What happened?

@Dylan Fowler

Une fête des voisins, qu’est-ce que ça pouvait bien être, chez nous une fête des voisins c’était papa et maman qui organisait un bal dans le manoir, pas de ridicules barbecues posés sur le bord des trottoirs et de la musique à tue-tête au niveau du parc en face du manoir. Papa n’allait pas franchement être content du vacarme, la société moderne pour lui était ridicule, trop m’as-tu vu, trop déréglé, trop indiscipliné. Alors s’il savait que je fréquente cet endroit en ce moment, je me ferai couper la tête. J’étais là parce que l’odeur du barbecue m’a appelé et que l’ambiance me fascinait j’avais envie de voir par mes propres yeux ce qu’est une fête des voisins ici. Et aussi, une raison principale si je suis ici, je pourrais bien montrer à mon « futur mari » que je ne suis pas une femme à marier je traine dans ce genre d’endroit ça devrait le dégoûté, lui aussi qui se traine des valeurs de famille noble, anglaise et beaucoup trop élevé pour participer à ces idioties, c’st ce qu’il dirait mais moi je m’en fiche je suis ici pour un peu me familiariser à cette vie moderne.

C’était quand même une ambiance assez richissime, de grande personnalité était là, j’en reconnaissais quelques-unes, j’avoue que je n’étais pas dans mes tenues habituelles de riche fille du Duc de Manners, mais ma petite robe fleuris était idéale pour le temps qu’il faisait dehors je n’avais pas à me soucier, je voyais certains voisins transporter des plateaux remplis de champagne, je me saisie d’une coupe, pourquoi pas après tout je n’ai jamais goûté, mais ça doit être bon.

Tu parles que c’est bon c’est déjà la troisième coupe que j’enchaine certains me regarde amusé, j’espère qu’ils n’ont pas l’intention de venir me parler je sais pas ce que je pourrais dire d’intéressant tout ce que j’ai envie de faire c’est manger les petits fours, écouter la musique, voir même danser c’est ce que je suis en train de faire ma coupe de champagne à la main, je hoquète un peu, surement à cause de l’alcool mais rien de méchant je pense que j’arrive plutôt bien à tenir, si bien je ne renverse pas mon verre, c’est lui qui a décidé de se renverser sur mon cavalier, un jeune homme très charmant qui a les joues un peu rouge et qui a le même regard vitreux que moi, sûrement est-il dans le même état. Si tout ça remonte aux oreilles de mon père, ça remontera aussi aux oreilles de « ma futur belle-famille »

- Bonjour, vous savez que vous êtes charmant

Voilà, que je me met à draguer mes bonnes manières ont définitivement quitté le navire, cette société fait vraiment des ravages et j’adore ça, je me sens cotonneuse et je suis souriante presque un peu trop car mes joues me font mal, mais je passe un si bon moment que je ne voudrais rien faire d’autres.

What happened?

 @Dylan Fowler  

Toujours le sourire scotché sur le visage, j’ai des crampes aux joues à force de sourire, mais de voir le visage de cet homme, m’a fait avoir une illumination et si je tentais ma chance avec cet inconnu, au moins Will saura que mes manières de princesse ont disparu et que je ne suis pas une dame pour lui. Pas assez bien, parce que je suis trop dévergondée, surtout que je ne le suis pas en tant normal mais l’alcool fait faire des choses insensées n’est-ce pas ? C’est ce que j’essaye de me persuader, je prends mon regard le plus aguicheur, je dévoile mon décolleté, en envoyant mes cheveux dans mon dos. Et prends une grande inspiration, je ne me sens pas du tout intimidé alors qu’en temps normal, je le saurais mille fois. Je me répète que c’est à cause de l’alcool, le champagne c’est bien bon mais ça a du mauvais quand même.

- Merci ! J’essaye d’augmenter le son de ma voix, pour qu’elle par-dessus le brouhaha.

J’essaye de me concentrer aussi sur les vagues qui flottent dans mon esprit, pour garder l’équilibre, mais ça me fait un peu défaut, je titube légèrement. Je décide de prendre le bras de cet homme charmant qui se présente à moi, comme Dylan Fowler, un nom qui me dit bien vaguement quelque chose, mais je suis trop bourrée pour chercher d’où vient ce nom. Je me pince les lèvres en fendant la foule avec Dylan à mon bras qui me suit calmement et nous finissons notre course près de mon manoir où quelques chaises étaient placées ici. Je m’assois en soupirant.

