Sasha, lui ayant fait sûrement mal en touchant ses hématomes, celui-ci accepta de rester sur place pour la nuit, ce qui la rassura. « Okay... Et t'excuses pas pour ton geste. On est amis, il n'avait rien de déplacé, je te connais. Pas de soucis. » Anastasia haussa un sourcil avant d’éclater de rire qu’elle eut du mal à contenir. « Sasha.. J’ai cru te voir grimacer et j’ai juste eu peur de t’avoir fait mal en te touchant le bras. Puis je ne pourrais jamais faire ça à Eiza, à vous deux même. » Elle osa lâcher une confidence. « Je n’ai pas la tête à penser à cela en plus, d’autant que je suis mieux seule. » En une fraction de seconde, ses pensées divaguèrent vers Carsten. Cet homme occupait bien plus ses pensées que de raison, et, comme à chaque fois qu’il débarquait dans sa tête, elle refoula immédiatement cette pensée. Elle se rendait bien compte qu’elle le voyait bien plus qu’une simple connaissance, mais quelque chose la bloquait d’accepter de ressentir ce genre de sentiment et dont elle connaissait malheureusement la cause. Sasha déclina sa proposition de dormir dans sa chambre, lui indiquant que le canapé ferait l’affaire. Elle n’insista donc pas, et se leva pour se diriger vers la cuisine, afin de voir ce qu’elle pouvait bien avoir à proposer à Sasha qui lui avait réclamer à manger un peu plus tôt. « Non, elle peut y grimper, je ferais laver les coussins après si nécessaire. C’est plutôt pour toi, elle devient un vrai pot de colle ! » Sourire discret, elle ouvrit alors la porte du réfrigérateur, le regard scrutant chaque étage de celui-ci. « AH ! Elle sait parler à mon estomac ! Non mais c'est super gentil de ta part mais tu vas pas te mettre à cuisiner à cette heure. Laisse, au pire je piocherais dans ton frigo comme tu dis. T'as faim toi ? Bon sang, je t'ai même pas demandé, tu dormais quand je t'ai appelé ? » Elle lui répondit tout en ayant la tête dans le frigo, esquivant rapidement sa dernière question. « Non, ne t’en fais pas pour ça. Je n’ai pas spécialement faim, mais je risque de l’être en te voyant manger.. » Il la rejoint alors dans la cuisine, la chienne à ses pieds. « Tu sais que si tu me colles là devant, demain il est vide ... rectification, dans quinze minutes, il est vide. » « Justement, qu’est-ce que tu fiche ici alors ! » Elle lui lança un regard rieur, mais elle avait cependant aucune idée de quoi lui faire.. Elle pouvait bien lui proposer le traditionnel plat de pâtes, celui que l’on mange tard dans la nuit en rentrant chez soi après une soirée bien arrosée, mais elle n’avait même pas de gruyère râpé pour rendre le plat un peu plus attrayant. « Je mange un morceau si tu manges. Sauf si t'es trop fatiguée et que tu veux rejoindre ton plumard, peinarde. Sinon, tu sais ce qu'on faisait avec ma mère autrefois quand on veillait tard, on se faisaient des œufs durs ou à la coque avec des mouillettes et on se matait un film. » « C’est une excellente idée, des œufs à la coque ! » S’exclama-t-elle, alors que Sasha se remit droit difficilement à cause des douleurs venant de ses blessures, alors qu’il repensait au message qu’il devait envoyer à Eiza. « Tu ne l’oublie pas hein ! » Anastasia le surmena un peu mais ne l’embêta pas plus que ça à ce propos, trouvant l’idée de se mater un film plutôt pas mal. « Quel genre de film tu veux voir ? Si ça te dit évidemment. » Le film risquait d’emmener Sasha directement dans les bras de Morphée, ce qui n’était pas une mauvaise chose. Si c’était le cas, elle trouverait de quoi s’occuper avec un bouquin ou terminer sa toile qu’elle avait entamer il y a maintenant quelques jours et qui se trouvait dans une pièce du rez-de-chaussée qu’elle avait transformé en petit atelier de fortune. Elle s’accouda alors au plan de travail suite aux recommandations de Sasha qui souhaitait se prêter au jeu du cuisinier, tandis qu’elle essayait de garder la chienne avec elle pour éviter qu’elle ne soit trop dans les pattes du chef d’un soir. La brune ne pouvait s’empêcher de le guider, mais il semblait comme un poisson dans l’eau. « J’espère qu’il me reste du pain ! » S’exclama-t-elle soudain et allant vérifier directement si c’était bien le cas. Elle le sortit d’un air vainqueur de la bannette où elle le plaçait habituellement. Il était un peu dur mais cela irait parfaitement avec les œufs à la coque. « Tu sais quoi, je suis franchement comblé qu'on ait