Le sable chaud se glisse tout autour de moi comme pour m'envelopper. Étendu à même le sol, mes pensées vont toutes vers ma femme que j'observe présentement, nager au loin. Venir ici, l'embarquer pour ce séjour de quelques jours dans un endroit proprement paradisiaque revête tout du cliché de bobos à la con mais j'avais envie d'ailleurs, d'un total dépaysement et j'ai été pris de ce coup de folie auquel j'ai cédé sans réfléchir un instant. Pas pour lui en mettre plein les yeux, non, mais pour nous créer une bulle loin de tout. Si loin qu'on en oublierait tout, qu'on ne se recentrerait plus que sur nous. Mais est-ce suffisant face à ce que j'interprète comme une certaine prise de distance de ta part à toi Eiza... est-ce que je me plante complètement ? Suis-je à la ramasse, totalement à côté de la plaque ? Ne s'agit-il que d'une certaine forme de lassitude passagère ? ... Peu importe, nous avons l’occasion le temps de ces quelques jours ici, de nous retrouver. Nous sommes arrivés la veille. Ta surprise a été grande quand tu as découvert notre destination. Je n'ai pu te le cacher bien longtemps. A l'aéroport, au moment d'embarquer, notre destination t'as été révélée. J'aurais aimé pouvoir te guider les yeux fermés jusqu'à ce que tu sentes le sable sous tes pieds, te voir ouvrir les yeux sur ce paysage magnifique.
Je nous ai loué une villa sur les hauteurs. Le voyage nous a cependant assez fatigué pour nous conduire rapidement à nous reposer pour profiter dès le lendemain un maximum. La destination n'a pas été prise non plus tout-à-fait par hasard. J'ai un ami qui vit ici depuis quelques temps et il me tannait depuis longtemps pour venir le voir. C'est vraiment un excellent pote depuis l'enfance qui n'a cessé, arrivé à l'âge adulte, de barouder ça et là. Peut-on dire que ça a été mon meilleur pote à une époque ? Sans doute. L'est-ce toujours avec la distance ? Sûrement. Nous verrons bien.
Pour l'heure, je profite du temps passé avec ma femme. Aller voir mon vieux pote d'enfance se fera plus tard. Ou pas ... . A voir ma femme plus loin qui sort de l'eau, je sais pertinemment que la personne qui me bondit soudain sur le dos à l'instant précis n'est pas elle.
- Mec, ça aurait du être la première chose que tu fasses de prévenir de ton arrivée à l'instant où t'as posé les pieds sur cette île ! Et je te trouves où ? A lézarder sur la plage alors que je suis même pas au courant ?! Vile traitrise... !
On se met à chahuter comme des mômes qui se bagarrent en roulant à moitié dans le sable. Puis ce sont les éclats de rires et les empoignades chaleureuses.
- Putain t'as méchamment morflé avec les années, lâchais-je pour déconner à mon pote de toujours que je n'ai pas revu depuis X années et dont j'avais seulement des news par téléphone au fil de longues, très longues conversations assez régulières. Et dès lors, présentement, c'est comme si on ne s'étaient jamais quittés.
- Enfoiré, t'as vu ta gueule ? Si t'avais pas un tarin aussi défoncé, je t'aurais jamais reconnu !
On se marre puis je remarque ma femme qui creuse la distance pour nous rejoindre. Toi, mon amour, qui d'une démarche presque féline, déambule jusqu'à nous, nimbée de soleil. Je t'ai vaguement parlé de mon pote Vaas. Surnom venu du jeu Far Cry 3 et dont il s'est retrouvé affublé il y a environ une dizaine d'années. Tu ne l'avais encore jamais rencontré en chair et en os.
- C'est ta femme ce canon qui avance tout droit sur nous ?
- Yep, affirmais-je très fièrement alors qu'il m'entoure d'un bras et me susurre à l'oreille que je ne me fais décidément pas chier puis qu'il me colle un baiser sur la joue, quasi au coin des lèvres.
- Tout doux mec ... évite de me rouler un patin devant ma femme, lâchais-je tandis qu'un sourire mutin étire mes lèvres.
Il me colle alors un grand coup de langue sur la joue. Puis vient vers toi et te salue en te collant un bisou à ton tour.
- Enchanté madame Kellerman.
Vaas fait à peu près la même taille que moi. Il a les cheveux longs jusqu'aux épaules et noués en catogan avec les côtés rasés. Plus jeune, j'avais la même coupe, avant de te connaitre mais ça n'a pas duré. Nous discutons ensemble, tranquillement installés sur la plage avant que Vaas ne reparte travailler et ne nous quitte en nous invitant à dîner chez lui ou au resto le soir qui nous conviendra. Nous revoilà ainsi seuls tous les deux.
- Ça me fait tout drôle de le revoir après tant d'années. Vingt ans bordel... Il a commencé à barouder dès lors qu'il a atteint l'âge adulte. Je crois que la dernière fois, c'était quand il était en Arizona et que j'avais été le retrouver pour quelques jours. Tu te rappelles, j'avais eu toutes les peines du monde à te laisser derrière moi ?
Je glisse le dos de ma main sur ta joue puis glisse sur ton épaule.
- C'est marrant comme rien ne change. J'avais peur qu'on se comporte comme deux étrangers en se revoyant.