- J’en pouvais plus de tout ce monde. Je suis Elyn Manners. J’habite juste derrière vous avez sûrement vu dans la rue. Mais vous, votre nom et prénom me dit quelque chose, mais je suis bien trop bourrée pour savoir quoi exactement.

J’avais réellement dit ça et je ne sentais même pas une once de honte, c’est comme-si c'était si facile de parler sans filtre avec de l’alcool dans le sang, où alors c’était juste un prétexte. Me voilà à déblatérer librement avec un inconnu.

- J’espère que vous avez la soirée devant vous, je compte vous accaparer, pour moi toute seule.

Me voilà en train de clairement afficher mes envies pour ce soir, je passais pour la chaudasse de service mais encore une fois je n’avais pas honte de lui dire ça, sûrement était-il dans le même état que moi, ou sûrement moins pire, il n’avait pas annoncé qu’il comptait couché avec moi ce soir lui au moins.

What happened?

 @Dylan Fowler  

Le vent était rafraichissant en cette soirée d’été, la fête battait son plein un peu plus loin et c’était agréable de devoir être assise, j’avais les jambes en compote d’avoir marché à droite et à gauche pour m’être présenté à toutes les personnes influentes de cette fête en pleine air. J’avais eu le droit à "Miss Manners que faite vous en dehors du manoir, on n’a pas l’habitude de vous voir à ce genre d'événement" aussitôt je répondais. J’étais plutôt fière surtout quand j’ai croisé la famille Watford, je leur est adressé pleins de politesse, je leur est dit bonjour et j’ai rajouté avec exagération, que j’étais fortement bourrée et que si papa me voyait dans cet état il approuverait et me dirait d’encore plus m’amuser. Ce qui est complètement faux, il m’aurait sûrement décapité comme Louis XVI.

- On peut commencer par faire connaissance chez moi, si vous voulez il n’y a personne.

J’avais dit ça d’un ton légèrement aguicheur, c’était voulu. Mes intentions étaient claires comme de l’eau de roche je voulais rendre jaloux Will en utilisant Dylan, sûrement un jeu d’enfant. Une main sur la cuisse de Dylan et je me rapprochais physiquement de lui. Je regardais autour de nous afin d’approfondir le contact avec Dylan, je le trouvais très attirant au delà de vouloir rendre jaloux qui se sentirait, je désirais tout de même cet homme. Mais je ne voulais pas non plus, l'effrayer. Surtout que ce type est un type bien. Je décide de me lever, je titube légèrement.

- C’est certains j’aurais bien besoin de m’allonger et d'enlever cette robe qui me compresse.

Il faut vraiment que je retire cette robe et je n’attends pas de rentrer tellement elle me compresse, je déchire le tissu sous les yeux de tous les invités de cette fête, j'arrache le corset qui finit en lambeau par terre, le tissus bleu vole de partout, il me reste simplement la petite robe en soie qui se trouvait sous tous les jupons.

- Vous n’allez pas dormir ce soir et moi non en attendant on ferait mieux de rentrer avant que tout ça ne dégénère.

Je voulais provoquer c’était une chose mais salir mon image personnelle en était une autre, je sais que mon père aurait très certainement désapprouvé que je me déshabille publiquement même techniquement je ne l’étais pas.

What happened?

 @Dylan Fowler  

J’avais déchiré mes vêtements et j’en étais fière, des fois je ne supporte plus cet amoncellement de vêtement que je devais porter en permanence c’était comme être prisonnière d’une prison dorée, c’était absolument le Disney Raiponce, j’en avait marre de toujours devoir m’habiller comme une grand-mère de soixante dix ans, je dis ça parce que dans ma famille on a toujours revêtu des parures extrêmement lourde et jolie, qui tenait chaud et qui devait montrer notre rang social, bien qu’on ne soit plus au XVème siècle ma famille avait gardé ces vieilles traditions, en Angleterre ça faisait moins tâches qu’aux Etats-Unis, surtout qu’en Angleterre tout le village respecte ces traditions, ici il s’agit de deux trois maisons dans le quartier.

- Désolé pour ce si soudain strip-tease, dis-je en rigolant. J’en pouvais plus de porter ce truc j’avais si chaud et puis c’est tellement passé de mode.

Est-ce que Dylan lui vraiment en avait quelque chose à faire, faut dire que dans tout Brindleton bay la famille Manners était connu pour avoir un comportement et des valeurs étranges, où ils paradaient en robe du XVème siècle alors que nous somme au XXIème siècle et que tout ça ressemble plus à a dut carnaval qu’autre chose. Le vent vient cogner contre ma chair, mes bras frissonnent et je me lève pour désormais indiquer le chemin à Dylan.