rencontré quelqu'un comme toi. J'adhère pas toujours aux fréquentations de ma femme. La plupart sont bien sympa mais elles ont parfois ce côté superficielle ou cette distance disons. Alors qu'avec toi, j'ai trouvé une véritable pote. On s’entend super bien sûr pas mal de choses et ça fait du bien de pouvoir parler de tout. Change pas Anastasia. D'où que tu viennes, toi et tes mystères. » Elle essaya de ne pas montrer sa gêne suite à la dernière phrase qu’il prononça. Si elle ne le connaissait pas, elle lui aurait répondu sur la défensive, presque agressivement, sans doute. Mais il était sincère dans ses propos et ne cherchait pas à lui tirer les vers du nez, bien au contraire. Il faisait juste là une constatation. « Quel genre de choses voudrais-tu savoir en plus à mon propos ? Tu connais mon âge, mon métier, et même ma couleur préférée. Qui est… ? » Le bleu turquoise, pensa-t-elle alors qu’il terminait sa phrase en même temps. Bon, c’était simple comme question. Il fallait juste croiser les doigts pour qu’il n’en ai pas à propos de sa période traumatisante. « Je tiens à te remercier pour ce beau discours et à te le retourner également. Eiza m’a été d’une aide précieuse et inconsidérable quand je suis arrivée ici, et tu l’as également été, à ta façon. J’apprécie beaucoup ton côté franc-parler voir presque brut de décoffrage. Vous avez l’air d’être des personnes de confiance, et ça me donne parfois l’impression que ma bonne étoile me sourit à nouveau. » Elle se retourna, cherchant son couteau à pain, avant de le déposer sur le plan de travail. Elle termina son verre d’une traite, lui faisant faire une moue alors que le liquide glissait dans sa gorge. « Au fait, enfin rien à voir mais, t'as vu cette histoire d'ovnis repérés à l'autre bout de l'île par des civils ? » Il mit les œufs dans l’eau bouillante de la casserole avant de prendre le couteau pour découper le pain, devançant Anastasia. Elle mit alors le minuteur du four à cinq minutes, demandant cependant confirmation à son ami n’étant pas sûre su temps de cuisson. « Oui, des clients en parlait au Chaudron Buveur. C’est totalement dingue, tu crois qu’on va se faire envahir comme dans Mars Attacks ? » Elle prit un air effrayé avant de rire doucement. « Je suis du genre plutôt cartésien, mais toi tu y crois ? Je pense que si j’aurais vu ce genre de choses, j’aurais quand même cherché quelque chose de rationnel, peut-être parce qu’au fond je suis une grosse trouillarde. » Elle alla jeter un œil au salon et fut rassurer de voir pépète allongé au pied du canapé, comme si elle les attendaient patiemment. Elle revient vers Sasha, qui surveillait attentivement les œufs. Elle en profita de lui demander s’il souhaitait du beurre sur le pain qu’il avait fini de découper en mouillettes. « Vous allez partir avec les enfants cet été ? Ou vous êtes plutôt du genre à rester ici ? » Brindleton Bay avait le paysage d’une carte postale. Ceux vivant en ville en pleine terre venaient ici pour leurs vacances, mais les habitants de Brindleton Bay alors ? Les grandes vacances d’été approchaient, et elle ne pouvait que s’imaginer l’île envahit de touristes, ce qui l’effraya presque rien que d’y penser. Anastasia mit les coquetiers garnis de leur œufs ouverts ainsi que le pain beurré sur un plateau et apporta le tout sur la table basse, Sasha ramenant leur verres vides et qu’il remplit une seconde fois avec la bouteille de whisky laissé là. Elle s’excusa auprès de Sasha et s’éclipsa pour mettre une tenue un peu plus confortable, un haut à manches longues et un bas de pyjama en coton, et revient à petites foulées. Elle s’assit alors en tailleur au sol, les genoux heurtant le dessous de la table basse et le canapé lui servant de dossier tandis que Sasha, installé sur le canapé, s’était saisi de la télécommande pour allumer la télé. « On regarde ce qu’il y a sur Netflix ? » Se retournant vers lui, elle aperçut son regard étonnée de la voir installée par terre. « Je te rejoins sur le canapé après, sinon je risque d’en foutre partout. » La chienne, qui s’était relevé quand ils étaient revenu dans le salon, lâcha un aboiement. « Tu vois, même elle, elle est d’accord, comme si elle me connaissait déjà. » Elle caressa la tête du canidé qui s’était un peu trop rapproché du plateau et elle l’écarta doucement mais fermement, lui chuchotant que ce n’était pas pour elle.