Au moment où elle s’y attendait le moins, Sasha lui a annoncé qu’ils partaient tous les deux pour quelques jours. Cela a surpris Eiza, car depuis que son regard s’est posé sur Aeden, elle s’est montrée distante avec son époux. Elle s’en veut de penser à un autre homme, alors qu’elle a tout pour être heureuse. Aussi, la mexicaine s’est dit que ce voyage lui fera le plus grand bien, lui permettant sans nul doute d’oublier le brun plus jeune qu’elle. Aussi, c’est à l’aéroport que la brune a découvert la destination : Bora Bora. Elle a toujours rêvé d’y aller, bien qu’elle ne pensait pas que ça pourrait plaire à son époux. Après un long vol, le sourire toujours affiché aux lèvres, le couple s’est reposé afin de pouvoir profiter au maximum le lendemain. C’est donc ainsi que la brune se retrouve à nager dans une mer bleue idyllique, alors que Sasha est resté sur le sable chaud. Eiza a beau avoir quarante ans, il n’empêche qu’elle en reste toujours une femme sportive. Aussi, l’idée de pouvoir se prélacer dans l’eau, tout en faisant du sport, lui plaît énormément. Comme quoi son époux la connaît parfaitement.
Sortant de la mer, ses mains essorent doucement les mèches brunes. Marchant en direction de Sasha, Eiza plisse les yeux en voyant qu’un autre homme se trouve à ses côtés. Ils sont en train de se chamailler dans le sable, comme deux enfants le feraient, chose qui la fait délicatement sourire. Réfléchissant rapidement, elle finit par reconnaître Vaas. Au moins, elle n’a pas à s’inquiéter de voir un tel comportement de la part de son mari. Arrivant à leur hauteur, la brune n’entend que la fin, mais elle ne se vexe pas. Sasha est un homme fidèle. Pas comme toi. Eiza chasse rapidement la petite voix de son esprit, avant d’être relativement surprise lorsque l’homme vient l’embrasser. Elle ne le connaît pas, mais finalement, cela la fait rire. « Enchantée Vaas. » Se décalant légèrement, Eiza se dirige vers le transat pour attraper sa serviette. S’enroulant dedans, elle écoute les deux hommes parlaient, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Cela lui fait plaisir, de voir son époux avec un aussi beau sourire sur le visage. Vaas finit par s’en aller, devant sûrement aller travailler, mais annonçant que ce soir, c’est resto ou dîner chez lui. Eiza ne répond rien, hochant simplement la tête. En vue de ce voyage, elle ne peut vraiment pas refuser que son mari passe du temps avec son ami d’enfance. Réfléchissant rapidement, la brune finit par hocher la tête. « Oui oui je me souviens ! Il n’avait pas décidé de partir avec juste un paquet de gâteaux et son téléphone ? Ou un truc comme ça non ? » Connaissant Vaas, c’était fortement probable. Mais Eiza se souvient encore parfaitement que Sasha ne voulait pas partir. Mais elle avait réussi à le convaincre et il était revenu, heureux. « Mais finalement, tu avais adoré ce voyage. » Le dos de la main de son époux vient caresser délicatement sa joue, alors qu’un frisson plaisant lui remonte le long de la colonne vertébrale. Elle chasse sa honte rapidement, voulant pleinement profiter de ce moment. « Comme quoi tu vois, le temps n’éloigne pas forcément les gens. » Avançant dans le sable chaud, Eiza comble la distance qui la sépare de Sasha. Passant ses bras autour du cou de son mari, malgré qu’elle soit plus petite que lui, elle se glisse sur la pointe des pieds pour venir embrasser délicatement ses lèvres. « Merci pour ce voyage magnifique. Un rêve qui se réalise. » Et elle le pense sérieusement. Malgré tout ce qui peut se passer, Eiza a l’impression d’être dans un bulle, loin de tout. Et elle n’est pas sûre de vouloir rentrer. « Tu crois que les enfants vont bien ? Je m’inquiète de les laisser tous les trois, mais de l’autre, j’aimerai tellement rester ici à jamais. Rien que tous les deux. » Bien sûr, elle inclue son neveu en parlant des enfants. Attrapant la main de Sasha, ne voulant pas se laisser attraper par l’inquiétude, la brune lui lance un sourire sincère. « Que veux-tu faire maintenant ? » Elle lui laisse le choix, après tout, ils sont là pour passer un moment agréable tous les deux.
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Eiza Kellerman
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Mer 4 Mai - 16:39
Eiza & Sasha
Juste toi et moi... .
Si tu ne rencontres mon meilleur ami d'enfance qu'en chair et en os aujourd'hui, tu connais déjà énormément de choses sur lui à force de t'en avoir régulièrement parlé et donné des nouvelles. Je te l'ai même montré en photos mais si autrefois il avait les cheveux châtains, aujourd'hui il les a teinté en blond platine parmi lesquels courent quelques mèches bleues. Et puis bon, il a pris quelques années au compteur, comme moi. Tu acceptes d'ailleurs son invit' et il nous en faudra rediscuter. Mais pour l'heure, nous revoilà en tête à tête.
« Oui oui je me souviens ! Il n’avait pas décidé de partir avec juste un paquet de gâteaux et son téléphone ? Ou un truc comme ça non ? »
- Yep exacte, je me souvenais plus de ce détail d'ailleurs. L'enfoiré m'avait lancé au défis aussi. Sauf que moi, c'est ma femme qu'il demandait de laisser derrière. je pouvais me passer de tout sauf de toi. J'étais incapable de décrocher de toi à l'époque... .
« Mais finalement, tu avais adoré ce voyage. »
- Yes m'dam, et maintenant, je ferais tout pour pouvoir passer au moins trois jours sans toi, quelle misère ... déconnais-je pour t'enquiquiner.
- N'empêche, c'est marrant comme rien ne change. J'avais peur qu'on se comporte comme deux étrangers en se revoyant.
