"Je t'ai dis non ! Pourquoi tu insistes.. Giovanni je ne porterais pas ce genre de chose." Chuchotant alors que je lui tends l'ensemble de lingerie rouge, plus transparente que la vitre d'un bus. Il était hors de question que j'essaye ça ici et encore moi avec lui dans les parages... Je savasi que mon sort était lié au sien, mais je ne tenais pas à arriver là. J'aurais trouvé une solution d'ici là, j'aurais réussi à fuir, à partir... Enfin je l'espérais... "Tu prends cet ensemble et tu l'essayes Mélusine ne fais pas l'enfant." Sa voix froide, perfide, qui siffle son ordre... Je sors ma tête de la cabine et le fusille du regard. "Ne me donne pas d'ordre."
Il n'attends pas plus, un regard vers la vendeuse et entre dans la cabine me plaquant au mur, je suis habillé bien heureusement. "Lâche moi.." "Ferme là. Tu vas devenir ma femme, il faut peut être que je t'apprenne comme te comporter dès maintenant? Ton père ne serait pas ravi de voir ses manières...Enfile cet ensemble. Maintenant !" Il me tend la lingerie et je le regarde, légèrement tremblante. Je ne peux pas fuir, il est là... Je dois pourtant partir vite.
Saisissant mon sac rapidement je pars en courant de la cabine, traversant le magasin à toutes vitesses, oubliant les cris de Giovanni. Une fois dehors, je cherche ... A droite? A gauche? Je prends la seconde et fonce dans quelqu'un. "Pardon.. Pardon.." Dis-je pressée, prête à me cacher derrière cet homme pour ne pas que l'Italien me voit, regardant derrière moi s'il me suit.


libre, mais un homme si possible.

Perdu dans tes pensées, tu ne sais pas encore ce que tu dois faire, dans quel circonstances. Tu ressors de ton avocat, et tu es bien trop mauvais pour faire attention à quoi que ce soit. Cette femme, ce mariage finira par avoir ta peau. Tous t’avaient prévenu de ne pas le faire, t’avais prévenu qu’elle n’était pas une femme pour toi. Tu savais qu’ils avaient raison, tu en aime qu’une et ce n’était pas Leïa mais Astéria. Te voilant la vérité, et tu es devenu un homme marié, aujourd’hui tu ne sais pas encore par quel moyen tu prouveras qu’elle vous a abandonné toi et votre enfant, Odin. Si tu te fiches bien de ton cœur, ce n’est pas le cas d’Odin qui n’était qu’un bébé à l’époque de même pas deux semaines. Si tu pouvais tu la tuerais, mais pour Odin tu feras les choses dans les règles jusqu’à probablement perdre patience. C’est soudainement que l’on te sors de tes songes, une petite brunette probablement d’une vingtaine d'années venait de te rentrer dedans. “Hey calme toi, c’est pas grave.” Après tout, ce n'est pas elle qui pouvait te faire grand mal. “Tu vas bien ?” Que tu lui demandes, après tout elle te semble effrayer. Si tu reconnais cette expression c’est parce que plus d’une fois tu as provoqué ce sentiment pour le club. Tout ce qui pense que vous n’êtes pas sérieux, que l’on peut ne pas vous payer ou autre.

Bien non.. non je n’allais pas bien, cet homme était en train de me terroriser, et il allait devenir mon mari… Je n’avais pas le choix, je n’avais pas le droit d’annuler ce mariage pour des raisons futiles d’amour alors qu’il y avait le job de centaines de personnes en jeu… Je ne pouvais pas laisser mes sentiments pour mon patron en plus, Gaelan, éclore alors qu’ils seraient tués dans l’oeuf, qu’ils devraient être tus, car je ne pourrais les laisser vivre vers lui… S’évader et me réjouir le coeur et l’âme. Mais cet Italien n’est rien de tout ça. Il est méchant, sombre, vil et vicieux… Gaelan est doux, tendre, attentionné et … et il me plait, oui je ne pouvais pas le nier, il était tout ce que j'aurais aimé d'un homme…
Mon regard paniqué plonge dans celui du grand tatoué alors que je le fuis rapidement regardant à droit et à gauche.. Je suis planté devant le géant et je tremble légèrement encore sous le choc des mains de Giovanni devant nous. « Non.. Non ça va pas, je dois partir… » J’ai peur qu’il ne me court après qu’il ne me retrouve. « S’il vous plait… » « Mélusine ! Reviens ici ! » Sa voix me fait sursauter, il est là.. Il n’est pas loin et je dois partir.. Je respire si vite, je supplie l’homme du regard. « Je vous en supplie, aidez moi. »

Tes pensées qui vagabondent dans ta tête, cet avocat que tu as pris pour ta défense tu te demande si un jour il arrivera à obtenir ton divorce. Tu ne demandes pas grand chose pour l’instant seulement d’être divorcé officiellement de cette femme qui a fuit. Une erreur que tous t’avais prévenu, bien compliqué à résoudre, d’autant que dans le futur, tu devras aussi demander la garde officielle de ton fils Odin. Tu ne veux pas qu’elle débarque un jour dans l’intention de reprendre ton bonheur qu’elle a abandonné. Cette femme te percute, elle te semble totalement appeuré, tu lui demandes d’abord de se calmer mais aussi si tout allait bien. La réponse de sa part fut rapide, tu compris qu’il y avait un problème, quelque chose qui ne tourne pas rond. Puis tu entends cet homme qui semble des plus déplaisant, il semble appeler cette jeune femme brune avec une certaine emprise sur elle. Ce genre d’homme, tu ne les supportes pas. Tu serais bien d’humeur à lui refaire le portrait mais il faut plutôt que tu aides cette femme. Tu l’attrapes par la main, et l'emmène dans des rues étroites que peu de personnes connaissent mais qui n’est pas inconnu pour toi. “Il semble nous avoir perdu de vue.” Toi qui n’est pas du genre à partir devant un danger. “C’était qui cet homme ?” Que tu lui demandes sans même une seule once de gêne. Apres tout tu venais de mettre la jeune femme en sécurité.

Il est hors de question que je porte cette tenue, encore moins pour lui. Je n’étais pas sa poupée, ni son jouet, et il était hors de question qu’il me manipule de la sorte, encore moi qu’il me voit nue. Nous n’étions pas mariés… pas encore . Et je ne le voulais pas. Lorsque je percute cet homme, j’aurais par réflexe envie de me cacher derrière peu importe sa taille ni s’il était cool ou non. Tant que j’échappe à Giovanni…
Sa voix raisonne déjà et la panique se lit dans mes yeux. Sa main saisit la mienne et il m’entraîne, je peine à le suivre , essoufflée, mais je ne laisse pas l’italien nous retrouver, suivant dans les rues plus étroites, plus vide de monde l’inconnu tatoué.

Je me tourne pour vérifier. « Oui.. On dirait.. » je souffle.. Je respire, et je tente de calmer ma panique. Pour une danseuse manquer de souffle c’est le comble. Mes azurs se plantent dans celle de l’homme. Un légère grimace. « L’homme avec qui je dois me marier… » Je soupire et baisse la tête. « Convenance pour l’entreprise de ses parents et les miens. Accord physique plus que sur papier… Les italiens... » J’hausse les épaules.. « Je suis désolé de vous avoir entraîné là dedans.. »