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Mar 17 Mai - 11:22





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Oh sorrowful night ... Don't be afraid of the dark... .

« Okay... Et t'excuses pas pour ton geste. On est amis, il n'avait rien de déplacé, je te connais. Pas de soucis. »

Là, tu me tires une drôle de tronche et je tique. Plus encore lorsque tu éclates soudain de rire.

« Sasha.. J’ai cru te voir grimacer et j’ai juste eu peur de t’avoir fait mal en te touchant le bras. Puis je ne pourrais jamais faire ça à Eiza, à vous deux même. »

Big faceplam !

- Putain, j'étais complètement à côté de la plaque, riais-je gentiment de moi-même avant de me passer les mains sur le visage comme si ça pouvait disperser la honte que je viens de me coller.

« Je n’ai pas la tête à penser à cela en plus, d’autant que je suis mieux seule. »

- Parfois, on l'est bien mieux ainsi, relevais-je effectivement sur la question de préférer rester seul.
Nous nous rendons dans la cuisine où je te suis avec la chienne qui ne semble pas décidée à me lâcher. Je trouve ça touchant. Nous parlons bouffe et je ne tarde pas à te proposer de faire un truc tout simple sans que tu n'aies à te charger de quoi que ce soit. A moi de te rendre service après tout. Tu en as déjà bien assez fait vu l'heure. Une fois la casserole sur le feu, j'en profite pour envoyer le message à ma femme, manquant de zapper.

« Tu ne l’oublie pas hein ! »

- C'est sans doute le seul truc qui prime sur ma femme... la bouffe ! plaisantais-je.

Question d'aller se poser une fois cuit devant un film, tu me demandes quel genre j'ai envie de voir sauf que sur l'instant, j'en sais que dalle. On verra bien le moment venu. En attendant, la conversation se tourne sur des choses et d'autres. On en vient à parler de toi, sur le fait que je t'apprécie vraiment même si tu demeures pleine de mystères.