« Comme quoi tu vois, le temps n’éloigne pas forcément les gens. »
- La preuve entre nous. Tu me supportes encore après tout ce temps moi et mon foutu caractère.
La façon dont tu viens m'enlacer me fait toujours autant kiffer, si peu de choses ont changé depuis le premier jour. Le contact de tes lèvres a néanmoins un goût de trop peu.
« Merci pour ce voyage magnifique. Un rêve qui se réalise. »
- Merci à toi d'avoir bien voulu partir au hasard sans rien connaitre de mes projets et surtout de m'avoir fait confiance sans te demander ce qu'il en serait des enfants entre temps... glissais-je en capturant tes lèvres à mon tour, mes mains glissant sur tes flancs et y dispersant quelques grains de sable. Ta peau est délicieusement chaude et tu sens terriblement bon. Je ne ferais vraiment qu'une bouchée de toi si nous n'étions pas en publique.
« Tu crois que les enfants vont bien ? Je m’inquiète de les laisser tous les trois, mais de l’autre, j’aimerai tellement rester ici à jamais. Rien que tous les deux. »
- Pardonne-moi amor, mais à mon avis, il n’en restera plus rien quand nous reviendrons. Alba sera partie vivre avec un quelconque prince charmant à moitié perché et accro aux amphet' rencontré lors d'une soirée de pure débauche où elle aura foutu le feu à la maison. Kyriann se sera épris d'aventures et aura décidé de lâcher ses études pour partir en Papouasie. Quant à Jude, se retrouvant sans nous, largué au milieu de nos deux enfants ingrats, aura décidé de vagabonder sans jamais plus donner de nouvelles. Ma belle-soeur m'accusera d'avoir paumé son môme sous prétexte d'un voyage en amoureux sur les îles, égoïstes et irresponsables que nous sommes, surtout moi... et elle ne te donnera plus le choix pour tout ultimatum que de choisir entre ta famille et l'amour de ta vie. Alors profite bien avant que les emmerdes ne nous rattrape... .
Je dis vraiment n'importe quoi. Je me sens comme un adolescent, ivre de vivre, de découvertes, de redécouvertes aussi et de tout un tas d'autres choses. Tu te saisis de ma main, j'adore cette façon que tu as d'enrouler tes doigts autour des miens, propre à me filer le frisson à chaque fois. J'avais le sentiment que tu t'éloignais ces derniers temps, qu'il y avait bien moins de ce genre de geste d'affection de ta part et pourtant... nous voilà aujourd'hui. En sera-t-il de même à notre retour ? Devrais-je t'enlever au bout du monde pour t'avoir toute à moi ?
« Que veux-tu faire maintenant ? »
- Jamais rien de programmé... rappelle-toi.
Pour l'heure, je t'invite à grimper sur mon dos pour t'embarquer en balade.
- Allez, grimpe ! Je suis certain de pouvoir encore tenir le choc après toutes ces années. Si je parviens à te porter comme ça jusqu'à la lisière là-bas qui délimite la plage, j'aurais le droit de te redemander en mariage... et de te rendre littéralement folle durant la nuit de noces.
Réfléchissant rapidement au souvenir dont parle Sasha, Eiza ne peut s’empêcher de se rappeler parfaitement de ce moment. Vaas s’était montré réellement imprudent, voulant partir sur un coup de tête à l’aventure, sans avoir rien dans son sac. Immédiatement, son mari lui confirme qu’elle a bonne mémoire. Mais effectivement, Sasha avait hésité à partir, car ils ensembles depuis peu. Sauf qu’Eiza avait réussi à le convaincre de partir, et il avait adoré ce voyage. Elle aurait aimé aussi le faire, mais elle ne le pouvait pas à l’époque. Ses parents n’auraient jamais accepté, bien qu’ils adoraient déjà Sasha à l’époque. Et comme souvent, son époux la charrie. Lui filant un coup dans les côtes, Eiza ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel tout en secouant la tête. « Tu veux déjà repartir sans moi ? Ah bah bravo, c’est du propre ! » Bien sûr, Eiza ne se vexe nullement de cette situation. Elle sait parfaitement qu’il ne lui dit que ça dans l’unique but de la taquiner légèrement. Sasha reprend, et effectivement, ils sont loin de se comporter comme deux étrangers. Comme quoi le temps ne les a pas éloignés. Surtout que Vaas est toujours aussi immature que dans les récits que lui contait Sasha lorsqu’ils étaient tous les deux plus jeunes. Riant doucement, une pointe de culpabilité s’affiche dans le cœur de la mère de famille, qu’elle finit par chasser bien vite. « Bien vu ! En même temps, c’est pour le meilleur et le pire. Tu as eu le meilleur, j’ai eu le pire. » Bien sûr, elle le charrie à son tour. Venant l’enlacer délicatement, Eiza l’embrasse avant de le remercier une nouvelle fois pour ce voyage magnifique. Souriant, la brune commence à s’inquiéter pour ses enfants et son neveu. Elle s’en veut de les avoir laissé seuls, mais de l’autre côté, elle passe un agréable moment. Et comme toujours, Sasha décide de la charrier. Lui glissant un coup de coude en guise de réponse, elle soupire. « Arrêtes tes bêtises. Sinon je vais stresser pendant trois jours. » Attrapant sa main, la brune enlace ses doigts avec ceux de son époux, avant de lui demander ce qu’il a prévu. Après tout, elle n’a pas d’idées de ce qu’il a prévu par la suite. Mais comme souvent, son mari part à l’aveuglette. Avant qu’elle ne puisse répondre, Sasha l’attrape pour le faire grimper sur son dos. Riant comme une adolescente, Eiza lui lance un défi, lui susurrant à l’oreille doucement. « Si tu arrives à me porter jusque là-bas, on pourra faire la nuit de noces en avance. » Elle a l’impression d’être retournée à l’époque où ils étaient jeunes et insouciants. Bien sûr, pour pimenter les choses, la mexicaine lui glisse les mains devant les yeux. « Allez, voyons voir si tu es toujours aussi fort ou si toutes ces bières avalées t’ont porté sur le ventre. » Elle sait que ce n’est pas le cas, mais elle décide de l’embêter à son tour.