- Venez c’est juste derrière, on doit juste passer par derrière pour aller plus rapidement dans ma chambre.

Le terrain faisait des hectares, le manoir était tellement grand – un château l’aurait été encore – mais c’était similaire, au Grand Trianon du château de Versailles, un décor à la française alors qu’il s’agissait d’une famille anglaise, très particulier, tout les deux on finissait par fouler le jardin du manoir de mon enfance, de ma maison.   

What happened?

 @Dylan Fowler  

Est-ce j’avais envie de laisser au placard mes états d’âmes, mes angoisses et autres choses qui me ferait dire non à Dylan. Bien sûr que non, j’effaçais les doutes à mesures qu’ils grandissaient dans le creux de mon ventre tenant fermement la main de Dylan pour le faire monter jusqu’à la chambre il traînait un peu devant la décoration du manoir, que je trouvais banale peut-être parce que j’y étais beaucoup trop habitué. Il traînait tellement que finalement elle s’était retrouvée entortillé dans ces bras, ces lèvres contre les siennes. La chaleur du baiser embrassa tout mon corps. Parce que oui, il fallait assumer maintenant je n’avais jamais ressenti ça, je n’étais sortie avec aucun homme et surtout je n’avais couché avec personne. Mais Dylan, n’étais pas obligé de la savoir après tout une fois qu’il sera dans mon lit il lui faudra peu de temps pour comprendre j’imagine que ça ne doit pas forcément déplaire aux hommes.

- En quel honneur ai-je droit à ce baiser ? Demandais-je timidement.


 

What happened?

 @Dylan Fowler  

C’était drôle que je pense qu’un garçon puisse m’embrasser un jour, je n’avais jamais eu le luxe de me dire que je pourrais choisir celui que je veux embrasser, et ne pas finir avec cette même personne. Je me disais même que ça serait forcément avec Arthur que je devrais finir ma vie, c’était le cas mais au moins grâce à Dylan je m’y sentais un peu plus préparé désormais. J’avais haussé les épaules et mon sourire s’était élargi et en même temps que j’avais secoué la tête pour lui faire comprendre que non je n’étais pas du tout brusqué de ce baiser et que j’étais plutôt contente d’avoir enfin eu mon premier vrai baiser avec un homme. J’étais aux anges à vrai dire, je ressentais vraiment du désir et j’avais qu’une envie de finir la soirée dans mon lit avec cet homme. Je m’étais retrouvé à le chevaucher délicatement et à me mouver sur lui, c’était vraiment tout nouveau pour moi ces plaisirs charnels et cette découverte du corps d’un homme était un pur délice, nous voilà enivré dans une danse sensuelle qui allait durer toute la nuit dans les draps en satin qui couvrait le lit, plusieurs fois sortait de la passion des ébats et bien sûr on était tombé de sommeil tout les deux, ma tête contre son torse dans les bras de Morphée. Au petit matin, les oiseaux chantaient, les rayons du soleil venant s’écraser contre le lit. Une des gouvernantes qui criait mon nom à travers le manoir et ma tête qui me faisait un mal de chien, en me réveillant Dylan était toujours allongée en me fixant droit dans les yeux comme si j'étais une des choses les plus belles qui soit. Des yeux brillants, où l’on se perd. Où l’on s’y noie pour finalement que la gouvernante me fasse revenir sur terre.

-J’ai un mal de crâne atroce. Dis-je en m’asseyant sur le bord du lit. J’arrive Maryla. J’avais crié pour la prévenir.

Mon père devait sûrement être rentré, l’angoisse laissait place à la gueule de bois ultime que j’avais et qui continuait de me faire tourner la tête. Décidément l’alcool était très vicieux quand on en abusait, je n’avais jamais vu plus petite mon père ou mon oncle être bourrés sûrement qu’ils devaient savoir ce qu’ils faisaient. Ou savoir gérer la gueule de bois était un exploit.

- Si c’est mon père qui est rentré, vous devriez passer par la fenêtre … Je crains que mes mœurs ne soient pas assez légères pour que mon père ne m’en tienne pas rigueur et qu’il vous fasse une mauvaise réputation sur l’île. Tu t’adresses à Dylan en te rhabillant de ma sous robe de soie et une autre robe que tu ajoutes par-dessus. J’ai passé une nuit vraiment agréable merci. Déposant délicatement un baiser sur sa joue en attendant qu’il se prépare pour quitter ma chambre.