« Quel genre de choses voudrais-tu savoir en plus à mon propos ? Tu connais mon âge, mon métier, et même ma couleur préférée. Qui est… ? »

- Aheum, t'es sérieuse ? Tu me poses une sacrée colle là. Jolie façon de détourner le sujet... m'amusais-je de la façon dont tu rebondis.Et puis tu redeviens plus sérieuse et déclare :

« Je tiens à te remercier pour ce beau discours et à te le retourner également. Eiza m’a été d’une aide précieuse et inconsidérable quand je suis arrivée ici, et tu l’as également été, à ta façon. J’apprécie beaucoup ton côté franc-parler voir presque brut de décoffrage. Vous avez l’air d’être des personnes de confiance, et ça me donne parfois l’impression que ma bonne étoile me sourit à nouveau. »

- Y'a pas de raison que la vie ne te fasse que des crasses... tendis-je la perche sans forcer en percutant sur tes propos qui soulignent que tu as du en voir pas mal avant ça. Néanmoins, j’ai vite fait de t'alléger de tout malaise à ce sujet en changeant de thémétique et en te relatant un fait divers qui a attiré mon attention il y a peu, lequel me revient en regardant un instant les étoiles par la fenêtre.

« Au fait, enfin rien à voir mais, t'as vu cette histoire d'ovnis repérés à l'autre bout de l'île par des civils ? »

« Oui, des clients en parlait au Chaudron Buveur. C’est totalement dingue, tu crois qu’on va se faire envahir comme dans Mars Attacks ? »

- Déconne pas, y'a mieux comme référence dans le genre. X-Files, c'est la bible sur ce sujet-là, soulignais-je.

« Je suis du genre plutôt cartésien, mais toi tu y crois ? Je pense que si j’aurais vu ce genre de choses, j’aurais quand même cherché quelque chose de rationnel, peut-être parce qu’au fond je suis une grosse trouillarde. »

- Autrefois, je t'aurais dit que j'avais un doute. Aujourd'hui... plus vraiment. J'ai découvert récemment un truc à propos du projet Blue Beam. Ça te parle ? Il est censé y avoir prochainement des évènements ou ont déjà eu lieu même, se basant sur des faits qu'on voudrait nous laisser penser... je sais pas comment dire. Comme véritables. C'est censé réévaluer toutes les connaissances archéologiques qu'on a à ce jour. Tremblements de terre artificiels, nouvelles prétendues découvertes jusqu'à un gigantesque "space show" grâce à des lumières projetées dans le ciel. Pour ce dernier, ça viendrait de la Nasa. Y'a un livre qui a été publié là-dessus. Alors tu vois, depuis que j'ai découvert ceci, je me dis que toutes les apparitions d'ovnis ont été orchestrées. Pour quoi au juste ? J'en sais foutre rien mais comme tout évènement important, le gouvernement vise souvent à détourner notre attention. Alors va savoir. Après, on tombe dans les théories du complot et là je peux aller très loin sur certains sujets. Mais bref, c'est pas si con. Le seul truc qui cloche, c'est que les autorités, appelons-les comme ça, n'auraient jamais laissé fuiter cela et aurait vite retiré le livre des ventes. A part si c'était trop flag de leur part.

Les oeufs sont prêts et le minuteur conclut mes propos alors que je m'empresse de les sortir de la casserole. J'acquiesce pour le beurre sur les mouillettes même si Eiza me retirerait sans doute aussitôt le pain de la bouche en me voyant faire. Puis la conversation se disperse sur la saison estivale à venir.

« Vous allez partir avec les enfants cet été ? Ou vous êtes plutôt du genre à rester ici ? »

- Ça dépend. Y'a des fois où on a besoin de prendre le large. Ça nous prend généralement comme une envie de pisser. Mais cette année, c'est spécial, j'ai un truc en tête pour juste elle et moi.