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Eiza Kellerman
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Lun 9 Mai - 17:12
Eiza & Sasha
Juste toi et moi... .
- La preuve entre nous. Tu me supportes encore après tout ce temps moi et mon foutu caractère.
« Bien vu ! En même temps, c’est pour le meilleur et le pire. Tu as eu le meilleur, j’ai eu le pire. »
- Vieille saloperie... sifflais-je armé d'un petit sourire en coin. Tu m'enlaces et partage un baiser.
« Que veux-tu faire maintenant ? »
- Jamais rien de programmé... rappelle-toi.
Aussi, je t'invite à grimper sur mon dos pour t'embarquer en balade.
- Allez, grimpe ! Je suis certain de pouvoir encore tenir le choc après toutes ces années. Si je parviens à te porter comme ça jusqu'à la lisière là-bas qui délimite la plage, j'aurais le droit de te redemander en mariage... et de te rendre littéralement folle durant la nuit de noces.
Je ne te laisse pas le temps de répondre et me présente de dos pour t'inciter à grimper. Ton rire me ravie les oreilles et une fois en place, après avoir accusé le coup en silence, tu me susurres à l'oreille quelque chose qui tient du défis.
« Si tu arrives à me porter jusque là-bas, on pourra faire la nuit de noces en avance. »
- Ça ça me plait !
Et surtout ça me motive à fond ! Encore faut-il que tu ne me corses pas la chose en plaçant ta main devant mes yeux. Un large sourire étire mes lèvres.
- T'es pas possible dans ton genre ! On va se retrouver cul par dessus tête en moins de deux avec tes conneries ...!
« Allez, voyons voir si tu es toujours aussi fort ou si toutes ces bières avalées t’ont porté sur le ventre. »
- Qu'est-ce que tu sous-entends là vile animal ?!
Assurant ma position en glissant mes bras de façon à mieux maintenir notre équilibre tout en te soutenant, je tire tout droit en espérant ne pas me planter quant au souvenir de ce que mes yeux ont vu devant nous avant que tu me barres la vue. Je manque de te demander de me servir de guide mais ça serait trop facile et je veux t'impressionner en me montrant sûr de moi. Mais surtout, je compte sur une chose : tes réactions. Si je fonce tout droit sur un truc ou sur quelqu'un, je sais pertinemment que tu te mettras inévitablement à crier pour me prévenir et éviter l'incident. Ce serait balo qu'on rentre en collision avec quoi ou qui que ce soit. Le but n'est pas de se manger la gueule sur le sable.
- Ça va là haut ? Un truc de certain, vu le poids, je vais me faire fondre le gras du bide en moins de deux.
Ouille, je sens que je vais me prendre des coups depuis là haut. Mais c'est de bonne guerre après ta petite pique. D'ailleurs, à force de faire les cons, on commence à zigzaguer méchamment.
- Putain, déconnes pas, arrête de gigoter comme ça, on va benner !!!
Pas le temps de le dire que nous amorçons la dite chute qui se présentait comme une certitude vu le sol instable sous les pieds.
- Ça me va bien aussi comme ça... te soufflais-je alors que nous avons atterri sur le côté et que je me suis empressé de te faire basculer sur le dos pour te surplomber. Je te caresse les cheveux puis la joue, jetant bientôt un coup d’œil sur notre position et t'empêchant toi de regarder autour. Bon... on en est où ? Défis relevé ou pas ? Si je pouvais, je nous trainerais jusqu'à l'endroit que tu as désigné mais ça serait chaud à faire sans que tu ne t'en rendes compte.
- Bon, aller, à ton tour ! dis-je après un certain temps à rire, toujours allongés sur le sable. Tu as l'air de me demander de quoi ? et je réponds "de me porter...".