Nous retournons au salon pour nous installer et la chienne se pose contre mes jambes. Pendant ta courte absence, je songe à aborder le thème ou non concernant ma femme. Je crains de me montrer déplacer si j'évoque mes doutes, la situation serait franchement délicate vu que tu connais aussi bien ma femme que moi et ça pourrait te mettre mal à l'aise de recevoir mes confidences. Mais me connaissant, l'envie de confidences risque de prendre le dessus sans prévenir. parfois, on se jure de ne pas aborder un thème et finalement, il nous échappe.
Lorsque tu reviens, tu t'installes à même le sol pour être au plus près de la table, je suis surpris de ne pas avoir eu moi-même le réflexe et je m'installe alors à mon tour comme toi. La chienne lâche d'ailleurs un jappement pour relever tes propos comme si elle les comprenait.

« Tu vois, même elle, elle est d’accord, comme si elle me connaissait déjà. »

- Ou alors elle tient à ce que tout soit à sa portée...

« On regarde ce qu’il y a sur Netflix ? »

- Franchement, autant ils peuvent avoir quelques pépites mais tout ce qui est de leur propre production, ça a un goût de trop survolé. C’est con, il y a de l'idée derrière mais ils manque un ou deux trucs. Par contre ! Des séries comme Punisher ou Stranger Things, là j'adhère totalement. Ozark aussi, si tu connais ? Là ça vaut le détour.

Je tape dedans en mode morfale et je termine en point de temps.

- Dis Anastasia, si t'étais en couple et que tu aies peur qu'il y ait une certaine lassitude de ta moitié, tu penses que ... aheum... laisse tomber.

Je me passe une main dans les cheveux, nerveux. Non putain, rien que ça déjà, ça en dit trop long. je me fais l'effet de ces personnes qui veulent parler de leur cas en évoquant une amie hypothétique ou bien un sujet lancé au hasard. Sauf que c'est flag. Totalement.
Nous laissons tout ça sur la table basse et nous réinstallons confortablement. Je me niche dans l'angle du canapé et bien entendu, la chienne vient se blottir.

- Toi, tu sais y faire. Mais ça va pas être tout-à-fait possible, tu sais ?

Je dis ça mais l'idée me charme malgré tout. Je doute toutefois que ma femme désire un Pittbull comme tout premier chien... .
Devant le programme qui joue, je m’affaisse de plus en plus dans le canapé jusqu'à bientôt trouvé le confort de ma tête nichée contre celle de la chienne qui ronfle légèrement. Je vous dit pas le tableau si je me joins à elle !



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Sasha Kellerman
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Anastasia Lynch
s'autorise à être vulnérable
Anastasia Lynch
Anastasia Lynch
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Âge : 37 ans
Situation amoureuse : Elle a à présent le coeur dur comme la pierre, mais un homme réussit petit à petit à fissurer la forteresse qui le protège
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Enfants : Déclarée infertile, elle a cependant réussi à tomber enceinte par miracle. mais n'a pas eu la chance de le voir naître
Logement : Au #709 à Bayer Lake
Occupation : Serveuse au Chaudron Buveur ainsi que bénévole au Lovanimal. Elle était auparavant peintre en devenir mais elle dut arrêter soudainement sa carrière, ce qui ne l'empêche pas de continuer à peindre pour son plaisir
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s'autorise à être vulnérable
Mer 25 Mai - 10:16
Who let's the dog out ?
Sasha & Anastasia