Les taquineries vont à bon train, alors que cela plait à Eiza de pouvoir oublier tous les tracas quotidiens. D’oublier que son cœur bat pour un homme qu’elle ne connaît même pas. Chassant tout ça de son esprit, la brune vient à s’inquiéter pour ses enfants qui sont seuls. Alors certes, Alba est majeure tout comme Jude, mais Kyriann est encore jeune. Sans parler qu’aux yeux de la mère de famille, ils resteront toujours ses bébés qu’elle veut protéger coûte que coûte. Fort heureusement, Sasha a toujours eu une sorte de don pour lui changer les idées. La prenant sur son dos, Eiza rit comme une enfant face à cette situation. Aussi, décidant de jouer le jeu, surtout que cela lui fait du bien de se montrer insouciante, Eiza lui propose de faire la nuit de noce en avance s’il réussit à la porter jusqu’au point de rendez-vous. Souriant, elle était certaine que ça serait une motivation suffisante pour le motiver à y arriver. Plaçant ses mains devant les yeux de son époux, cela fait rire la mère de famille, surtout en vue de la réaction de Sasha. Aussi, Eiza le charrie une nouvelle fois. « Vil animal ? Je sous-entends ce que tu as compris bien sûr ! » Au même instant, Sasha se met en mouvement. Gardant ses mains sur les yeux de son époux, Eiza se retient de rire. Bien au contraire, elle reste concentrée sur ce qui se passe, afin de ne pas que l’un ou l’autre se blesse. Fort heureusement, il n’y a pas grand monde sur la plage. Mais comme la brune aurait pu s’en douter, son mari n’en a pas fini avec les taquineries. Levant sa main pendant quelques secondes, elle lui met une petite tape derrière la tête avant de rire. « Je ne te permets pas ! Ne t’a-t-on jamais dit qu’il ne fallait pas parler de poids avec une femme ? » Remettant sa main devant les pupilles de son mari, aucun des deux n’a le temps de réagir que la chute se produit. Fort heureusement, le sable n’est pas trop dur ce qui évite qu’un des deux se fasse mal. Mais la brune n’a pas le temps de réagir que Sasha la fait basculer sur le dos. Souriant doucement face à cette situation, Eiza glisse les mains autour du coup de son époux, avant de jouer à faire courir ses ongles sur sa nuque. Regardant autour, la brune est surprise de voir qu’il a réussi à les conduire à bon port. Mais Sasha reprend la parole avant qu’elle ne puisse parler, la surprenant. Fronçant les sourcils face à l’incompréhension, Eiza ne comprend pas ce qu’elle doit faire. Mais quand il annonce la couleur, elle se met à rire. « Sérieux ? D'ailleurs tu me trouves vraiment si lourde ? » Mais apparemment c’est le cas. Avançant ses lèvres vers le cou de son époux, elle lui murmure doucement à l’oreille. « Et qu’est-ce que j’y gagne ? » Bien sûr, elle a beau être sportive, elle sait parfaitement qu’elle n’y arrivera pas. Le repoussant pour se redresser, Eiza est finalement heureuse qu’ils ont la plage pour eux seuls. Attrapant le pied de Sasha, elle commence à vouloir le tirer dans le sable. Mais elle rit tellement que la situation est compliquée. « Je confirme, tu as bu trop de bière, Amor. » Sauf qu’Eiza est têtue, aussi, elle ne lâche pas l’idée et continue de vouloir le trainer à travers le sable.
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Mar 10 Mai - 15:42
Eiza & Sasha
Juste toi et moi... .
« Je ne te permets pas ! Ne t’a-t-on jamais dit qu’il ne fallait pas parler de poids avec une femme ? »
- Sauf que moi je me permets tout, comme toi ... ! Et ouais meuf !
Je peux faire le malin... tout ce que ça nous rapporte, c'est de nous péter la gueule. On en rit cinq minutes puis alors que je frémis au contact de tes doigts dans ma nuque, je te lance au défis de faire de même.
« Sérieux ? D'ailleurs tu me trouves vraiment si lourde ? »
- T'attends quoi de moi là ? Mensonge ou vérité ?
Je rabat les bras devant ma tronche pour me protéger le visage. Puis ajoute que t'as pas à t'en faire de ce côté-là. Tu ne tardes pas à me demander qu'est-ce que tu y gagnerais à relever mon défis même si entre nous, c'est un coup assuré à se casser le dos. Vous avez vu un peu le morceau de barbaque ?! Même un mec de ma corpulence ne me soulèverait pas si aisément. Je me retrouve poussé de côté alors que tu te redresses presque dédaigneusement et ça me fait sourire. Je souris néanmoins bien moins quand je me fais soudain trainer dans le sable... du moins, les premières secondes où tu parviens à le faire sur un gros coup de boost avant de peiner. Et puis tu es trop hilare pour rester constante dans la force que tu y mets.
« Je confirme, tu as bu trop de bière, Amor. »
- C'est ça, venge-toi mais je te rappelle que c'est toi qui a commencé. Putain mais c'est qu'elle s'acharne la bestiole !
Je croise alors les mains derrière la tête et me laisse tracter centimètre après centimètre. Non j'exagère à peine !
- Chérie, je vois clair dans ton jeu. Tu cherches à t'épuiser pour échapper à la nuit de noces. C'est vil comme tactique.
La sensation du sable chaud dans mon dos est agréable mais la rigole que tu creuses en me trainant va finir par me faire rencontrer des coquillages pointus ou autres débris.
- Bon t'as fini ton cirque ? Hey mais en vrai, j'y étais arrivé ! m'exclamais-je soudain en jetant un regard en arrière. C'est pour ça que tu me traines plus en arrière ?! J'hallucine. Tricheuse en plus de cela !
Après notre petite joute, nous finissons par nous redresser. Je manque de me retrouver le cul à l'air libre vu la force que tu as mis à me trainer dans le sable, mon short de bain s'était petit à petit fait un peu la malle de ce côté-là. Je m'épouste pour virer le sable et te demande un coup de main mais quand je sens ta main sur mes fesses, je mets direct le haut-là.
- Finalement ça va aller. Tu... aheum ... t'as compris. Eloigne-toi de moi, j'suis trop sensible au contact de tes mimines... .
Bon, on va faire d'une pierre deux coups pour se débarrasser du sable, je saisis ta main et nous conduit jusqu'à l'océan. On chahute encore un moment dans l'eau puis nous décidons d'aller flâner à travers le village, plus particulièrement sur le marché riche de couleurs, de saveurs et de parfums aussi délicats que savoureux.
- Pour l'invite de Vaas, ça te dit ce soir ?
J'attrape un fruit sur une étale, croque dedans en tirant un billet de ma poche avec l'argent qu'on vient de retirer à un guichet proche des étales.
- Je vous en prends six avec celle-là.
J'espère que la vendeuse parle l'anglais mais vu la flopée de touristes qui doivent venir ici chaque année, j'imagine qu'elle se démerde. Toutefois, il y a toujours des puristes qui se foutent bien des étrangers alors je lui indique le chiffre que j'en veux sur mes doigts. Repartant, je vois que tu t'es éloignée et je t'observe un instant depuis là où je me trouve. J'aperçois le regard d'un petit péteux à la con tout en bronzage intensif et en muscles huilés, qui te reluque sans se gêner. Je m'en fous pas mal tant qu'il ne t'aborde pas, encore qu'il ne peut pas savoir ... Je réduit la distance tranquillement pour te rejoindre et t'enlacer d'un bras.
- T'as trouvé quoi de beau ?
Je mords dans le fruit entamé et te le tends pour que tu goûtes à ton tour.
- Au fait, t'as une touche bébé... attirais-je ton attention sur ce mec qui plairait à la plupart des femmes. Un vrai mannequin de magazines avec ses airs de minet. Je me demande quel genre d'hommes te plairait en vrai à l'heure actuelle, en dehors de ce que je sais de ton attirance pour certains acteurs de cinéma. Enfin, ça ça date et ça évolue au fil des découvertes. Je me demande à l'heure actuelle qui inspire ton intérêt côté cinéma.
- Petit jeu, donne-moi trois acteurs qui te plaisent à fond dans l'univers du cinéma en ce moment.
Eiza ne répond pas à son mari, se contentant de lever les yeux au ciel. Elle est habituée, après autant d’années de mariage, à son langage. Riant alors qu’il la porte sur son dos, ils finissent par tomber. Heureusement, Sasha amortit leur chute. Passant ses mains dans la nuque de son époux, elle sourit doucement. Elle ne comprend pas où il veut en venir, quand soudain, la brune comprend qu’il désire qu’ils inversent les rôles. Lui demandant s’il est sérieux, elle lui file une petite tape derrière la tête, loin de lui faire mal. « Si tu oses me mentir, ou me vexer en disant la vérité, pas de lune de miel pour toi ce soir ! » Mais fort heureusement Sasha vient à la rassurer. L’attrapant par le pied, Eiza se met à le traîner dans le sable. Elle y arrive sur une courte distance. Mais le rire lui échappe, si bien qu’elle n’arrive plus à grand-chose. Lui confirmant, encore une fois dans le but de le charrier, qu’il a bu trop de bière, la mère de famille tente pourtant de continuer à le traîner dans le sable. Riant, Eiza fait mine de réfléchir à la question. Puis finalement, elle le regarde d’un œil malicieux, toujours un sourire éclatant aux lèvres. « Peut-être que je veux surtout que toi, tu sois fatigué pour la nuit de noce. » Elle flatte ainsi son égo, bien qu’il n’y ait jamais eu de problème de ce côté-là avec son époux. Lâchant enfin sa jambe, n’en pouvant plus, Eiza aide son mari à se redresser. Il manque de se retrouver les fesses à l’air, alors que son caleçon de bain est bien descendu. Le contournant, la brune vient frotter les fesses de son époux, afin d’enlever le sable. Le contact de l’épiderme lui donne des frissons, mais elle n’est apparemment pas la seule, en vue de la réaction de Sasha. Se mettant sur la pointe des pieds, elle lui murmure doucement à l’oreille, chatouillant son épiderme avec son souffle. « Tu es trop sensible au contact de mes mains … Intéressant. » Elle répète les mots qu’il vient de prononcer. Se reculant, elle serre la main que son époux lui tend, avant de courir avec lui vers l’océan. Lui envoyant plusieurs fois de l’eau dessus, Eiza finit par sortir. Attrapant la serviette qu’ils ont laissé sur la plage, elle se sèche avant d’enfiler sa robe légère par-dessus son maillot de bain. Mettant leurs affaires dans le sac, elle glisse ses lunettes de soleil sur son nez, avant de suivre Sasha. Le village est magnifique, tout comme le marché qu’ils visitent. Tournant la tête vers son époux, Eiza lui sourit. « Bien sûr. Surtout que cela fait bien longtemps que tu ne l’as pas vu. » Et la brune sait que Sasha est attaché à Vaas, malgré les années qui se sont écoulées. Le regardant prendre un fruit, la mère de famille secoue doucement la tête en levant les yeux au ciel. Un vrai estomac sur pattes ! Tournant les talons le temps qu’il paie, Eiza observe quelques bijoux qui ont été faits mains. Ils sont magnifiques. Le bras de Sasha la fait sursauter, alors qu’elle indique de son index le bracelet. « Ce bijou est vraiment magnifique. » Mais le prix aussi. Pourtant, Eiza a les moyens, mais elle se dit que ce voyage est déjà bien assez cher. Croquant dans le fruit, elle essuie le bord des lèvres de son époux, un sourire coquin affiché sur son visage. « Tu avais du sucre. » Tournant la tête dans la réaction indiquée, Eiza soupire doucement. Trop parfait à ses yeux. Aussi elle secoue la tête pour signaler que ce n'est pas son genre d'homme. Réfléchissant à sa question, elle se demande quoi lui répondre. Elle n’a pas d’acteurs favoris. « Toi ça compte ? » Elle rit, avant de répondre sérieusement. « Je dirais Jason Statham, Cillian Murphy et Travis Fimmel. » En réalité, c’est surtout les acteurs qui jouent bien selon elle. Passant son bras autour de la taille de Sasha, Eiza glisse sa main dans la poche arrière de son short, pile sur ses fesses. « Et toi alors ? Donne-moi trois femmes qui seraient ton genre idéal ? »
➽ Ce RP se déroule à Bora Bora. Je te rejoins après que tu te sois éloignée plus loin à un autre stand, t'entourant d'un bras. Le contact te provoque un léger sursaut et je te glisse que ce n'est que moi dans un murmure avant de déposer un baiser sur ta tempe. Tu attires mon attention sur un bijoux qui est en effet très joli et j’acquiesce d'un simple hochement de tête sans rien en dire de plus mais tu auras sans doute la surprise plus tard de te le voir offrir. Nous nous éloignons alors que je te fais mordre à ton tour dans le fruit que je partage désormais avec toi. Tu passes doucement tes doigts sur mes lèvres pour récolter les dépôts de sucre et j'embrasse le bout de tes doigts au passage. Se peut-il que je me sois réellement monté la tête tout seul ? Le mec qui ne te lâchait pas des yeux un peu plus tôt, m'a inspiré une question sur tes préférences actuelles en matière d'homme. Et pour référence, je te propose de me citer tes trois acteurs préférés dans le milieu du cinéma. Tu déclares d'ailleurs avant tout une suggestion qui me plait beaucoup.