Elle ne saurait dire quelle heure il était, peut-être quoi, deux heures du matin ? Un peu plus même ? Elle s’était réveillée brusquement un peu plus tôt à cause d’un cauchemar la ramenant à son passé, et la voici donc à présent assise, les jambes sous sa table basse, aux côtés de Sasha et d’une chienne qu’il avait secouru un peu plus tôt et qu’elle était venu récupéré, les deux étant pas mal amochés. Cette situation était peu commune pour elle mais cela apportait un peu de vie dans la maison d’Anastasia, elle qui avait peu d’amis voir seulement de simples connaissances depuis son arrivée à Brindleton Bay, qu’elle conviait quasiment jamais ici pour pas mal de raisons personnelles. Donc le fait que Sasha soit ici n’était pas une mauvaise chose. Elle sentait que petit à petit elle réussissait à s’ouvrir à nouveau et à reprendre un semblant de vie normale, ce qui était un énorme pas dans sa reconstruction. Ils discutaient d’un peu de tout, jusqu’à parler des vacances d’été qui s’approchait à grand pas, et son ami lui expliquait justement que chez les Kellerman, ils étaient plutôt du genre à faire au feeling et au dernier moment, mais qu’il avait prévu d’emmener Eiza quelque part. Il sous-entendait une surprise, et elle lui promit de ne rien dire. « Ca va lui faire extrêmement plaisir, j’en suis sûre ! » Cette surprise était peut-être prévue pour l’un de leur anniversaire de mariage, mais Anastasia se demandait s’il organisait pas plutôt cela au feeling, juste histoire de se retrouver seul avec sa femme. C’était plus son genre de faire ainsi que pour un évènement spécial. Une fois installée dans le salon, Sasha la rejoint en se mettant dans la même position qu’elle, mettant encore plus la chienne de côté, curieuse de renifler ce qui se trouvait sur la table. Et comme d’habitude, l’éternelle question de soirée et que personne ne savait quoi faire : trouver quoi regarder sur le petit écran. Elle avait exclu automatiquement les chaînes de télé, car la publicité durait presque aussi longtemps que le film qui passait et ça avait tendance à la fatiguer plus qu’autre chose. Puis, avec l’évolution d’internet, plusieurs options s’offrait à présent au public pour visualiser un film ou une série. Parmi ces options, Netflix, qui en proposait un large choix de différents styles. Mais à force d’avoir trop de choix, il n’était plus aussi évident que d’en sélectionner un. « Franchement, autant ils peuvent avoir quelques pépites mais tout ce qui est de leur propre production, ça a un goût de trop survolé. C’est con, il y a de l'idée derrière mais ils manque un ou deux trucs. Par contre ! Des séries comme Punisher ou Stranger Things, là j'adhère totalement. Ozark aussi, si tu connais ? Là ça vaut le détour. » « Punisher, j’adhère totalement. Stranger Things, je t’avoue qu’on en a tellement parlé que j’ai commencé à regarder mais je n’ai pas poursuivi, je n’ai pas accroché autant que je me l’imaginais. Si ça ne te dérange pas de revoir quelque chose que tu as déjà vu, on peut partir sur Ozark, je ne connais pas ! Je me fie à toi, si ce n’est pas à mon goût tu en subiras les conséquences. » Elle essaya de prendre un ton menaçant, fronçant légèrement les sourcils pour paraître mauvaise, mais elle ne réussit pas à se convaincre elle-même et cela finit en rires. Anastasia saisit donc la télécommande et lança la série conseillé par Sasha, alors que celui-ci commençait à dévorer l’encas qu’ils s’étaient préparé juste avant – enfin, qu’il avait préparé seul plutôt.