« Toi ça compte ? »
Je te renvoi un sourire et un regard qui pétille, démontrant que tu ne pouvais pas me faire compliment qui me fasse plus plaisir.
« Je dirais Jason Statham, Cillian Murphy et Travis Fimmel. »
- Murphy et Fimmel, ouais, j'adhère. Cillian a surtout été la révélation dans Peaky Blinders mais Jason Statam ? Sérieux ? Non putain, là grosse faute de goût. Va falloir tout revoir avec toi... . Ça va pas du tout là ! Moi je t'aurais balancé Tom Hardy, Tom Cruise.. enfin quoi que pour lui pas sûr, ça dépend.. et sinon, humm..Norman Reedus je dirais, j'aime bien sa dégaine. Matthew McConaughey bordel aussi.
Tu as vite fait de disperser mes pensées en glissant ta main dans la poche arrière de mon short. Ça faisait vraiment longtemps qu'il n'y avait plus eu ce genre de contacts répétés entre nous. Je retrouve ma femme et je me fais l'impression d'un adolescent et ses premiers émois. Et putain, ça fait un bien fou. J'espère seulement que ce que nous avions perdu ne se perde pas à nouveau rentrés chez nous.
« Et toi alors ? Donne-moi trois femmes qui seraient ton genre idéal ? »
J'arque un sourcil en mordant dans le fruit et fais mine de réfléchir.
- Sigourney Weaver dans Alien. Obligé ! Hummmm ... je réfléchis chérie, y'en a tellement... fis-je exprès de t'enquiquiner. Ah ! Scully dans X-Files, incontournable. Elle était aussi pas mal dans la série Hannibal mais le côté bourgeoise raffinée était trop prononcée pour me plaire. En troisième, aïe aïe aïe... j'hésite entre deux.. je dirais Ivana Milicevic qui joue Carrie Hopewell dans la série Banshee.
J'esquisse un sourire amusé.
- Quand j'y réfléchis, la plupart des femmes célèbres qui me plaisent ont ce côté badass et garçon manqué.
Nous reprenons la direction de la villa mais en sortant du marché, je te laisse aller jeter un œil dans une boutique qui attire ton attention pour vite retourner auprès du marchand de bijoux et autres bricoles pour chopper le bracelet avant que quelqu'un jette son dévolu dessus, me faisant la réflexion qu'il s'agit sans doute d'un modèle unique. Plus tard, nous voilà à la villa que nous avons louée sur les hauteurs pour nous poser en nous offrant un instant rien qu'à nous. A un moment donné, étendu sur le lit, je me saisis de l'appareil photo pour prendre quelques clichés de toi. Je ne tarde pas à me redresser pour faire le tour et me poster ça et là pour prendre différentes photos de toi, allant jusqu'à te suivre lorsqu'il est temps de nous préparer pour aller dîner chez Vaas. Je te photographie dans la salle de bain tandis que tu revêtes une robe longue au tissu vaporeux qui dans le courant d'air, semble flotter en caressant tes jambes nues.
- Mets-toi un instant par là, ouais comme ça, t'indiquais-je alors que je t'invite à prendre une pause en particulier, postée près de la vitre donnant sur la terrasse avec vue sur la piscine, le regard au loin. Regarde-moi bébé... t'indiquais-je ensuite. Et là tu m'offres ton plus beau sourire et ce regard pétillant que je pensais ne plus revoir illuminé de la sorte. Ça faisait d'ailleurs longtemps moi aussi que je ne m'étais plus amusé à te bombarder de photos.
- Tu es tellement belle ma puce... te soufflais-je en venant me poster dans ton dos, nous balançant en te serrant entre mes bras, le visage niché dans ton cou. Mes doigts courent sur ta nuque pour faire glisser tes cheveux sur le côté et y déposer des baisers. On est censés aller chez mon pote là tout de suite ? Tant pis. Je te remmène près du lit en t'ôtant ce magnifique rempart de tissu juste le temps d'un instant encore. De toute façon, Vaas nous attend entre 19 et 20h... .
Eiza réfléchit très sérieusement à sa question, bien que dans le fond, elle va avoir du mal à lui répondre. Et pour cause, elle n’aime pas un style particulier d’acteurs, mais plus leur façon de jouer. Et comme à sa grande habitude, Sasha s’emballe en parlant de films et de séries. C’est un thème qu’il adore et que la brune a appris à apprécier à ses côtés. Alors certes, elle n’a pas ses connaissances, mais elle ne se débrouille pas si mal. « J’avoue, Tom Hardy n’est pas mal du tout dans son style. Norman Reedus, je l’avais oublié, mais là, on peut difficilement faire mieux. Par contre, ne critique pas mes goûts ! Tu sais que je suis novice par rapport à toi et que je ne connais même pas tous les noms d’acteurs ! » Elle apprécie le charme du dernier acteur cité. Glissant la main dans la poche arrière du short de son époux, Eiza sourit comme si de rien n’était. C’est vraiment agréable ce moment elle n’a vraiment aucune envie de rentrer sur l’île où ils vivent, bien que ses enfants lui manquent. Lui retournant la question, elle est bien curieuse de savoir. Pour le premier choix, elle ne peut qu’approuver, c’est une actrice qu’elle adore également. Mais les deux autres, elle voit rapidement, sans pour autant réussir à mettre un visage précis dessus. « Je suis d’accord Sigourney Weaver, a un charme fou. Mais je m’en excuse, les deux autres, elles sont floues dans mes souvenirs. » Riant, elle lève les yeux au ciel. « Bien loin de ce que je suis. » Dans le fond, bien qu’elle tente de le cacher, elle se demande s’il ne préfèrerait pas une autre femme. Et ça l’inquiète, alors qu’elle-même pense régulièrement à un autre. Tentant de chasser tout ça de son esprit, la mère de famille part en direction de la villa. En chemin, elle signale à Sasha qu’elle s’arrête dans une boutique de vêtements, pour acheter une robe pour ce soir. Elle veut faire plaisir à son mari et qu’il la voit dans un tissu qui ne fait pas partie de sa garde-robe. Remerciant la vendeuse qui lui offre un sac pour la cacher, elle ressort pile au même moment que son mari revient.
Arrivée à la villa, Eiza grignote quelques fraises le temps pour Sasha de faire un passage à la salle de bain, avant d’aller prendre une douche. Après tout, ils sont invités au restaurant ce soir. Et Eiza ne veut pas faire une mauvaise impression à l’ami d’enfance de son époux. Mais Sasha n’en a pas fini. Il se met à prendre des photos et Eiza se détourne, le rouge aux joues. « Arrête voir tes bêtises, j’ai plus vingt ans ! » Elle sait que son corps a vieilli et il est bien loin le temps où elle n’avait pas honte de poser à moitié dénudé devant son époux. Mais comme souvent, son époux est têtu et n’en a que faire. Aussi, Eiza se dépêche d’enfiler sa robe, elle va ensuite se placer comme son mari le désire. Elle prend la pose avant de le regarder et de sourire, comme une adolescente. Elle a l’impression d’être retournée comme lors du début de leur histoire. Fort heureusement, la session photo finit par s’arrêter. Le corps de Sasha bien se glisser contre le sien, et elle sourit doucement en se laissant appuyer contre lui. C’est tellement agréable ! Ses doigts viennent lui chatouiller la nuque avant d’être remplacés par ses lèvres, la faisant frissonner de désir. Glissant les bras autour du cou de son époux, elle n’a pas le temps de réagir que ses vêtements s’en vont avant d’être allongée sur le lit. Ne devaient-ils pas aller dîner ? Cherchant ses lèvres pour un baiser sensuel, elle sourit avant de lui murmurer à l’oreille. « Tu veux faire la nuit de noce maintenant ? Vaas ne va pas nous attendre ? » Mais ses gestes contredisent ses mots. Attrapant le bas de la chemise de son époux, elle l’a fait passer par-dessus sa tête, avant de s’attaquer à la boucle de ceinture de son pantalon. « Tu es bien trop habillé, mi Amor. » Elle fait courir ses lèvres sur son cou, voulant être certaine qu’ils ne seraient pas en retard.
➽ Ce RP se déroule à Bora Bora. « Tu veux faire la nuit de noce maintenant ? Vaas ne va pas nous attendre ? »
Oh si putain, il va attendre, rien à foutre ! Ma priorité c'est toi et je ne peux vraisemblablement pas gâcher ces retrouvailles qui nous ont fait défaut tant de temps à cause de la distance qui semblait t'avoir investie des derniers mois.. ou semaines, je ne sais plus, ça m'a paru tellement long. M'appliquer à respecter cela, laisser faire sans rien en dire pour ne pas te brusquer ou risquer de justement creuser ce fossé qui pouvait prêter à douter. Putain c'est moi où je parle comme un gros crevard ? What the fuck ?! Si tu ne le remarques pas, mon regard brille de cette lueur pareille à celle provoquée par les premiers émois d'adolescent. Tes gestes contredisent tes mots et il est juste impensable de résister à cela. J'adore la façon dont tu prends les choses en mains et ça faisait longtemps que je n'avais plus été parcouru de tels frissons. Mes yeux se posent avec malice sur tes mains qui s'acharnent à défaire la boucle de ma ceinture ave cun tantinet d'impatience.
« Tu es bien trop habillé, mi Amor. »
- Bien trop ... déclarais-je en m'employant à contenir mon désir pour ne pas abimer la robe que tu portes. Pourtant, la langueur de mes gestes s'anime bientôt de plus d'impatience. Bien plus. Mes lèvres parcourent chaque parcelle de peau à ma portée jusqu'à ce que nos corps ne fassent plus un dans un enchevêtrement qui témoigne de tout l'amour qui j'ai gardé vivace pour toi.
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➽ Ce RP se déroule à Bora Bora.
Nous reprenons la direction de la villa mais en sortant du marché, je te laisse aller jeter un œil dans une boutique qui attire ton attention pour vite retourner auprès du marchand de bijoux et autres bricoles pour chopper le bracelet avant que quelqu'un jette son dévolu dessus, me faisant la réflexion qu'il s'agit sans doute d'un modèle unique.