Alors que le générique défilait sur la télévision, un silence s’installa alors qu’ils finissaient tous deux leurs œufs à la coque. « Dis Anastasia, si t'étais en couple et que tu aies peur qu'il y ait une certaine lassitude de ta moitié, tu penses que ... aheum... laisse tomber » Et merde.. Ca ne l’embêtait pas d’être une oreille attentive pour lui, bien au contraire, mais elle savait de quoi cela en retournait et elle espérait ne pas gaffer. Non pas qu’elle souhaitait protéger Eiza – au contraire, elle lui avait déjà dit de soit arrêter de croiser cet autre homme, soit d’en parler ouvertement à Sasha – mais elle considérait que ce n’était pas à elle, qui est externe à leur couple, de dévoiler cette confidence qui risquait de mettre Sasha en rogne et de foutre en l’air un mariage. Puis, c’était un gars bien Sasha. Un peu trop franc, un peu trop direct, un peu trop cash, ce qui pouvait déranger certaines personnes, mais il avait un bon fond et ça, on ne pouvait pas lui enlever. Et surtout, il aimait Eiza comme au premier jour, cela se voyait quand il posait son regard sur elle. Anastasia s’essuya les mains sur ses jambes, faisant tomber les miettes de pain autour d’elle qu’elle remarqua à peine. « Ce que je ferais, c’est que je lui en parlerais directement. Parce que elle seule pourra te rassurer et être sincère comme il se doit. » Elle lui adressa un sourire qu’elle espérait convainquant mais qu’elle sentit se crisper quand elle prononça ses mots. Elle ne savait décidément pas mentir. C’était déjà un exploit pour elle de cacher sa vraie identité. Elle ne trouva pas la motivation pour débarrasser la table basse de suite, et fit comme son ami, le rejoignant sur le canapé qui leur servait de dossier jusqu’alors. Elle replia ses jambes sous elle-même et se cala confortablement. Elle se retenait de relancer la conversation sur ce sujet glissant, mais elle sentait bien que Sasha en avait gros sur le cœur, ce qui était totalement compréhensible. Elle connaissait bien ce sentiment, et il était difficile de vivre avec ça. Elle mit alors un instant sur pause la série, et se retourna vers lui, l’air plus que sincère. « Sasha, il faut pas que tu garde ces incertitudes en toi. Tu.. Tu dois lui en parler à cœur ouvert, car elle seule saura trouver les mots. Les bons mots. Il est possible aussi qu’elle fuit le sujet, ou qu’elle te mente, mais ça tu le ressentiras.. Normalement. » Elle était pas en train de se replonger dans sa propre histoire, là ? Elle, qui avait cru son mari quand elle lui avait parlé du fait qu’il était devenu de plus en plus distant depuis qu’elle lui avait annoncé sa grossesse.. Il l’avait rassuré, et elle l’avait cru malgré ses doutes qui persistaient. Grossière erreur de sa part, et elle en avait payé le prix fort. Et, dans le même temps elle venait d’en dire trop, elle le savait. Ses phrases, aux oreilles de Sasha, allaient juste accentuer ses doutes à propos d’Eiza, et il était même possible qu’il s’imagine qu’elle est de mèche avec sa femme, ce qui n’était pas faux, vu qu’elle était au courant mais le lui cachait. Mais elle avait promis à Eiza de garder ça pour elle, puis, ce n’était pas à elle de le lui dire. Anastasia allait devoir contacter son amie à ce sujet, car elle en avait trop dit, elle en était sûre. Il n’y avait plus qu’à espérer que Sasha soit trop fatigué pour qu’il s’en rende compte sur le moment. Elle remit la série, posa la télécommande entre eux-deux alors que la chienne s’était blotti contre Sasha. Les ronflements de la chienne furent joints par ceux de son ami, ce qui la fit doucement sourire. Ils allaient de pair ces deux-là, décidément ! Les yeux fixés sur la télévision, elle suivait attentivement l’histoire de Marty et Wendy, finalement à fond dedans. Le deuxième épisode touchait déjà à sa fin quand elle coupa l’écran, qui refléta dans sa noirceur les trois silhouettes posés sur le canapé. Anastasia laissa échapper un bâillement mais il n’était pas question qu’elle se rendorme et qu’elle retourne dans le passé. Elle ramena ce qui traînait sur la table basse dans la cuisine, et se resservit un verre d’alcool fort. Elle avait bien conscience qu’elle avait plongé dans l’alcool, qu’elle buvait bien plus qu’à l’époque, mais elle arrivait à se contrôler malgré tout, non ? Elle entendit les petites pattes de la chienne se rapprocher d’elle et elle jappa vers Anastasia, qui lui caressa la tête en essayant d’éviter ses blessures. « Il ronfle trop fort c’est ça ? » Pourtant, tout était silencieux. Elle espérait ne pas l’avoir réveillé, et alla voir Sasha pour vérifier.


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Anastasia Lynch
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